Jacques Baumier — Wikipédia

Jacques Baumier
Biographie
Naissance
Décès
(à 61 ans)
CaenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jacques Claude Baumier
Nationalité
Activité
Autres informations
Mouvement
Régionalisme néo-normand
Vue de la sépulture.

Jacques Claude Baumier, né à Sablé-sur-Sarthe le et mort à Caen le [1], est un architecte, créateur du style régionaliste néo-normand.

Né à Sablé-sur-Sarthe, il part à Paris pour suivre des études d'architecture, non pas à l'école des beaux-arts, mais dans une agence d'architectes[2]. Il retourne ensuite dans sa ville natale. Acquis aux idées libérales, il s'oppose à Napoléon III[2]. Il est arrêté et emprisonné en 1852 avant d'être assigné à résidence à Caen[2]. Bénéficiant de soutiens haut placés, il retrouve sa liberté, mais demeure à Caen[2].

Il fonde en 1858 avec différentes personnalités, dont Amédée Renée, la première Société Civile immobilière des terrains de Beuzeval, aujourd'hui Houlgate[2]. Nommé par ses associés privés architecte de la ville, il établit le premier plan d’urbanisme de la station balnéaire[3]. En 1859, il commence à construire le grand hôtel, l’église et les premières maisons de villégiature, comme le Petit Manoir, en 1860 pour Louis-Léon Paris.

Selon Claude Mignot, il est le créateur du type de la villa néo-normande[4]. Auguste Nicolas, autre architecte caennais contemporain, le décrivait déjà comme « le rénovateur des constructions en bois, inspirées par nos manoirs normands ». De 1877 à sa mort en , il est conseiller municipal à Caen[2] sous les mandats de Charles-Alfred Bertauld, Paul Toutain et Albert Mériel. Il fait construire une villa au no 4 de l'avenue de Bagatelle afin d'y élire domicile et d'y installer son cabinet[2]. Les travaux commencent en 1883[5], mais l'architecte n'en voit pas la fin ; il meurt brutalement en [2]. Après son décès, son fils René Baumier reprend son cabinet en association avec Auguste Nicolas[6]. Il se charge notamment de l'extension du grand hôtel d'Houlgate[6].

Jacques Baumier est inhumé dans le caveau familial au cimetière des Quatre-Nations[7].

Notes et références

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  1. Acte de décès à Caen, n° 205, vue 53/112.
  2. a b c d e f g et h Philippe Lenglart, Le nouveau siècle à Caen, 1870-1914,Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1989, pp. 213–219
  3. Dominique Rouillard, Les villégiatures de bord de mer dans la série Promenades d’architecte, coproduction SCÉRÉN - CNDP / France 5, p. 9 [lire en ligne] [PDF]
  4. Bernard Toulier, L’assimilation du régionalisme dans l’architecture balnéaire (1830-1940), p. 6 [lire en ligne]
  5. Philippe Lenglart, op. cit., p. 77
  6. a et b Philippe Lenglart, op. cit., pp. 219–227
  7. Service de l'inventaire de la région Normandie, Ici repose... : À la découverte des cimetières de Caen, coll. « Parcours du patrimoine »,

Articles connexes

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Liens externes

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