Jacques Hébert (homme politique, 1920-2018) — Wikipédia
Jacques Hébert | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (10 ans, 3 mois et 26 jours) | |
Élection | 25 novembre 1962 |
Réélection | 12 mars 1967 30 juin 1968 |
Circonscription | 5e de la Manche |
Législature | IIe, IIIe et IVe (Cinquième République) |
Groupe politique | UNR-UDT (1962-1967) UDVe (1967-1968) UDR (1968-1973) |
Prédécesseur | René Schmitt |
Successeur | Louis Darinot |
Maire de Cherbourg | |
– (18 ans et 1 jour) | |
Prédécesseur | René Schmitt |
Successeur | Louis Darinot |
Biographie | |
Nom de naissance | Jacques Edmond Georges Paul Hébert |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Falaise (France) |
Date de décès | (à 97 ans) |
Lieu de décès | Falaise |
Nationalité | Français |
Fratrie | Bernard Hébert |
Profession | Médecin du travail |
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Jacques Hébert, né le à Falaise, ville où il est mort le [1], est un militaire, médecin et homme politique français. Il est fait Compagnon de la Libération le , le même jour que son frère Bernard Hébert.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jacques Hébert est le fils de l'industriel Pierre Hébert.
Il commence des études de médecine en 1940, mais les interrompt alors qu'il décide de rejoindre le général de Gaulle à Londres sitôt qu'il entend l'appel du 18 juin. Il embarque avec son frère Bernard — qui sera maire de Verson —, sur le bâtiment polonais Batory, puis s'engage dans les Forces françaises libres (FFL)[2].
Avec la Compagnie de chars de la France libre, il participe alors à plusieurs opérations en Afrique (Dakar, Cameroun, Gabon, Libye, El Alamein, Tunisie) et en Syrie puis intègre la 2e division blindée. Lieutenant, il débarque sur les plages normandes le et participe alors à la bataille de Normandie, comme officier de transmissions, aux Libérations de Paris et de Strasbourg, puis combat en Allemagne jusqu'au bunker d'Adolf Hitler à Berchtesgaden, où il est blessé[2].
Après avoir quitté l'armée en , il reprend ses études de médecine. Après avoir soutenu une thèse d'exercice intitulée De l'origine congénitale du rétrécissement aortique, il devient médecin-chef du Centre interprofessionnel de médecine du travail de Cherbourg. C'est dans cette ville qu'il entame une carrière politique sous l'étiquette gaulliste, succédant à René Schmitt comme maire et député[2].
Il laisse le combat des législatives de 1973 à son adjoint Charles Dumoncel, lequel perd face au socialiste Louis Darinot. Ce dernier lui succède également comme maire en 1977.
Jacques Hébert meurt le à l’âge de 97 ans[3],[4].
Mandats et fonctions
[modifier | modifier le code]Mandats électifs
[modifier | modifier le code]- Mandats nationaux
- Député de la 5e circonscription de la Manche
- Mandats locaux
- 1959 - 1977 : maire de Cherbourg
- 1970 - 1977 : président de la Communauté urbaine de Cherbourg
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Grand officier de la Légion d'honneur
- Compagnon de la Libération par décret du 16 octobre 1945[2]
- Croix de guerre – (4 citations)
- Médaille coloniale avec agrafes "Libye", "Tunisie"
- Médaille commémorative française de la guerre –
- Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre
- Presidential Unit Citation
- Officier du Nichan Iftikhar
Œuvre
[modifier | modifier le code]- Des hommes libres, Cabourg, Les Cahiers du temps, , 243 p. (ISBN 978-2-35507-072-3, BNF 44257141)
Références
[modifier | modifier le code]- Lieux de naissance et décès trouvés dans la base MatchId des fichiers de décès en ligne du Ministère de l'Intérieur avec les données INSEE (consultation 4 janvier 2020).
- « Jacques HÉBERT », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
- « Décès de Jacques Hébert, Compagnon de La Libération », lefigaro.fr, 17 février 2018.
- Nicolas Denoyelle et Jean-Jacques Lerosier, « Décès de l’un des derniers compagnons de la Libération, l'ex-député Jacques Hébert », Ouest-France.fr, (lire en ligne, consulté le ).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Fiche sur le site de l'ordre de la Libération
- Ressource relative à la vie publique :