Jakob le menteur (roman) — Wikipédia

Jakob le menteur
Auteur Jurek Becker
Pays Drapeau de l'Allemagne de l'Est Allemagne de l'Est
Genre Roman
Version originale
Langue allemand
Titre Jakob der Lügner
Lieu de parution Berlin-Est
Date de parution 1969
Version française
Traducteur Claude Sebisch
Éditeur Grasset
Lieu de parution Paris
Date de parution 1975

Jakob le menteur (titre original : Jakob der Lügner en allemand) est un roman de Jurek Becker publié en 1969.

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne nazie, Jakob Heym survit dans le ghetto de Łódź et apprend fortuitement l'avancée de l'armée russe. Pensant donner de l'espoir à ses compagnons d'infortune, il raconte qu'il possède un poste de radio (pourtant interdit dans le ghetto) et invente des nouvelles rassurantes sur la guerre. Dès lors, assailli de questions, Jakob doit réinventer quotidiennement des informations et batailles imaginaires afin d'entretenir l'espoir dans le ghetto.

Jakob le menteur connait un succès mondial et est traduit dans plus de vingt langues[1]. En 1971, le roman obtient le prix Heinrich Mann en RDA et le prix Charles Veillon en Suisse[1].

Premier roman de Jurek Becker, Jakob le menteur évoque le sujet sensible de la vie dans le ghetto juif. L'auteur est lui-même un rescapé du ghetto de Łódź et des camps. L'idée de l'histoire du roman lui vient d'une anecdote de son père, sur un homme qui cachait une radio dans le ghetto et qui fut finalement trahi et exécuté[2].

Adaptations

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Notes et références

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  1. a et b Joachim Scholl, Romans du XXe siècle, La Martinière, Paris, 2006, p.224-227
  2. « Le ghetto de Lodz, « Jakob le menteur » et Jurek Becker », sur cercleshoah.org, (consulté le ).