James Cockburn (homme politique ontarien) — Wikipédia

James Cockburn
Illustration.
Fonctions
1er orateur de la Chambre des communes du Canada

(6 ans, 4 mois et 19 jours)
Prédécesseur Premier titulaire
Successeur Timothy Anglin
Solliciteur général du Canada-Ouest

(3 ans et 3 mois)
Prédécesseur ?
Successeur Dernier titulaire
Député de Northumberland-Ouest à la Chambre des communes du Canada

(3 ans)
Prédécesseur William Kerr (en)
Successeur George Guillet

(7 ans)
Prédécesseur Premier titulaire
Successeur William Kerr (en)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Berwick-upon-Tweed, Royaume-Uni
Date de décès (à 64 ans)
Lieu de décès Ottawa, Canada
Parti politique Conservateur
Profession Avocat

James Cockburn, né le et mort le , est un homme politique et homme d'affaires canadien. Il est l'un des 36 pères de la Confédération.

Né à Berwick-upon-Tweed près de la frontière anglo-écossaise, il est le fils de James Cockburn, marchand, et de Sarah Turnbull. En 1832, la famille émigre à Montréal, puis déménage à York. Cockburn y entame ses études en droit au Upper Canada College. Il est admis au Barreau du Haut-Canada en 1846.

Carrière à Cobourg

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Il se lance ensuite en affaires à Cobourg. Il y est également agent hypothécaire tout en poursuivant sa carrière d'avocat et en s'impliquant comme conseiller municipal. En 1863, on le nomme conseiller de la reine. Il rencontre des difficultés financières qui l'acculent à la faillite en 1866.

Carrière politique

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Avant la Confédération

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À l'élection législative canadienne de 1861, il est élu député de Northumberland-Ouest. Il est réélu en 1863. Le , Cockburn devient solliciteur général du Canada-Ouest au sein du gouvernement Taché-Macdonald. Il doit ce poste ministériel à l'instabilité politique précédant la Confédération canadienne, car en réalité il ne se « révéla pas un parlementaire éminent ni un homme politique régional important »[1]. En tant que ministre, il est délégué à la Conférence de Québec de 1864. Sa contribution est faible, mais sa participation l'amène tout de même à être reconnu comme l'un des Pères de la Confédération.

Après la Confédération

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Dans le Canada fédéral, il est élu sans opposition lors des premières élections de 1867 dans Northumberland-Ouest. On ne lui réserve cependant aucun poste au sein de l'exécutif gouvernemental. En compensation, il est nommé orateur de la Chambre. Son passage à la présidence de la chambre ne plaît pas forcément puisqu'il ne sait pas parler français, langue parlée majoritairement par la députation du Québec. Il perd son siège aux élections de 1874. Il parvient à se faire réélire en élections de 1878, mais doit démissionner pour des raisons de santé le .

Notes et références

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