Jan van Huysum — Wikipédia

Jan van Huysum
Portrait attribué à Arnold Boonen (1720)
Naissance
Décès
Nationalité
Néerlandais
Activité
Peintre
Maître
Justus van Huysum
Lieu de travail
Père
Justus van Huysum (I) (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Justus van Huysum II (en)
Jacob van Huysum
Maria van Huysum (d)
Michiel van Huysum (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Francina Margaretha van Huysum (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jan van Huysum, né le à Amsterdam où il est mort le , est un peintre néerlandais.

Son père, Justus van Huysum, était un peintre réputé d’histoire, de portraits, de batailles, de marines ou de fleurs, et « ce qu’il y a de singulier, ajoute Descamps, c’est que ce peintre exerça tous ces genres sans être médiocre[1] ».

Ainsi nourri dans la peinture, en relations journalières avec des peintres, son fils Jan ne fut pas longtemps sans manifester sa vocation. Lorsqu’il voulut être peintre, son père fut ravi de le voir suivre sa carrière et lui enseigna les premiers éléments du dessin.

C’était dans la peinture des fleurs que Justus van Huysum avait le mieux réussi. Jan résolut de cultiver le même genre et, dans le cours de son existence, il ne s’en éloigna guère que pour peindre ou pour dessiner quelques paysages qui ne servirent pas à sa gloire.

Jan van Huysum s’attacha principalement à étudier deux peintres de fleurs ses compatriotes, David de Heem et Abraham Mignon, qui étaient bien capables de l’instruire, mais qu’il surpassa. Dans les tableaux de ces artistes, dont quelques-uns sont au Musée du Louvre, les fleurs ont de la transparence et de la délicatesse, les fruits qu’on trouve mêlés à leurs bouquets les plus harmonieux ont de la fraîcheur, mais on n’y trouve pas l’art de l’arrangement savant et de l’enlacement gracieux que Jan Van Huysum possède au suprême degré. Personne mieux que lui n’a su rapprocher les couleurs qui s’accordent et éloigner celles qui ne s’accordent pas entre elles ; généralement il fait tomber la plus grande lumière au milieu de son tableau et il arrive doucement aux ombres et aux nuances les plus obscures par une dégradation successive des tons.

Van Huysum pouvait toujours, grâce au goût des fleurs si répandu en Hollande, avoir dans son atelier les modèles les plus rares et les plus beaux. Il retira de ses œuvres un grand profit : van Huysum ayant su se concilier la bienveillance, des plus riches citoyens de la Hollande, posséder un tableau de lui était devenu la preuve d’un goût fin et d’un esprit éclairé.

On rapporte que très jaloux des procédés qu’il employait, il ne supportait, dit-on, aucun témoin lorsqu’il était occupé à peindre. Une seule personne avait obtenu de le voir travailler : Margareta Haverman, qui, profitant des leçons du maître, ne tarda pas à lui inspirer la crainte qu’elle ne fit tort à sa réputation.

Cet esprit un peu envieux de Van Huysum, décrit au physique comme ayant « l’œil vif, la bouche fine et point du tout jalouse, le visage ovale, la physionomie spirituelle, peut-être même un peu moqueuse », quelques chagrins domestiques, la mauvaise conduite de son fils, le rendirent sombre et mélancolique et il ne voulut plus voir personne et vécut tout seul avec ses fleurs et ses fruits. Il travaillait sans cesse et toujours avec plus d’ardeur ; ses tableaux, à peine terminés, étaient déjà achetés et il n’en vendait pas plus que par impossibilité de suffire à toutes les commandes. Son frère Jacob van Huysum était également peintre.


Une rose gallique lui a été dédiée par Louis Parmentier sous le nom de 'Van Huyssum'.

Notes et références

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Bibliographie

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Article connexe

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Liens externes

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