Jean-Charles Rivet — Wikipédia

Jean-Charles Rivet
Illustration.
Le Baron Rivet entre 1860 et 1870.
Fonctions
Président du Conseil général de la Corrèze

(3 ans)
Prédécesseur Léonard-Philippe Rivet
Successeur Isaac d'Ambert de Sérilhac
Député français

(1 an, 9 mois et 12 jours)
Élection 8 février 1871
Circonscription Corrèze
Groupe politique Centre gauche
Prédécesseur nouvelle législature
Successeur Louis Chassaignac de Latrade

(7 mois et 3 jours)
Élection (partielle)
Circonscription Rhône
Groupe politique Droite
Prédécesseur Pierre Lortet
Successeur première législature

(7 ans, 4 mois et 4 jours)
Élection 2 mars 1839
Réélection 9 juillet 1842
Circonscription 2e collège électoral de la Corrèze
Groupe politique Centre Gauche
Prédécesseur Antoine-Sébastien Lavialle de Masmorel
Successeur Léon de Jouvenel
conseiller général de la Corrèze

(1 an)
Circonscription Canton de Brive-la-Gaillarde
Prédécesseur Pierre-Ursmer Chauviniat
Successeur Jean-Baptiste Billot

(3 ans)
Circonscription Canton de Brive-la-Gaillarde
Prédécesseur Léonard-Philippe Rivet
Successeur Pierre Bourzat
Biographie
Titre complet Baron Rivet
Date de naissance
Date de décès (à 72 ans)
Nationalité Drapeau de la France française
Parti politique Droite
Centre Gauche
Père Léonard-Philippe Rivet
Mère Geneviève de Gilibert
Conjoint Eugénie Gabrielle Barbou des Courières
Enfants Marie Rivet
Eugénie Rivet
Gabriel Rivet
Distinctions Ordre national de la Légion d'honneur Officier de l'Ordre de la légion d'honneur

Jean-Charles Rivet est un haut fonctionnaire et homme politique français, né le à Brive (Corrèze) et mort le à Brive (Corrèze)[1]. Il est à l'origine, en 1871, de la proposition instituant la présidence de la République, à la place du titre de chef du pouvoir exécutif détenu par Adolphe Thiers. Cette proposition a été votée le .

Jean-Charles Rivet est le fils de Léonard Philippe Rivet (1768-1853), qui a mené une carrière préfectorale sous le Consulat et l'Empire, puis a été élu député de la Corrèze en 1831 et 1834.

Dans sa jeunesse, Jean-Charles Rivet s'intéresse aux arts et s'essaye à la peinture. Il se lie d'amitié avec les peintres Eugène Delacroix, Richard Parkes Bonington et Alexandre Colin . Il voyage en Italie avec Bonington, dont il est à la fois le mécène et l'élève, au printemps 1826[2]. En 1849, Delacroix lui fait don d'une esquisse de La Mort de Sardanapale. Celle-ci sera léguée au musée du Louvre en 1925 par la fille de Rivet[3].

Après des études de droit à la Faculté de Paris, Jean-Charles Rivet commence une carrière dans l'administration sous la Restauration, comme sous-chef du cabinet du Ministre de l'Intérieur, Martignac, de 1828 au [1].

Hostile aux quatre ordonnances de Charles X, qui provoquent la Révolution des Trois Glorieuses, il est à Mantes-la-Jolie pendant les événements. Il se rallie au nouveau régime et, ses opinions étant connues, il est nommé sous-préfet de Rambouillet le  ; il poursuit ensuite une carrière au service de la monarchie de Juillet, comme préfet de la Haute-Marne (nommé le ), puis du Gard (nommé le )[1].

Après un passage par le Ministère de l'Intérieur, comme directeur de cabinet (), il reprend un moment sa carrière préfectorale et devient préfet du Rhône (). Il entre ensuite au conseil d'Etat (1838).

Après le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte, le , il se retire de la vie publique. Il s'occupe alors d'agriculture et d'administration des chemins de fer[4].

Sous la monarchie de Juillet et sous la Troisième République, il est plusieurs fois député : de la Corrèze de 1839 à 1846, du Rhône en 1848-1849, et à nouveau de la Corrèze en 1871-1872.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (8e division)[5],[6].

Mandats et fonctions

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Distinction

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Notes et références

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  1. a b et c René Bargeton, Pierre Bougard, René Le Clère, Pierre-François Pinaud, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870, Paris, 1981, p. 259.
  2. Patrick Noon, Bonington, le virtuose romantique , Cohen&Cohen, Paris, 2023, p261
  3. Louvre site des collections https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010059724
  4. Ernest Glaeser, Biographie nationale des contemporains, Paris, 1878, p. 657.
  5. Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 298
  6. appl, « RIVET Jean-Charles, baron (1800-1872) », sur Cimetière du Père Lachaise – APPL, (consulté le )
  • « Jean-Charles Rivet », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  • René Bargeton, Pierre Bougard, René Le Clère, Pierre-François Pinaud, Les préfets du 11 ventôse an VIII au , Paris, 1981, p. 259-260.
  • Ernest Glaeser, Biographie nationale des contemporains, Paris, 1878, p. 657.

Articles connexes

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Liens externes

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