Jean-Claude Cherrier — Wikipédia
Jean-Claude Cherrier | ||
Fonctions | ||
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Député du bailliage de Mirecourt | ||
– (2 ans, 5 mois et 30 jours) | ||
Gouvernement | Assemblée constituante de 1789 | |
Groupe politique | Tiers état | |
Député des Vosges | ||
– (2 ans et 13 jours) | ||
Gouvernement | Convention nationale | |
Député au Conseil des Cinq-Cents | ||
– (4 ans, 2 mois et 12 jours) | ||
Député au Corps législatif | ||
– (14 ans, 5 mois et 10 jours) | ||
Député à la Chambre des députés (Restauration) | ||
– (9 mois et 16 jours) | ||
Député à la Chambre des députés (2eRestauration) | ||
– (1 an et 14 jours) | ||
Législature | 1re législature | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Neufchâteau | |
Date de décès | (à 71 ans) | |
Lieu de décès | Neufchâteau (Vosges) | |
Nationalité | Française | |
Parti politique | Modérés Droite | |
Profession | Haut fonctionnaire | |
Distinctions | Officier de la Légion d'honneur | |
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députés des Vosges | ||
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Jean-Claude Cherrier, né le à Neufchâteau et mort le dans la même ville, est un homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Cherrier est lieutenant-général du bailliage de Mirecourt lorsqu'il est élu député aux États généraux de 1789 par les électeurs de ce bailliage. Il fait peu parler de lui au cours de son mandat, se rallie aux révolutionnaires et se contente de voter avec la majorité.
Il retourne à la vie privée en 1791, et devient président du tribunal de Neufchâteau.
Le , il est élu député suppléant des Vosges à la Convention nationale, avec 198 voix sur 394 votants. Le , Cherrier est admis à siéger à Paris en remplacement de Joseph Hugo, démissionnaire pour cause de maladie. Il siège parmi les modérés et fait preuve de discrétion, du fait de ses opinions monarchistes. En brumaire an III (octobre-novembre 1794), il est envoyé en mission dans les départements berrichons du Cher et de l'Indre. Depuis Bourges, il écrit une lettre à la Convention se félicitant de la sagesse des autorités révolutionnaires de la province.
Le , Cherrier est réélu au Conseil des Cinq-Cents par les Vosges. Il garde son mandat pendant toute la durée du Directoire, siégeant avec la droite royaliste tout en évitant de trop se compromettre.
Après le coup d'État du 18 brumaire, Cherrier se rallie à Bonaparte, ce qui lui permet de passer au Corps législatif. Il garde son mandat de député jusqu'à la chute de Napoléon en 1814, après avoir été réélu en 1808. En parallèle, il avait été nommé le sous-préfet de Neufchâteau.
En 1814, Cherrier soutient la déchéance de l'empereur et se rallie à la Première Restauration. À l'été 1815, après les Cent-Jours et le retour sur le trône de Louis XVIII, il redevient député des Vosges comme candidat ultra-royaliste. Il siège pendant un an à la Chambre introuvable, avant que celle-ci ne soit dissoute par le roi. Il n'est pas réélu aux élections de 1816, ce qui met un terme à sa carrière politique.
En 1820, Cherrier prend sa retraite de sous-préfet. Il meurt trois ans plus tard dans sa soixante-douzième année.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Jean-Claude Cherrier », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
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