Jean-François Liegme — Wikipédia
Naissance | |
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Décès | (à 55 ans) Genève |
Autres noms | Jean-François Liègme, Jean-François Mogaza, Jean-François Liengme |
Nationalité | |
Activité | |
Formation | Ecole des beaux-arts de Genève |
Conjoint |
Jean-François Liegme, né à Genève le et mort à Genève le , est un peintre suisse.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jean-François Liegme est originaire de Cormoret[1]. Il est le fils de Fritz André et de Rachel Louise Julia Schwitzkébel[2]. En 1940, il obtient sa maturité classique au Collège de Genève et poursuit en 1941 des études de médecine à Neuchâtel. De 1941 à 1945, il suit les cours de l’École des beaux-arts de Genève avec comme professeur, Alexandre Blanchet. De 1945 à 1947, il séjourne à Paris [3] où il partage l’atelier du graveur Jacques Houplain et retrouve Alberto Giacometti. Le , il se marie avec Marie Jacqueline Liegme-Choisy dont il aura trois fils, Christian, Olivier et Pascal[2]. En 1948, il retourne à Genève[4]. L’année 1955 représente un tournant dans sa vie, il réalise ses premières œuvres abstraites, la série des Écorces et il apprend qu’il est atteint d’une maladie incurable (l’agammaglobulinémie) pour laquelle il devra suivre un traitement médical hebdomadaire. Il rencontre l’artiste Otto Tschumi qui l’initie à la technique du monotype. Il séjournera régulièrement à l’hôpital de Berne, où il va rencontrer Sam Francis qui souffre de la même maladie. Dès 1964, il réalisera plusieurs voyages en Grèce avec sa famille. Face à la maladie de sa femme, il développe ses thèmes picturaux en travaillant le monotype, ce qui lui permet de rester près d’elle. En 1975, sa femme décède et il exprime sur ses toiles une écriture profonde et sincère, trouvant ainsi une nouvelle expression[5]. Il meurt à Genève, le [6]
J.-F. Liegme a toujours été en lien avec la nature. Dès 1940, il réalise de nombreux croquis d’oiseaux, à la suite de ses observations sur les berges du Rhône à Genève, partagées avec ses amis Rigassi, Paul Géroudet, Maurice Blanchet, Robert Hainard et, bien sûr Marino. Il a été l’un des premiers représentants de la peinture non figurative lyrique à Genève, dans les années 1950-1960. Par l’abstraction lyrique[7], débarrassé du souci de ressemblance, il se rapproche des émotions ressenties au contact de la nature. Son geste créateur et spontané l’amène à créer des œuvres où s’exaltent la couleur et la spiritualité, proche des philosophies orientales. En 1962, Liegme utilise la technique de la tempera, ce qui lui permet de prendre la feuille blanche comme élément constitutif de la création. Il poursuivra ensuite son travail par le monotype, il en réalisera quelque sept cents, durant la maladie de sa femme. Deux ans avant sa mort, il retournera à la peinture sur toile.
« Très tôt, il fut gêné par la prononciation de la lecture de son nom. Aussi voulut-il revenir à l’origine de notre nom pour signer, d’abord avec un accent grave sur le e puis sans accent, toujours en supprimant le n. L’orthographe avec le n est gardé pour la partie officielle, reste donc inchangée pour son identité administrative (passeport à l’époque). »[8]
Prix
[modifier | modifier le code]- 1946 Bourse Lissignol
- 1949 Bourse fédérale de peinture délivrée par la Confédération suisse
- 1950 Prix du Concours du beau livre suisse, à Olten pour l’illustration à l’eau-forte de Chevaux et canons, texte de Jean-François Piguet
- 1952 Bourses Lissignol, Genève et Kiefer-Hablitzel
- 1955 Bourse fédérale de peinture délivrée par la Confédération suisse[9]
Œuvre
[modifier | modifier le code]Travaux d’intégration à l’architecture
[modifier | modifier le code]- La fontaine de Jouvence Nouvelles policliniques, Genève, 1953, Mosaïque, marbres et émaux, 2,90 × 5,45 m[10].
- Les 3 éléments, Bâtiment d’administration fédérale, Monbijou, Berne, 1955, peinture murale, 2,5 × 8,2 m.
- Noir-volant, Bâtiment d’administration Le Cèdre, Mutuelle vaudoise accidents, place Milan, Lausanne, 1957, Mosaïque, marbres et granit, 2,25 × 5,50 m.
- Fresque rouge, Avenue de Budé, 35 (hall d’entrée), Genève, 1963, peinture murale, 3,28 × 4,62 m.
- Mosaïque du bassin des enfants, Piscine des Vernets, Genève, 1966, emaux Opus incertum, 10 × 10 m[11].
- Mural d‘entrée, Editions Rencontre, Lausanne, 1967, béton et marbres, environ 16 m2.
- Trois tapisseries, Editions Rencontres, Lausanne, 1968, tissage en lin et cordage
- Mosaïque bleue, Terrasse extérieure de l’Aéroport international de Genève, 1968-1969, émaux Opus incertum, 3,60 × 28,80 m.
- Quatre terrasses extérieures, Aéroport Genève-Cointrin, 1968-1969, graviers naturels et émaillés, surface totale: environ 900 m2.
Huiles sur toile
[modifier | modifier le code]« On dit que ma peinture est abstraite ou tachiste. C’est faux. Ces formes sont déclenchées par des éléments naturels. Il n’y a jamais de carambolage de la nature pour faire abstrait. Ma peinture n’est pas détachée de la nature, elle en est pétrie, elle est imprégnée des choses qui sont de l’ordre naturel, d’images, de rêves. Il y a identification entre ce que je fais et ce que je suis… »
— Jean-François Liegme[réf. souhaitée]
Année | Titre de l'œuvre | Dimension |
---|---|---|
1968 | Mai 68 | 81 × 100 cm |
1968 | Peinture molle à tensions | 81 × 100 cm |
1968 | Elytres | 114 × 126 cm |
1968 | Vague emprisonnée | 60 × 73 cm |
1968 | Premier printemps | 86 × 116 cm |
1978 | Pour une poétesse chinoise | 81 × 100 cm |
1968 | Friandises de mer | 60 × 73 cm |
1968 | Domaine du Grand Crabe | 89 × 116 cm |
1968 | Nomade | 150 × 230 cm |
1968 | Mer Egée | 81 × 100 cm |
1968-1969 | La Méduse | 54 × 65 cm |
1969 | Silence | 146 × 114 cm |
1969 | Vagues et rochers | 81 × 100 cm |
1969 | Rouge troué | 89 × 116 cm |
1969 | Avec plaisir | 89 × 116 cm |
1969 | Cénotaphe pour un poète | 92 × 73 cm |
1969 | Simple apparence I. | 116 × 89 cm |
1969 | Simple apparence II. | 116 × 89 cm |
1969 | Simple apparence III. | 38 × 30 cm |
1969 | Fier Mongol | 162 × 130 cm |
1969 | Hommage à Mou-K’i | 73 × 60 cm |
1969 | Devant le soleil | 110 × 135 cm |
1969 | Tons chauds | 110 × 135 cm |
1980 | En Provence | 30 × 42 cm |
1969 | Les Fleurs du Mal | 100 × 81 cm |
1969 | Cénotaphe pour un sculpteur anglais | 100 × 81 cm |
1969 | Ouro-Altaïque | 100 × 81 cm |
1969 | Les galets | 100 × 81 cm |
1969 | Roi de carreau | 100 × 81 cm |
1969 | Saltimbanque | 73 × 92 cm |
1969 | Solstice | 130 × 162 cm |
1969 | Nuit sur le Bosphore | 89 × 116 cm |
1969 | Sur la plage | 60 × 73 cm |
1969 | Karatoprak | 81 × 100 cm |
1969 | Cinématic | 81 × 100 cm |
1969 | Pouvoir du Noir | 130 × 195 cm |
1969 | Arborescente à fruit rouge | 92 × 73 cm |
1969 | Eaux et rochers | 130 × 162 cm |
1969 | Blues | 97 × 130 cm |
1969 | Tropiques | 97 × 130 cm |
1969 | Winterschloss | 100 × 81 cm |
1970 | Naturellement rouge | 81 × 100 cm |
1970 | Pour une Grecque | 89 × 116 cm |
1970 | Fleur-Machine | 46 × 55 cm |
1970 | Néolithique | 46 × 55 cm |
1970 | Sur mesure | 38 × 30 cm |
1969 | Nocturne | 89 × 116 cm |
1970 | Ksar-es-Souk | 116 × 89 cm |
1970 | Patate mystique | 100 × 81 cm |
1970 | Derrière la surface | 114 × 146 cm |
1970 | En équilibre | 81 × 100 cm |
1970 | Science-Fiction | 89 × 116 cm |
1970 | Jardin de la nuit | 73 × 92 cm |
1970 | Nuit d’un jongleur | 81 × 100 cm |
1970 | La menace | 89 × 116 cm |
1970 | Nature rouge | 89 × 116 cm |
1970 | Ballet mécanique | 162 × 130 cm |
1970 | Les fruits de l’imagination | 65 × 81 cm |
1970 | Foredada | 65 × 81 cm |
1970 | Réflexion faite | 65 × 81 cm |
1970 | Au-dessus d’une pierre | 81 × 100 cm |
1970 | Edirne | 146 × 195 cm |
1970 | Petite nature morte de plaisir | 38 × 46 cm |
1970 | Œil de dragon | 81 × 100 cm |
Collections publiques
[modifier | modifier le code]- Musée d'art et d'histoire de Genève (dont Milina, 1963, huile sur toile, 193, 5 x 130 cm et Devant le soleil, 1969, huile sur toile, 110 x 135 cm)
- Fonds municipal d'art contemporain de Genève (FMAC)
Expositions
[modifier | modifier le code]Sélection d'expositions personnelles
[modifier | modifier le code]- 1948-1951 : Galerie Moos, Genève
- 1951 : Salon d'automne, Paris
- 1951 : Guilde du livre, Lausanne
- 1956 Galerie l’Entracte, Lausanne
- 1956 : Musée de l’Athénée, Genève[12]
- 1959 : Galerie S. Bollag, Zurich
- 1959-1960 : Musée d'art moderne de la ville de Paris, Paris
- 1960 : Galerie Colette Allendy, Paris
- 1961 : Galerie Garabedian, Genève[13]
- 1962 : Galerie Marcelle Dupuis, Paris
- 1962 : Galerie de Beaune, Paris
- 1963 : Galerie Westing, Odensee
- 1964 : Galerie Palette Zürich
- 1966 : Galerie Moos, Genève[14]
- 1967 : Galerie Palette Zürich
- 1968 : Galerie Moos, Genève
- 1968 : Galerie M. Garabedian, Genève
- 1971 : Galerie Numaga, Neuchâtel
- 1971 : Galerie Moos, Genève
- 1975 : Galerie Engelberts, Genève
- 1978 : Galerie Engelberts, Genève
Sélection d'expositions collectives
[modifier | modifier le code]- 1949 : Salon de l’art libre, Palais des beaux-arts, Paris
- 1950 : Tailles et morsures, Musée de Romainmôtier
- 1952 : Bodjol, Liegme, Marino, Galerie Georges Moos, Genève
- 1953 : Quelques jeunes artistes romands, Galerie Georges Moos, Genève
- 1953 : IIe exposition international de Tokyo
- 1953-1954 : Die farbige Zeichnung, Graphische Sammlung der ETH, Zürich
- 1954 : Natures mortes helvétiques, Thunerhof, Thun
- 1955 : Jeunes Romands Kunsthalle de Berne
- 1957 : IIe exposition international de Tokyo
- 1957 : La peinture abstraite en Suisse, Kunstmuseum, Lucerne
- 1957 : Musée des beaux-arts, Neuchâtel
- 1958 : Moderne Wandmalerei der Schweiz, Kunstmuseum, Lucerne
- 1958 : Ungegenständliche Malerei in der Schweiz , Kongresshalle, Berlin
- 1959 : L'art abstrait, Musée des beaux-arts, Neuchâtel[15]
- 1959 : Salon des réalités nouvelles, Paris
- 1960 : Salon Comparaisons, Paris
- 1960 : 43 Junge Schweizer, Kunstmuseum, Saint-Gall
- 1960 : Comparaisons, peintures, sculptures, Kunstmuseum, Saint-Gall
- 1974 : Maison de la culture, Châlon-sur-Saône
- 1976 : Artistes genevois : Streiflichter auf die Genfer Kunstszene, Helmhaus, Zürich[16]
- 1978 : Beginn des Tachismus in der Schweiz, Kunsthaus de Zurich
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Liegme, Jean-François - SIK-ISEA Recherche », sur sikart.ch (consulté le ).
- « Liegme, Jean-François », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le ).
- (en) « Jean-François Liegme », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
- JF Liegme : Galerie Georges Moos, Genève, février-mars 1971, Genève, Galerie Moos, , 15 p.
- Jean-François Liegme, Genève, Musée d'art et d'histoire, , 95 p.
- « Jean-François Liegme : passion de vivre et passion de peindre », sur letempsarchives.ch, (consulté le ).
- « Deux pôles de la jeune peinture genevoise », sur letempsarchives.ch, (consulté le ).
- Échange d'email avec l'un des fils de Jean-François Liegme, Pascal Liengme, le 5 septembre 2017
- « Pour des artistes genevois », sur letempsarchives.ch, (consulté le ).
- « Hier, dans les nouvelles policliniques, une mosaïque de J.F. Liegme a été inaugurée », sur letempsarchives.ch, (consulté le ).
- « Art et architecture », sur letempsarchives.ch, (consulté le ).
- « Jean-François Liegme à l'Athénée », sur letempsarchives.ch, 17-18 mars 1956 (consulté le ).
- « Les arts à Genève : Jean-François Liegme », sur letempsarchives.ch, (consulté le ).
- « A Genève, révélation d'une oeuvre, Jean-François Liegme », sur letempsarchives.ch, 30 avril - 1er mai 1966 (consulté le ).
- « L'art "abstrait" au Musée de Neuchâtel », sur letempsarchives.ch, (consulté le ).
- « 18 artistes genevois à Zurich », sur letempsarchives.ch, (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Karine Tissot (dir.), Artistes à Genève : de 1400 à nos jours, Genève, L'APAGe : Notari, 2010, p. 372-373 (ISBN 9782940408153).
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, Paris, Gründ, 1999, Vol. 8, p. 652.
- (de) Künstler Lexikon der Schweiz XX. Jahrhundert, Frauenfeld, Huber, 1958-1967, Vol. 2, p. 578-579.
- (fr) Marcel Joray, Peintres suisses = Schweizer Maler, Neuchâtel, Ed. du Griffon, 1982, p. 162-163.
- Jérôme Baratelli, et al., Jean-François Liegme, Genève, Musée d’art et d’histoire, 1986.
- Sarah M. Clar-Boson, Jean-François Liegme : un artiste informel en dialogue avec la nature (1955-1964) (mémoire de licence lettres Genève), Genève, Faculté des Lettres, 1998.
- (de) Ungegenständliche Malerei in der Schweiz: Kongresshalle Berlin, 2. bis 27. April 1958, Berlin, Kongresshalle, 1958.
- J.-F. Liegme : "éléments" peintures 1963-65, du 21 avril au 7 mai 1966 : "nocturne" peintures 1965, du 10 mai au 28 mai 1966 (cat. exp.), Galerie Georges Moos, 2, Grand' Rue, Genève.
- J.-F. Liegme : l'Ile: temperas : Galerie Georges Moos, 2, Grand-Rue, Genève : les pins : lavis, tapisseries (cat. exp.) Galerie M. Garabedian, Genève, du 15 mars au 6 avril 1968.
- J.-F. Liegme (cat. exp.), Galerie Georges Moos, 12 Rue Diday, Genève, février-mars 1971 : Galerie Numaga, Auvernier, mai-juin 1971.
- J.-F. Liegme : monotypes (cat. exp.), Galerie Engelberts, Genève, mai-juin 1975.
- J.-F. Liegme : monotypes (cat. exp.), septembre - octobre 1975, Galerie Numaga, Auvernier, Neuchâtel.
- (fr + de) Artistes genevois : Streiflichter auf die Genfer Kunstszene : Ausstellung (cat. exp.), Helmhaus Zürich, 10.Januar-15.Februar 1976. – Zürich : Helmhaus, 1976.
- (de) Beginn des Tachismus in der Schweiz. Lyrische Abstraktion - Informel - Action Painting (cat. exp.), Kunsthaus Zürich, 26. Januar bis 12 März 1978 / Texte: Erika Billeter und Tina Grütter . – Zurich : Kunsthaus, 1978.
- Louis Perret, « La jeune gravure genevoise », dans : Revue romande, Genève, no 24 (1955), p. 14, 20.
- Pierre-Francis Schneeberger, « Portrait d’artiste : Jean-François Liegme », dans : Club des arts. Musées suisses, no 2 (1959), p. 9-12, 20.
- Henri Stierlin, « Jean-François Liegme », dans : Werk-Chronik, no 6 (1961), p. 9-12, 20.
- André Kuenzi, « A Genève, révélation d'une oeuvre. Jean-François Liegme », dans : Gazette de Lausanne, vol. 30, no 4 (mai 1966).
- « Jean-François Liegme : peindre, c'est participer au réel », dans : Journal de Genève, Genève, 21-22 mai 1966, p. 17 (lire en ligne).
- André Kuenzi, « Un peintre genevois. Jean-François Liegme. La nature et l'abstraction », dans : Radio TV. Je vois tout, 18 novembre 1971, p. 40-43.
- Jean-Luc Daval, « Galerie Moos: Liegme. Un lyrisme puissant », dans : Journal de Genève, 26 février 1971.
- Jura Brüschweiler, « Jean-François Liegme : passion de vivre et passion de peindre », dans : Journal de Genève, 13 août 1977.
- Jérôme Baratelli, « Jean-François Liegme », sur SIKART Dictionnaire sur l'art en Suisse, .
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Jean-François Liegme dans Collections en ligne du musée d'Art et d'Histoire de Genève.
- Collection du Fonds municipal d'art contemporain (FMAC).
- « Jean-François Liegme » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.