Jean-Guillaume-Augustin Cuvelier — Wikipédia
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Cuvelier (d) |
Surnom | Le Crébillon du mélodrame |
Pseudonyme | M. Cordelier |
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Distinction |
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Jean-Guillaume-Augustin Cuvelier[a], dit de Trie[b], né le à Boulogne-sur-Mer et mort le à Paris 5e, est un auteur dramatique français, surnommé « le Crébillon du mélodrame ».
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils de Jean François Cuvelier, négociant, garde d'artillerie des côtes du Boulonnais, et de Marie Jeanne Lheureux[1], Cuvelier a fait ses études au collège des Grassins. Matriculé avocat en parlement à Boulogne, le , il a été présenté par Gerlier, capitaine dans la garde nationale, député à Paris pour la fédération, . Demeuré dans la carrière militaire, il a pris sa retraite en 1811[3].
Il s'est ensuite consacré au théâtre, où il a été le rival de Pixérécourt. Il a produit, de 1793 à 1824, un très grand nombre de mélodrames, de drames, de pantomimes, etc., dont plusieurs ont connu un grand succès : ce nombre ne s'élève pas à moins de 110. On remarque entre autres la Fille sauvage, la Main de Fer, la Fille mendiante, Jean Sbogar, les Machabées, la Mort de Kleber.
Il a aussi composé des romans. Ses Nouvelles, contes, historiettes et mélanges en vers (1808, 2 vol.) comprennent un conte intitulé « L'Allée des soupirs ou les remparts de Boulogne »[3].
Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (26e division)[4].
Œuvres
[modifier | modifier le code]- : L'Officier cosaque, comédie en 1 acte mêlée de chants de Charles Dumonchau avec Luigi Gianella et Cuvelier, Théâtre de la Porte-Saint-Martin,
- : La Lanterne de Diogène, pantomime équestre, musique arrangée par Guillaume Navoigille. Création à l'ouverture du Cirque-Olympique le , Paris : Barba, 1808
- : Dieu, l'Honneur et les Dames, mélodrame, avec Théodore d'Hargeville
- : La Petite Nichon, ou la Petite Paysanne de la Moselle, petits tableaux en 1 action et 1 prologue de Pierre Villiers et Cuvelier, Théâtre de la Porte-Saint-Martin,
- : Le Vieux de la montagne, ou les Arabes du Liban, mélodrame en 3 actes en prose et à grand spectacle de Cuvelier, musique Alexandre Piccinni, ballet de Rhénon, Théâtre de la Porte-Saint-Martin,
- : Bélisaire, mélodrame en 3 actes et à grand spectacle de Cuvelier et Hubert tiré du roman de Madame de Genlis, musique Alexandre Piccinni, ballet de Hullin, théâtre de la Gaité,
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Le prénom « Antoine », couramment attribué par les biographes, émane d’une probable confusion avec Jean Marie Antoine Cuvelier, fils d’Adrien Cuvelier et Madeleine Fouchet, né le 16 janvier, dont le nom apparait dans le registre de baptême immédiatement après celui de son homonyme né de la veille. Augustin et Antoine ont, de surcroit, ont tous deux été baptisés le 17[1].
- Le surnom de Trie est le nom d’un fief qu’il possédait à Ambleteuse avant la Révolution[2]
Références
[modifier | modifier le code]- Acte paroissial de baptêmes de Boulogne-sur-Mer, « Cuvelier », sur Archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ), p. 419/1089.
- « Procès-verbal d’individualité », sur Base Léonore (consulté le ), p. 2.
- « Le Fort d'Ambleteuse », dans Société académique de l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer, Mémoires de la Société académique de l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer, t. 28, Paris, , 161 p. (lire en ligne).
- Registre journalier d'inhumation, 26 mai 1824, n° 493, vue 24/31.
Liens externes
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- Ressources relatives au spectacle :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :