Jean-Jacques Rousseau Levaillant — Wikipédia
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Jean-Jacques Rousseau Levaillant est un militaire et un naturaliste français né le à Paris, où il est mort le [1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Jean-Jacques Rousseau Levaillant est l’un des quatre fils de l’ornithologue François Levaillant (1753-1826), le seul qui manifeste un intérêt pour l’histoire naturelle. Il s’engage dans l’armée française durant les guerres napoléoniennes et prend part à la retraite de Russie, aux batailles de Lützen, de Bautzen et de Leipzig. Fait prisonnier à Dresde, il est détenu jusqu’à la fin de la guerre. Libéré, il participe presque aussitôt à la campagne d’Espagne de 1823 à 1828. En 1838, il part en Algérie où il reste dix ans.
Il commande alors le bataillon de la Mission d'exploration scientifique de l'Algérie et supervise la constitution de collections destinées au Muséum national d'histoire naturelle, pour lequel il récolte entre 1840 et 1842 un grand nombre d'insectes dans l'ouest de la région d'Oran[2]. On lui doit la description du bruant du Sahara en 1850[3] ainsi que deux autres oiseaux de la famille du faucon conservés au Muséum national d'histoire naturelle[4] (il fait don d'une gerbille champêtre le , no 377 du catalogue des mammifères du M.N.H.N). Il occupe alors le poste de commandant de place à Philippeville.
Fait officier de la Légion d'honneur en tant que chef de bataillon commandant de place en 1848[5], il prend sa retraite en 1854. Il résidait rue Bonaparte à Paris en 1877. Il est enterré près de son père à La Noue.
Amateur du jeu de dominos, Jean-Jacques Rousseau Levaillant appartenait au club parisien des Dominotiers, fondé vers 1838 par le sculpteur Dantan le Jeune, qui regroupait 70 personnalités de Paris et du Nord de la France passionnées par les dominos[6].
Jean-Jacques Rousseau Levaillant était le cousin germain de Caroline Aupick, mère de Charles Baudelaire ; il fut le seul, des fils Levaillant,à nouer des liens d'amitié[réf. nécessaire] avec le poète des Fleurs du Mal[7].
Il ne doit pas être confondu avec son frère Jean Levaillant (Cambrai 1790-Sézanne 1876), général de brigade et commandeur de la Légion d'honneur.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Base Léonore
- [Lucas 1849] H. Lucas, Exploration scientifique de l'Algérie pendant les années 1840, 1841, 1842. Histoire naturelle des animaux articulés, 2e partie : « Insectes », Paris, Arthus Bertrand / Imprimerie nationale, , 590 p., sur gallica (lire en ligne), p. 4, 5, 6, 8, 12, 13, 15, 20 et al..
- « Bruant du Sahara - Emberiza sahari (Levaillant, 1850) », sur avibase.bsc-eoc.org (consulté en ).
- « Falco belisarius Levaillant, 1850, specimen d'Algérie », sur science.mnhn.fr, Museum National d'Histoire Naturelle (consulté en ).
- « Dossier de Légion d'honneur de J.J.R. Levaillant », sur culture.gouv.fr (consulté en ).
- [Dinaux 1867] Arthur Dinaux, Les sociétés badines, bachiques, littéraires et chantantes, leur histoire et leurs travaux, vol. 1, Paris, Bachelin-Deflorenne, , sur gallica (lire en ligne), p. 236-238.
- Cf. Claude Pichois & Jean Ziegler, Baudelaire, Paris, Fayard, 1987, p. 129. Les auteurs citent J.J. R. Levaillant seulement comme visiteur du poète alors interne au lycée Louis-le-Grand.
Source
[modifier | modifier le code]- Barbara Mearns et Richard Mearns (1988). Biographies for Birdwatchers: The Lives of Those Commemorated in Western Palearctic Bird Names, Academic Press (Londres) : 490 p. (ISBN 0124874223)
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
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