Jean-Maurice Ripert — Wikipédia

Jean-Maurice Ripert, né le , est un diplomate français.

Fils de l'économiste et diplomate Jean Ripert, il est entré dans la carrière diplomatique en 1980. Il a été conseiller de cabinet auprès de plusieurs ministres socialistes, y compris les Premiers ministres Michel Rocard et Lionel Jospin.

Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris puis de l'ENA (École nationale d'administration), promotion Voltaire, en 1980[1].

Le , il est nommé au secrétariat des Affaires étrangères. D' à , il travaille au cabinet du ministre délégué, chargé de la coopération et du développement, Christian Nucci. De février à , il est conseiller technique au cabinet du ministre des affaires européennes Roland Dumas. En , puis de à , il est au conseiller technique au cabinet du ministre des relations extérieures Roland Dumas.

De 1986 à 1987, il est premier secrétaire à l'ambassade de France à Washington, puis deuxième conseiller à ce même poste de 1987 à 1988. De 1988 à 1990, il est chargé de mission au cabinet du Premier ministre Michel Rocard, puis conseiller technique (en 1990) et conseiller diplomatique (en 1991) à ce même poste. De 1991 à 1992, il est directeur de cabinet du secrétaire d'État à l'action humanitaire, Bernard Kouchner. De 1992 à 1993, il est conseiller auprès du ministre de la Santé et de l'Action humanitaire.

De 1993 à 1996, il est consul général à Los Angeles. De 1996 à 1997, il est directeur adjoint de la Direction des Nations unies et organisations internationales au ministère des affaires étrangères. De 1997 à 2000, il est Conseiller diplomatique au cabinet du Premier ministre Lionel Jospin. De à , il est ambassadeur de France à Athènes. En , il est directeur des Nations unies et organisations internationales au ministère des affaires étrangères. De 2005 à 2007, il est représentant permanent de la France auprès des Nations unies à Genève et des organisations internationales en Suisse. De 2007 à 2009, il est représentant permanent de la France auprès des Nations unies, à New York. Le , il est nommé envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU pour l'aide au Pakistan.

Le , il est nommé ambassadeur, chef de la délégation de l'Union européenne en Turquie, à Ankara[1]. Il est ensuite nommé en 2013 ambassadeur de France en fédération de Russie, puis en 2017 ambassadeur de France en Chine[1].

Il prend sa retraite le 23 août 2019.

Décorations et distinctions

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Le , il est élevé à la dignité d'Ambassadeur de France[2]

Publications

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Notes et références

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  1. a b c et d Isabelle Mandraud, « « Diplomatie de combats » : les Mémoires d’un ambassadeur en autocratie », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Décret du 8 septembre 2016 élevant à la dignité d'ambassadeur de France - M. Ripert (Jean-Maurice)
  3. François d’Alançon, « « Diplomatie de combats. Mémoires » de Jean-Maurice Ripert : pour des « valeurs humanistes » », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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