Jean-Philippe Fyot de La Marche — Wikipédia
Jean Philippe Fyot de La Marche | |
Titre | Marquis de La Marche |
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Autres titres | Comte de Bosjean |
Prédécesseur | Claude-Philippe Fyot de La Marche |
Successeur | Charles de Brosses |
Années de service | mardi 30 avril 1743 - avril 1772 |
Biographie | |
Naissance | Dijon, Bourgogne |
Décès | (à 49 ans) Dijon, Bourgogne |
Père | Claude-Philippe Fyot de La Marche |
Mère | Jeanne-Marguerite Baillet |
Conjoint | 1. Catherine de Berbis (1749) 2. Jeanne Perreney de Grosbois (1767) |
Enfants | sans postérité |
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Jean-Philippe Fyot, né à Dijon en 1723 et mort dans cette même ville en 1772, marquis de La Marche, comte de Bosjean, baron de Montpont, seigneur de Montjay (ou Mongey) était un magistrat français (au Parlement de Bourgogne).
Biographie
[modifier | modifier le code]Jean-Philippe Fyot de La Marche naît le lundi à Dijon. Il est le fils de Claude-Philippe Fyot de La Marche, premier président au Parlement de Bourgogne, et de Jeanne-Marguerite Baillet, fille d'un président à mortier de ce même parlement, Lazare Baillet.
Jean-Philippe Fyot est reçu conseiller au Parlement de Bourgogne à l'âge de 20 ans, le . Puis, à 22 ans, il devient président à mortier le . Le , il est fait premier président en reprenant la charge de son père.
En 1748, il devient le beau-frère d'Antoine-René de Voyer, marquis de Paulmy puis d’Argenson (1722-1787) par le mariage de sa sœur Suzanne Marguerite Fyot de La Marche (1731-1784).
Au mois de , il épouse Catherine de Berbis. Il se marie une seconde fois avec Jeanne Perreney de Grosbois, le . Il meurt sans postérité, à Dijon, le dimanche [1].
Très fastueux, il a confié la réalisation du château de Montmusard à Dijon à Charles De Wailly[2], et celle du château de Montjay (à Ménetreuil, 71) à Edme Verniquet.
Armoiries
[modifier | modifier le code]Ses armes sont : Écartelé aux 1 et 3 d'azur au chevron d'or accompagné de trois losanges du même, (qui sont Fyot) et aux 2 et 4 de sable, à trois bandes d'or (qui sont La Marche).
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Différences entre dessin et blasonnement : au 3, le dessin est bandé et non à trois bandes.
Publication
[modifier | modifier le code]- Mémoires de Monsieur de Berval[3].
Références
[modifier | modifier le code]- A.-S. Des Marches et Dardelet, Histoire du parlement de Bourgogne de 1733 à 1790 complétant les ouvrages de Palliot et de Petitot..., J. Dejussieu, (lire en ligne), p. 2-3
- Francis Salet, « Le château de Montmusard à Dijon », Bulletin Monumental, t. 145, no 4, , p. 409-410 (lire en ligne)
- « Jean-Philippe Fyot de La Marche (1723-1772) », sur BnF
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Biographie universelle (Michaud) ancienne et moderne, tome quinzième, 1856.
- M. de La Chenaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse, tome VI, 1773.