Jean-Pierre Leleux — Wikipédia

Jean-Pierre Leleux
Illustration.
Jean-Pierre Leleux en 2011.
Fonctions
Sénateur français

(11 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection 21 septembre 2008
Réélection 28 septembre 2014
Circonscription Alpes-Maritimes
Groupe politique LR
Maire de Grasse

(18 ans, 9 mois et 12 jours)
Prédécesseur Hervé de Fontmichel
Successeur Jérôme Viaud
Conseiller général des Alpes-Maritimes

(4 ans, 7 mois et 4 jours)
Circonscription Canton de Grasse-Nord
Prédécesseur Thierry Lautard
Successeur Jérôme Viaud

(11 ans, 4 mois et 13 jours)
Circonscription Canton de Grasse-Sud
Prédécesseur Hervé de Fontmichel
Successeur Jean-Raymond Vinciguerra
Biographie
Date de naissance (77 ans)
Lieu de naissance Gand (Belgique)
Nationalité Française
Parti politique UDF
MPF
DL
UMP
LR
Profession Enseignant en économie

Jean-Pierre Leleux, né le à Gand (Belgique), est un homme politique français.

Actuellement membre des Républicains, il est notamment sénateur des Alpes-Maritimes depuis 2008, maire de Grasse de 1995 à 2014 et président de la communauté d'agglomération Pôle Azur Provence de 2001 à 2013.

Il est Grassois depuis qu'il a quatre ans, âge auquel il est arrivé dans la capitale des parfums avec ses parents.

Après une carrière dans l'enseignement (il a notamment enseigné à l'École supérieure de management des entreprises (ESPEME) de Nice), il se lance dans la politique en 1983, et adhère au Parti républicain. La même année, il est élu conseiller municipal de Grasse sur la liste UDF d'Hervé de Fontmichel. Réélu en 1987 à ce poste, il devient adjoint au maire chargé de la Police municipale, de la circulation et des transports. Aux élections municipales de 1989, la majorité sortante est reconduite, et il devient deuxième adjoint au maire.

En 1989, Jean-Pierre Leleux est élu conseiller général des Alpes-Maritimes dans le canton de Grasse-Sud. Il sera réélu en 1992.

En 1991, il s'oppose au traité de Maastricht à l'occasion du référendum et rejoint la droite souverainiste de Philippe de Villiers sur les listes duquel il figurera aux élections européennes de 1994.

En 1995, en rupture avec Hervé de Fontmichel, il présente sa propre liste MPF à l'élection municipale, et emporte la mairie au deuxième tour avec 35,05 % des voix dans une quadrangulaire contre le maire sortant (UDF) Hervé de Fontmichel (12,97 %), Claude Leroux, candidat du RPR (28,47 %) et Claude Mayaffre, candidat du PCF (23,57 %).

En 1997, il se présente à l'élection législative. La droite part désunie : à sa candidature s'ajoutent celle de Michèle Tabarot, maire UDF-DL du Cannet et le RPR Pierre Bachelet, député sortant. Comme les deux autres, Jean-Pierre Leleux est battu dès le premier tour.

En 1998, il est candidat à sa propre succession aux élections cantonales dans le canton de Grasse-Sud. Mais il perd au second tour, dans une triangulaire en recueillant 36 % des voix contre le candidat des Verts Jean-Raymond Vinciguerra (37 %) et le FN Daniel Rioux (27 %).

En 2000, il réintègre la famille libérale en rejoignant Démocratie libérale.

Le 18 mars 2001, il est réélu maire de Grasse à la tête d'une coalition de la droite comprenant le RPR, DL, le MPF et le RPF avec 55,44 % des voix face au candidat de la gauche unie Georges Vassalo, ancien maire, et le divers droite Paul Fourquet, son ancien premier adjoint.

La même année, il est élu président du Pôle Azur Provence, la nouvelle communauté d'agglomération du Pays de Grasse.

En 2002, il est élu suppléant de Michèle Tabarot, députée (UMP).

En 2004, il gagne les élections cantonales dans le canton de Grasse-Nord, cette fois-ci contre le socialiste Thierry Lautard et le FN Jean-Marc Degioanni. Il est alors nommé vice-président du conseil général des Alpes-Maritimes chargé de la cohésion sociale et du renouvellement urbain.

Le , il est nommé chevalier de la Légion d'honneur pour ses « 33 années d'activités professionnelles, de services civils, militaires et de fonctions électives » et est décoré le 13 octobre par le ministre délégué à l'aménagement du territoire et président du conseil général des Alpes-Maritimes, Christian Estrosi.

En 2007, il est réélu suppléant de Michèle Tabarot, députée (UMP), dès le premier tour. La même année, il obtient la Marianne d'Or, le prix d'excellence des municipalités de France des mains de Christian Poncelet, président du Sénat.

En 2008, il est réélu maire de Grasse et devient le premier maire de l'histoire de la cité à être élu dès le premier tour. En juillet, il obtient la Marianne de Platine à l'occasion du 25e anniversaire de la Marianne d'Or. En septembre, il est investi par l'UMP pour être tête de liste de l'UMP-NC aux élections sénatoriales dans le département des Alpes-Maritimes. Le 21 septembre, sa liste décroche trois sièges sur cinq et il est élu sénateur[1]. Il a pris ses fonctions le et démissionne de son mandat de conseiller général de Grasse-Nord pour cause de cumul de mandat.

En , il annonce qu'il ne sera pas candidat aux élections municipales de 2014, pour ne pas à avoir à quitter son poste de sénateur en 2017, lorsque la loi portant sur le non-cumul des mandats sera effective[2]. Il est réélu sénateur le 28 septembre 2014 sur une liste divers droite qu'il conduit, ayant été écarté de la liste officielle de l'UMP[3].

Il soutient François Fillon pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016.

Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel est élu le président du parti[4].

Jean-Pierre Leleux a été choisi par la ministre de la Culture pour siéger à la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture (CNPA) avec Jacqueline Dubois, députée LREM de la Dordogne, en qualité de représentante de l'Assemblée nationale [5]. Il a été nommé président de la commission par arrêté ministériel le [6].

Récapitulatif des mandats

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Notes et références

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  1. Élections sénatoriales de 2008 - Résultats dans les Alpes-Maritimes
  2. « Le maire UMP de Grasse ne se représente pas », in Le Figaro, mercredi 23 octobre 2013, page 6.
  3. « Sénatoriales: Jean-Pierre Leleux dévoile sa liste et joue la ruralité », Nice-Matin, 6 septembre 2014.
  4. Ludovic Vigogne, « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », lopinion.fr, 11 octobre 2017.
  5. Patrimoine Environnement, n°6, janvier 2018, p. 3.
  6. Arrêté du 28 novembre 2017 portant nomination du président de la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture JORF n°0281 du 2 décembre 2017 texte n° 56 NOR: MICC1731953A

Liens externes

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