Jean Baptiste Crétin — Wikipédia
Jean Baptiste Crétin | ||
Naissance | à Besançon (Doubs) | |
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Décès | (à 70 ans) Trie-Château (Oise) | |
Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1782 – 1814 | |
Distinctions | Officier de la Légion d’honneur | |
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Jean Baptiste Crétin, né le à Besançon (Doubs), mort le à Trie-Château (Oise), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
États de service
[modifier | modifier le code]Il entre en service le , comme soldat au régiment Royal-La Marine, il devient caporal le , sergent le , sergent fourrier de grenadiers le , et sergent-major le . En 1792 et 1793, il fait les campagnes en Amérique, et il obtient le grade d’adjudant sous-officier le , celui de sous-lieutenant le suivant, et celui de lieutenant le .
De retour en France, il est envoyé à l’armée de l’Ouest, où il fait toutes les guerres de l’an II à l’an V. Il reçoit son brevet de capitaine le , et de l’an VI à l’an IX, il est affecté à l’armée du Rhin. Il est blessé d’un coup de feu au genou gauche, au combat de Salzbourg, et il est nommé chef de bataillon le , au 1er bataillon de la Seine, incorporé le , dans la 4e demi-brigade de ligne, devenue 4e régiment d'infanterie de ligne en 1803. Affecté au camp de Saint-Omer, il passe major le , au 57e régiment d’infanterie de ligne, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .
De l’an XIV à 1806, il se trouve à l’armée de réserve, et le , il rejoint la Grande Armée pour la campagne de Pologne. Le , il est envoyé à l’armée d’Espagne, et il se signale le , sous les murs de Saragosse, où il est blessé d’un coup de feu à l’épaule gauche. Le suivant, il est promu colonel du 119e régiment d’infanterie de ligne, et il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le .
Le , il combat à la bataille des Arapiles, il a un cheval tué sous lui et il reçoit une nouvelle blessure à la jambe gauche. Proposé pour une mise à la retraite le , il reçoit cependant l’ordre en novembre suivant, d’aller prendre le commandement du département du Haut-Rhin, qu’il conserve jusqu’à l’entrée des ennemis sur le territoire français. Le , il passe au commandement de la place d’Amiens, et lors de la première Restauration, il est définitivement mis à la retraite.
Il meurt le , à Trie-Château.
Sources
[modifier | modifier le code]- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 319.
- « Cote LH/628/45 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 3.
- Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de Napoléon, S.P.M., , 978 p. (ISBN 978-2-296-53887-0, lire en ligne)