Jean Castela — Wikipédia

Jean Castela
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Majoral du Félibrige
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Jean Castela est un poète occitan, félibrige du Tarn, né à Albefeuille-Lagarde le , et mort à Piquecos le .

Le père de Jean Castela, Antoine Castela (1798-1851), marié en 1826 avec Françoise Latreille (1808-1871), était meunier à Albefeuille-Lagarde au moulin de Lagarde qu'il a quitté quelques mois après la naissance de son fils pour s'installer au moulin de Saint-Pierre de Campredon, à Montastruc. Il a une sœur, Marguerite Castela, née à Montastruc en 1831. Après avoir suivi les cours d'une école du village à partir de 5 ans, il est entré au collège de Montauban en 1840 où il remporte des premiers prix en 1842 et 1843. Il a quitté le collège à l'âge de 15 ans premier de sa classe.

Son père l'a embauché comme « farinèl », apprenti meunier. Il commence à écrire des poésies en patois. À 21 ans, son poème Suzoun, est lu à l'Académie de Montauban, en 1849. Il publie son premier recueil de poésies, Mous Farinals, en patois, l'occitan, l'année suivante. Son père meurt alors que Jean Castela a 22 ans. Après la mort du propriétaire du moulin, le personnel du moulin est changé et Jean Castela se retrouve sans emploi. Il s'installe dans un petit bien de famille aux Vernhières, à Vazerac. Il se marie le avec Catherine Saint Jean (1837-1906) dont il a eu deux enfants, Eugène Antoine Castela, né en 1857, et Marie Marguerite Castela, née 1861[1].

En 1861, sur le conseil d'un ami, il passe le brevet et devient instituteur. Ayant réussi, il est nommé instituteur à Lalande (Goudourville, près de Valence-d'Agen), puis à Albias, et en 1866 à L'Honor-de-Cos. Il continue d'écrire des poèmes en occitan.

En 1869, ses doigts s'étant ankylosés, il abandonne son métier d'instituteur. Il devient régisseur du moulin de Loubejac. Il y reste jusqu'en 1886. Il se retire ensuite auprès de sa fille et son gendre à Piquecos où il meurt le .

En 1877, il est accueilli comme membre associé, « non-résident », de l'Académie de Montauban. Il est alors vice-syndic de la Maintenance d'Aquitaine[2]. Il prononce un discours à l'assemblée des félibres de Toulouse, . Il participe à la félibrée de Toulouse du . Il organise la félibrée de Montauban en 1881.

Jean Castela est un des sept fondateurs[3] de l'« Escolo carsinolo » de Montauban[4], le . Il est nommé cabiscol d'honneur, félibre majoral[5].

Publications

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  • (oc) Mous Farinals, pouesios patouésos, Montauban, Imprimerie de Forestié neveu, , 206 p.
  • (oc) Mous Farinals, pouesios patouésos, Montauban, Imprimerie de Forestié neveu, , 230 p.
  • (oc) Caoussado, Montauban, Imprimerie de Forestié neveu, , 3 p.
  • Mous Cinquanto Ans, pouème... siéguit d'un aoutre Pugnat de farinals, Montauban, Imprimerie de Forestié, , p. 111
  • (oc) Cent Fablos imitados de La Fountèno amb' un pessuc de farinals, Montauban, :A. Bousquet, , X-261 p.
  • (oc) Jean Castela et Édouard Forestié (Biographie), Resto de farinals e balajun. Pregarios d'un farinel. Un Bri de proso, Montauban, Imprimerie de Forestié père et fils, , XIV-68 p.

Notes et références

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  1. Geneanet : Jean Castela
  2. Frédéric Mistral a fondé le Félibrige en 1854 avec sept maintenances : Provence, Auvergne, Limousin, Languedoc, Gascogne-Béarn, Guyennne-Périgord, Aquitaine.
  3. Augustin Quercy, abbé Cassagne, Jean Castela, Édouard Forestié, Paul de Froment de Beaurepaire (1872-1914), Hippolyte Lacombe, A. Lafoux, Antonin Perbosc, M. Pradel.
  4. Académie de Monatuban : L'Escolo Carsinolo
  5. « Chronique 1895 », La Revue félibréenne, t. 12,‎ , p. 134 (lire en ligne)

Bibliographie

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  • Édouard Forestié, « Notice biographique sur Jean Castéla, poète patois du Quercy », Recueil de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Tarn-et-Garonne. Année 1906, 2e série, t. 22,‎ , p. 55-69 (lire en ligne)
  • Norbert Sabatié, « L'Escolo Carsinolo, à partir de la correspondance inédite reçue par Jean Castela », Recueil de l'Académie de Montauban (sciences, belles-lettres, arts, encouragement au bien), nouvelle série, t. 14,‎ , p. 145-155 (lire en ligne)

Annexes connexes

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Liens externes

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