Jean George Auriol — Wikipédia
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Jean-Georges Huyot, dit Jean George Auriol[1], est un critique de cinéma et scénariste français né le dans le 18e arrondissement de Paris et mort le à Chartres[2].
Il est le fils du poète et illustrateur Jean-Georges Huyot dit George Auriol (1863-1938).
Biographie
[modifier | modifier le code]Jean George Auriol fonde en 1928 la revue mensuelle Du cinéma qui devient en (no 4) la Revue du cinéma[3]. Vingt-neuf numéros sont publiés, avec au sommaire André Gide, Marcel Aymé, Robert Aron, Jacques Brunius, Louis Chavance, Paul Gilson... Mais la revue s'arrête en 1932. Auriol devient alors scénariste, notamment pour Marcel L'Herbier[4].
La Revue du cinéma reparaît en 1946 chez Gallimard, toujours sous la direction d'Auriol, avec entre autres André Bazin et Jacques Doniol-Valcroze. Sa publication cesse définitivement en , avec le no 20. En 1951, plusieurs de ses anciens collaborateurs, emmenés par Jacques Doniol-Valcroze, créent les Cahiers du cinéma, revue dédiée à la mémoire d'Auriol mort dans un accident de voiture l'année précédente[5].
C'est lui qui a défini le cinéma comme "l'art de faire faire de jolies choses à de jolies femmes"[6], une formule reprise par François Truffaut (à qui on l'attribue souvent par erreur).
Filmographie
[modifier | modifier le code](en tant que scénariste)
- 1933 : Le Fakir du Grand Hôtel de Pierre Billon
- 1933 : L'Épervier de Marcel L'Herbier
- 1934 : Les Filles de la concierge de Jacques Tourneur
- 1934 : Lac aux dames de Marc Allégret
- 1935 : Divine de Max Ophüls (découpage)
- 1937 : Forfaiture de Marcel L'Herbier
- 1938 : Adrienne Lecouvreur de Marcel L'Herbier
- 1938 : Terre de feu de Marcel L'Herbier
- 1939 : Terra di fuoco de Giorgio Ferroni et Marcel L'Herbier - version italienne du précédent
- 1939 : Angélica de Jean Choux
- 1939 : Napoli che non muore d'Amleto Palermi
- 1940 : Validità giorni dieci de Camillo Mastrocinque
- 1943 : L'Honorable Catherine de Marcel L'Herbier
- 1943 : L'Homme sans nom de Léon Mathot
- 1944 : Le Carrefour des enfants perdus de Léo Joannon
- 1948 : Une grande fille toute simple de Jacques Manuel
- 1949 : Fabiola d'Alessandro Blasetti
- 1950 : Ce siècle a cinquante ans de Denise Tual (commentaire)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Orthographié sans « s » ni trait d'union selon sa volonté, d'après Lucien Logette, « Jean George Auriol ou l'Oublié majuscule », La Lettre du syndicat de la critique de cinéma no 39, novembre 2011, p.24.
- Archives de Paris 18e, acte de naissance no 155, année 1907 (page 27/31) (avec mentions marginales de mariages et de décès)
- Bernadette Plot, Un manifeste pour le cinéma : Les Normes culturelles en question dans la première “Revue du cinéma”, L'Harmattan, Paris, 1996.
- Sommaires de la Revue du cinéma de décembre 1928 à février 1931 sur calindex.eu.
- Sommaires de la Revue du cinéma d'octobre 1946 à l'automne 1949 sur calindex.eu.
- Article de l'encyclopédie Universalis
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Claude Autant-Lara, Jean-Paul Le Chanois, « Notre ami Jean George Auriol », L'Écran français, no 250, , p. 3
- Jérôme Prieur, « À travers La Revue du Cinéma », La Nouvelle Revue Française, no 330, juillet- (ISBN 2070219836)
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- La Revue du cinéma sur cineressources.net