Jean Louis André Bourbier — Wikipédia
Jean Louis André Bourbier | ||
Naissance | Marle, Aisne | |
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Décès | (à 33 ans) Landsberg (Prusse-Orientale) Mort au combat | |
Origine | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1790 – 1807 | |
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Jean Louis André Bourbier, né le à Marle, Aisne, mort le à Landsberg (Prusse-Orientale), est un colonel français de la Révolution et de l’Empire.
Il est le fils de Pierre Louis Bourbier, marchand, et de Cécile Catherine Durand.
États de service
[modifier | modifier le code]Après son engagement dans la Garde Nationale de Marle le , il est nommé sous-lieutenant au 5e régiment de dragons le et rejoint l'armée du Nord (1792-1793).
Lieutenant le , il fait campagne aux armées des Ardennes, de Sambre et Meuse (1794-1795) et d'Italie (1796-1797). Capitaine le , il devient chef d'escadron au 5e dragons le , et il obtient son brevet de major au 10e régiment de dragons le .
Admis comme chef d'escadron aux chasseurs à cheval de la Garde impériale le , il est fait chevalier de la Légion d'honneur[réf. souhaitée] le suivant. Employé au camp de Boulogne, il participe à la campagne de 1805 et à la brillante charge fournie par ce corps à la bataille d'Austerlitz le .
Il est promu colonel du 11e régiment de dragons le à l'âge de 32 ans et 12 ans après son entrée au service, prenant part en cette qualité aux campagnes de 1806 et de 1807 contre la Prusse et la Russie.
Il est grièvement blessé à la Bataille d'Eylau le , et il meurt à Landsberg (Prusse orientale) le suivant. Une ruelle de Marle porte le nom de Bourbier. Il habitait la maison située derrière la mairie actuelle.
Sources
[modifier | modifier le code]- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 611.
- Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 258.