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Jean Sarrail
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| Nom de naissance | Jean Louis Marie Sarrail |
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Jean Sarrail, né le à Toulouse (Haute-Garonne) et mort le à Istres (Bouches-du-Rhône), est un aviateur français, pilote de guerre durant la Seconde Guerre mondiale et pilote d'essai après-guerre.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jean Sarrail naît le à Toulouse (Haute-Garonne). Il passe son enfance et son adolescence à Prades (Pyrénées-Orientales) et participe à l'équipe de rugby de 1936 à 1937.
Durant sa carrière de pilote, qui couvre la période 1937-1966 :
- il totalise 6 600 heures de vol.
- il effectue 213 missions de combat.
- il pilote 184 types d’appareils, parmi lesquels 113 pour essais (hors période 1958-1966)[1] dont 70 prototypes.
- Quelques types d’appareils : [1] : Caudron C.270 Luciole. — [2] : Caudron Simoun. — [3] : Morane-Saulnier MS.230. — [4] : North American NAA-57. — [5] : Caudron Goéland. — [6] : Morane-Saulnier MS.225. — [7] : Dewoitine D.501. — [8] : Nord 1202. — [9] : Nord 1203. — [10] : Nord 1204 Norécrin. — [11] : Lignel 46. — [12] : Nord 2000. — [13] : SA 103. — [14] : Morane-Saulnier MS.472. — [15] : Messerschmitt 262. — [16] : Spitfire IX. — [17] : SO.6000 Triton [2]. — [18] : biplan Stampe. — [19] : Morane-Saulnier MS.472. — [20] : Vampire. — [21] : Morane-Saulnier 730-01 Alcyon. — [22] : NC.1071. — [23] : Dassault MD 450 Ouragan. — [24] : Espadon. — [25] : NC.1080. — [26] : N 2200. — [27] : Vampire Mk 5. — [28] : Leduc 010. — [29] : Leduc 016. — [30] : Leduc 021. — [31] : Leduc 022. — [32] : Mirage IIIC.
- il est victime de 18 accidents. Le plus grave est celui du , où il doit s'éjecter en vol de son Mirage IIIC, l'avion s'écrasant en plein milieu de la ville de Fos-sur-Mer, sans provoquer de victime, lui-même étant secouru en mer plus d'une heure plus tard.
Sa carrière est ponctuée par les étapes suivantes [3]. Quelques types d’appareils sont indiqués entre crochets selon le code ci-dessus.
- : Brevet d’aptitude de pilote d’avions de tourisme (2e degré, brevet no 7690), après un voyage de plus de 300 km en solo (Perpignan-Nîmes-Avignon-Marignane-Montpellier-Perpignan) sur [1].
- : Brevet de pilote militaire, après quatre heures en double sur [2].
- : fin de stage. Nîmes-Courbessac, Issoudun, Châteauroux, Avord. Appareils : [3] à [7].
- Seconde Guerre mondiale : pilote de chasse.
- Drôle de guerre : centre d’instruction de chasse (Avord, Montpellier-Fréjorgues, Lézignan).
- : Afrique française du Nord, escadron d’entraînement.
- : pilote de guerre, groupe de chasse I/3.
- : Corse. Protection d’Ajaccio, résorption de la poche de Bastia.
- : École de chasse, Meknès.
- : Groupe I/7 de la première escadre de chasse. Basé à Calvi, puis Lyon-Bron, Dijon, Luxeuil.
- : Oberriexingen. Puis instructeur à Tours.
- : embarquement pour l’Indochine française.
- : Retour en France.
- : le 28, il est l'une des dernières personnes à avoir vu vivant le général Leclerc, peu avant son décollage d'Oran à destination de Colomb-Béchar.
- : CEV de Brétigny-sur-Orge, début de formation de pilote d'essai. Appareils : [8] à [16].
- 1949 : [17] à [21]. Le , il assiste à la présentation du Leduc 010-01 par le constructeur devant les autorités.
- 1950 : [22] à [26].
- : détachement auprès de l’équipe d’essais Leduc. [27] à [29].
- : recruté par René Leduc pour succéder à Jean Gonord. Avec Yvan Littolff, il pilote tous les Leduc. [28] à [31].
- : pilote du Leduc 022 lors d’un essai au sol. Ce sera le dernier essai des Leduc, car le programme est arrêté en .
- 1958 : retour au CEV. [32].
- 1966 : perte de l’aptitude au vol.
- Jean Sarrail meurt le à Istres (Bouches-du-Rhône)[4].
Publications
[modifier | modifier le code]- « La Saga Leduc », in Pégase, revue de l’Association des Amis du Musée de l’Air :
- 1re partie, Le Leduc 010, no 87, ;
- 2e partie, Les Leduc 021 et 022, no 88, .
- Jean Gonord nous a quittés, article dans « Les Ailes brisées », bulletin no 1, 64e année, .
- Articles dans « Pionniers, revue aéronautique » :
- Adieu l’Ami, allocution prononcée aux obsèques d’Yvan Littolff, no 108, .
- Histoire d’œufs, no 113, .
- Les Mousquetaires du Leduc, no 116, .
- Témoignage d’un jeune pilote de chasse en , no 131, .
Distinctions
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Chevalier de la Légion d'Honneur (),
Commandeur de la Légion d'Honneur ()
Grand Officier de l'Ordre national du Mérite- Académie de l'air et de l'espace : membre d’honneur.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Source : Science et Vie, no 474, mars 1957
- Sur le SO.6000 Triton, premier avion à réaction français, Jean Sarrail effectua 19 vols d’essai. (Voir « La Saga Leduc »).
- Bernard Bacquié.
- Gil Roy, « Décès de Jean Sarrail, pilote d’essais », sur Aerobuzz.fr, .
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Les références sont données dans l’ordre chronologique des dates de parution.
- Jacques Noetinger, « Jean SARRAIL, la ténacité courageuse », Air & Cosmos, no 867, (lire en ligne).
- Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, Paris, Tallandier, , 1129 p. (ISBN 2-84734-060-2), p. 947-948.
- Bernard Bacquié et Jean Sarrail, Envols vers l'inconnu, Éditions Latérales, , (ISBN 978-2-9534507-3-6).
- Sylvain Pignol, « Jean Sarrail, un pilote d’essai entré dans la légende », La Provence, .
