Jean Soulairol — Wikipédia

Jean Soulairol
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Jean Soulairol, né le à Saint-Gervais-sur-Mare dans l'Hérault et mort le à Versailles, est un poète, journaliste et essayiste français du XXe siècle.

Jean Marie Joseph Soulairol, né le à Saint-Gervais-sur-Mare, est le fils de Eugène Soulairol (né vers 1863), notaire et d'Amélie Canmas (née vers 1866)[1]. Il épouse Jeanne Marie Ernestine Lobbé, agrégée, professeur de philosophie[2], le 1er août 1938 à Sèvres.

Sa fiche matricule n°664, dans la classe de 1912, indique qu'il a été exempté du service militaire pour faiblesse et bronchite spécifique. Cette situation est maintenue au début de la Première Guerre mondiale. En mai 1917, il est incorporé au 96e régiment d'infanterie aux services auxiliaires[3].

Il est décrit devant l'Académie de Nîmes par le bâtonnier Lacombe comme ayant fait son Droit à Montpellier et commencé sa carrière dans la presse locale. Installé à Paris après la guerre, il est collaborateur du Correspondant, de la Revue des Jeunes, rédacteur à l'Aube du billet quotidien La pensée et la vie et de chroniques littéraires hebdomadaires dans La Vie catholique. Pour ses qualités, il « fut hautement apprécié par Mauriac, Jean Guitton, Mondor, Léon Bérard, Montherlant. On a grand profit à s'approcher de Valéry, de Mistral et de Jammes en compagnie de Soulairol, dont le coeur vivant et la plume frémissante laissent transparaître la Joie et la Paix franciscaines »[4].

En 1939, Il publie Préludes à l'amour, un recueil de poésie qui reçoit une critique élogieuse[5] et lui vaut le prix Claire-Virenque.

Percuté par un automobiliste le 29 avril 1959 à Sèvres, Jean Soulairol est transporté à l'hôpital de Versailles[6] où il meurt le . Le journaliste Maurice Carité qui l'a bien connu lui rend hommage dans les feuillets mensuels de l'Amitié Charles Péguy[7].

  • La Poésie française aux pays d'Oc, 1921
  • Préludes à l'amour, 1939
  • Humanité de Mistral, 1941
  • À la recherche de l'âme, 1941[8]
  • Charles de Gaulle, le libérateur, l'homme, l'oeuvre, 1945[9]
  • Paul Valéry, 1953[10]

Distinctions

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Hommages et postérité

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  • Une rue de Béziers est nommée d'après Jean Soulairol.

Bibliographie

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  • Jean Soulairol (1892-1959), Témoignages, hommages, inédits, Editions Franciscaines, [14]

Références

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  1. « 5 MI 73/14 - Naissances 5 MI 73/14 - 1883-1892 », sur Archives départementales de l'Hérault, p. 90
  2. « L'Ouest-Éclair », sur Gallica, , p. 5
  3. « 1 R 1257 - Matricules 501 à 750 - Classe 1912 : Soulairol - Matricule 664 », sur Archives départementales de l'Hérault, p. 225-227
  4. texte, « Mémoires de l'Académie de Nîmes », sur Gallica, , p. 160
  5. « La Vie intellectuelle », sur Gallica, , p. 152-153
  6. « Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers », sur Gallica, , p. 74
  7. L'Amitié Charles Péguy Maurice Carité, « Le souvenir de Jean Soulairol », sur Gallica, , p. 24-25
  8. À la recherche de l'âme, (lire en ligne)
  9. Charles de Gaulle : le libérateur, l'homme, l'oeuvre / Jean Soulairol, (lire en ligne)
  10. Jean Soulairol (1892-1959), Paul Valéry, Paris, (lire en ligne)
  11. « Le Petit démocrate de Saint-Denis et de la région », sur Gallica, , p. 3
  12. « Jean SOULAIROL | Académie française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le )
  13. « Jean SOULAIROL | Académie française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le )
  14. Jean Soulairol (1892-1959). Témoignages, hommages, inédits, Éditions franciscaines (impr. M. Dauer), (lire en ligne)

Liens externes

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