Jiji shimpō — Wikipédia

Jiji shimpō
時事新報
Image illustrative de l’article Jiji shimpō
Une page d'une édition de

Pays Drapeau du Japon Japon
Langue Japonais
Périodicité Quotidien
Genre Généraliste
Date de fondation 1882
Date du dernier numéro 1936
Ville d’édition Tokyo

Le Jiji shimpō (時事新報, Jiji shinpō?), est un journal de langue japonaise fondé à l'ère Meiji (1868 - 1912) par l'intellectuel Fukuzawa Yukichi.

L'histoire de ce quotidien est peu documentée du fait notamment des dégâts occasionnés dans les locaux du journal par le séisme de Kantō de 1923[1].

Au début des années 1870, Fukuzawa Yukichi, fondateur de l'université Keiō, renonce à adopter un statut de samouraï et décline l'offre du gouvernement de Meiji, issu de la révolution du même nom, de rejoindre ses rangs[2]. Il préfère se consacrer à la mission éducatrice qu'il s'est assignée. Il s'engage dans la promotion des valeurs de la science et de l'esprit d'indépendance[2]. Afin de soutenir son projet, il lance, en 1882, un nouveau journal qu'il baptise « Jiji shimpō » (littéralement : « journal de l'actualité »)[1]. La toute première édition de sa publication de presse sort le et devient immédiatement le concurrent du Tokyo Nichi Nichi Shimbun et du Yomiuri shinbun, deux quotiens déjà bien installés dans le paysage de la presse nationale[1]. Fukuzawa est rapidement soupçonné de vouloir créer un nouveau parti politique. À l'époque, de nombreux journaux affichent dans leurs colonnes l'idéologie d'une mouvance politique active dans le pays. C'est le cas, par exemple, du Jū Shimbun (ja), organe de presse du parti libéral du Japon fondé par Itagaki Taisuke, une figure emblématique du libéralisme du Japon de l'ère Meiji, et du Hōchi Shimbun (ja) lié à Ōkuma Shigenobu, fondateur de l'université Waseda. Mais il dissipe rapidement ces soupçons, en affirmant l'indépendance de son journal et en proclamant le credo de son action, exposé dans son essai Bunmeiron no Gairyaku : promouvoir la « civilisation », c'est-à-dire l’approfondissement de la connaissance et de l’éducation[1].

Fin de parution

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Le Jiji shimpō paraît pour la dernière fois fin 1936, après plus de cinquante ans de parution[1].

Notes et références

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  1. a b c d et e (ja) Tokura Takeyuki, « 時事新報史 » [« Histoire du Jiji shimpō »], sur www.keio-up.co.jp, Keio University Press (consulté le ).
  2. a et b (en) Janet Hunter, Concise Dictionary of Modern Japanese History [« Dictinnaire compact de l'histoire moderne du Japon »], Berkeley, University of California Press, , 347 p. (ISBN 978-0-520-04557-6 et 0520045572, OCLC 8805914, lire en ligne), p. 47.

À voir aussi

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Articles connexes

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