Joëlle Kuntz — Wikipédia

Joëlle Kuntz
Image illustrative de l’article Joëlle Kuntz
Joëlle Kuntz en 2010

Naissance (78 ans)
Uznach (Suisse)
Nationalité Suisse France
Profession Journaliste
Autres activités Écrivaine
Années d'activité 1971 à ce jour
Distinctions honorifiques Chevalière en 2010
Médias actuels
Pays Suisse
Média Presse écrite
Fonction principale Chroniqueuse
Historique
Presse écrite Le Temps

Joëlle Kuntz, née à Uznach, dans le canton de Saint-Gall, en Suisse, le , est une journaliste et écrivaine franco-suisse, chroniqueuse au quotidien suisse romand Le Temps et membre du Conseil de fondation de l'Institut de hautes études internationales et du développement à Genève[1].

Licenciée en géographie de l'Université de Genève en 1967, elle fait son stage de journaliste au Courrier de Genève. Elle devient ensuite correspondante de la Feuille d'Avis de Lausanne[2], l’ancien 24 heures, pour Genève et l’ONU.

Elle participe en même temps, avec une douzaine d’amis politiques de la place, à la création d’un journal, Tout Va Bien[3], d’abord mensuel, puis hebdomadaire, qui se veut libre et indépendant. Le titre restera pendant plus de dix ans un rendez-vous de gauche en Suisse romande.

Fin , Joëlle Kuntz se rend à Lisbonne où vient d’éclater la «Révolution des Œillets ». Correspondante de la Radio suisse romande, de L’Impartial (Neuchâtel) de La Liberté (Fribourg) puis du Quotidien de Paris, elle reste dans ce pays pendant les deux ans et demi durant lesquels il se débarrasse de sa dictature, se sépare de ses colonies africaines et se rebâtit une identité européenne.

Elle écrit Le Portugal, les fusils et les urnes, aux éditions Denoël en 1975. À l’automne 1976, elle entre à la rédaction du Quotidien de Paris, dans le service étranger, avec la responsabilité du domaine européen, puis, un an plus tard au Matin de Paris. Elle couvre les pays de la « Communauté » et leur antenne commune, Bruxelles.

En 1982, elle rejoint L’Hebdo, qui vient d’être créé à Lausanne, puis dès 1986, la Télévision suisse romande, dont elle dirige à partir de 1988 le service international. Elle se familiarise avec la représentation visuelle de l’information et avec tous les problèmes liés à la puissance de l’image. Elle quitte ce média en 1991 pour Le Nouveau Quotidien, fondé par le groupe suisse romand Edipresse et le journaliste Jacques Pilet. Elle y devient rédactrice en chef adjointe jusqu’à sa fusion, en 1998, avec le Journal de Genève dans un nouveau titre, Le Temps, dont elle dirigera les pages Opinions jusqu'à sa retraite en 2010.

Elle écrit des chroniques politiques ou historiques, principalement dans Le Temps, ainsi que des ouvrages historiques.

Vie privée

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Joëlle Kuntz est mariée avec Dan Gallin[4], secrétaire général de l’Union internationale des travailleurs de l'alimentaire (UITA).

Autres activités

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Joëlle Kuntz a été consultante pour la création d'une série de vingt épisodes de télévision sur l'histoire suisse, « En direct de notre passé », en 2011 et 2012[5].

Publications

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  • Portugal. Les fusils et les urnes, Éditions Denoël, 1975.
  • L'agrandissement, divertimento, Éditions Campiche, 1993.
  • Adieu à Terminus. Réflexion sur les frontières d'un monde globalisé, Hachette-Littérature, 2004.
  • L'histoire suisse en un clin d'œil, préface de Jean-François Bergier, Éditions Zoé et Le Temps éditions, 2006.
  • Genève, histoire d'une vocation internationale, Éditions Zoé, 2010
  • La Suisse ou le génie de la dépendance, Éditions Zoé, 2013
  • International Geneva: 100 Years of Architecture, Éditions Slatkine, 2017

Distinctions

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Notes et références

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Liens externes

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