Johann Jakob Schweppe — Wikipédia
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle | Johann Jacob Schweppe |
Nationalités | République de Genève (à partir de ) Électorat de Hesse |
Activités |
Johann Jakob Schweppe, né le à Witzenhausen en Hesse-Cassel et mort le au Petit-Saconnex, est un horloger et orfèvre hessois qui s'installa en 1766 à Genève comme joaillier[1],[2]. S'appuyant sur les travaux du pasteur et chimiste britannique Joseph Priestley, il invente à la fin du XVIIIe siècle un procédé permettant de dissoudre du dioxyde de carbone dans l'eau afin d'en faire une boisson gazeuse[2]. Il dépose un brevet en 1783, qui concerne alors un breuvage aux vertus médicinales.
Après 1783, il transforme le domaine rural des Petits-Crêts, au Grand-Saconnex en résidence bourgeoise, dont il fait sa demeure. En 1790, il fonde à Genève avec Nicolas Paul, Henri-Albert Gosse et William Belcombe une fabrique d'eaux minérales artificielles[1]. Deux ans plus tard, il part pour Londres, où il installe une succursale à Drury Lane, mais qui est gérée de manière indépendante et fait rapidement fortune[3]. Le slogan de l'entreprise Schweppes est depuis lors « Soft Drink Manufactures Schweppes Ltd. London. Famous since 1783 ». En 1799, Schweppe vend ses parts de la société à ses associés et prend sa retraite.
Il rentre à Genève, au Grand-Saconnex, où il a fait transformer en maison bourgeoise le domaine rural des Petits Crêts[4]. L'enlèvement de sa fille de douze ans Colette en 1789 cause un émoi considérable à Genève[5]. Il meurt à Genève en 1821.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- .hls-dhs-dss.ch/textes/f/F31275.php Schweppe, Johann Jakob, dans le Dictionnaire historique de la Suisse.
- Howald, p. 137.
- (en) « Schweppes' history », Telegraph.co.uk, (lire en ligne, consulté le )
- Guide artistique de la Suisse : Jura, Jura bernois, Neuchâtel, Vaud, Genève, vol. 4a, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, , 642 p. (ISBN 978-3-906131-98-6), p. 520-521.
- Geoffroy Kursner, « Un professeur de musique enlève sa jeune élève », Passé simple. Mensuel romand d'histoire et d'archéologie, no 18, octobre 2016, p. 18-19.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (de) Stefan Howald, Insular denken: Grossbritannien und die Schweiz : Facetten einer Beziehung, Zurich : Neue Zürcher Zeitung, 2004. (ISBN 9783038230885)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :