John Bell Hatcher — Wikipédia

John Bell Hatcher
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Cooperstown (en) ou Cooperstown ou CooperstownVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 42 ans)
PittsburghVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Université Yale
Grinnell College (en)
Sheffield Scientific School (Yale University) (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Influencé par
George Jarvis Brush (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par

John Bell Hatcher ( (à 42 ans)) fut un des grands chasseurs de dinosaures de la fin du XIXe siècle.

Né dans l’Illinois, son père, fermier, lui fait son éducation car Hatcher était jugé trop fragile pour aller à l'école. Il travaille plus tard dans une mine de charbon où il commence à faire ses premières découvertes. Avec ses économies, il se paie des études de paléontologie à l’université Yale. Son diplôme en poche, il est embauché par Othniel Charles Marsh (1831-1899), l'un des plus grands paléontologues américains.

Ses découvertes sont si nombreuses qu’il ne tarde pas à faire des envieux. Certains pensaient qu’il était doué d'un sixième sens. Or la raison était qu’Hatcher savait où et comment chercher les fossiles. Il utilisait aussi une technique consistant à placer des fourmilières dans les couches fossilifères pour que les fourmis nettoient le sol autour des ossements[réf. nécessaire]. En 1886, en étudiant les couches géologiques de la rivière Judith dans le Montana, il découvre un étrange crâne qu’il envoie à Marsh. Celui-ci le nomme « cératopid », avant de le renommer Triceratops. Une espèce sera d'ailleurs nommée en l'honneur de Hatcher: Diceratops hatcheri (Lull, 1905), qui est reconnue aujourd'hui comme appartenant sans doute au Triceratops.

Épuisé par des années de travail très dur, Hatcher meurt du typhus avant d'atteindre l'âge de 43 ans.

  • Magazine « Dinosaures, sur les traces des géants de la préhistoire », n° 8.

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « http://hdl.handle.net/10079/fa/ypm.vpar.000255 » (consulté le )