John Bisland — Wikipédia
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Activité | Propriétaire terrien |
John Bisland (1742–1821) fut l'un des premiers et plus importants planteurs de coton du Natchez District, dans le Territoire du Mississippi, à 500 kilomètres au nord de La Nouvelle-Orléans, où il était propriétaire de neuf plantations[1] à la fin du XVIIIe siècle, à un moment clé de l'histoire de la culture du coton. John Bisland était également propriétaire d'entrepôts et de 36 esclaves[2].
Né en Écosse, où il a commencé sa carrière de négociant avec John Muir. En 1774, il a émigré à Cross Creek, en Caroline du Nord, où il l'a poursuivie, avant d'émigrer en Jamaïque lorsque débute la guerre d'indépendance. Il obtient cinq dons de terre pour approximativement 3 770 âcres, entre 1782 et 1795. L'autre planteur important de la région, arrivé un an avant lui en 1781, était Stephen Minor[3]. En 1783, un an après son arrivée, Joseph Duncan vend de nombreuses terres à une série d'investisseurs: William Dewitt, Joseph Ford, James Wilson, Lewis Claire, Stephen Holstein, John Choat, James Willing, et Philip Shaver[4].
John Bisland a épousé Susannah Rucker, fille du colonel britannique Peter Rucker, qui lui a donné neuf enfants : Alexander, Peter, William, James, Katherine, Susanna, Sarah, Elizabeth et Jane. La famille était propriétaire des plantations de Vendue, Mount Repose et Mount Airwell.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) « Antebellum Natchez, par D. Clayton James », sur Google (consulté le )
- (en) « New Orleans, 1718-1812: an economic history, par John Garretson Clark », sur Google (consulté le )
- (en) « The reshaping of plantation society: the Natchez District, 1860-80, par Michael Wayne », sur Google (consulté le )
- (en) « genebug.gif Duncan research files of Mary Ann (Duncan) Dobson, the Genealogy Bug », sur Ancestry (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- The Natchez Court Records, 1767-1805, par May Wilson McBee
- The Pelican Guide to Old Homes of Mississippi: Natchez and the South, par Helen Kerr Kempe