John du Royaume-Uni — Wikipédia

John du Royaume-Uni
(en) John of the United Kingdom
Description de cette image, également commentée ci-après
Le prince John en 1909.
Biographie
Titulature Prince du Royaume-Uni
Dynastie Maison de Saxe-Cobourg et Gotha puis maison Windsor[a]
Nom de naissance John Charles Francis
Naissance
Sandringham (Royaume-Uni)
Décès (à 13 ans)
Sandringham (Royaume-Uni)
Sépulture Cimetière de l'église Sainte-Marie-Madeleine de Sandringham
Père George V du Royaume-Uni
Mère Mary de Teck
Religion Anglicanisme

Signature

Signature de John du Royaume-Uni (en) John of the United Kingdom

Le prince John du Royaume-Uni (en anglais : John of the United Kingdom) est né le à Sandringham, dans le comté de Norfolk, et mort le dans le même lieu. Fils du roi George V et de la reine Mary, c'est un membre de la famille royale britannique surtout connu pour avoir souffert d'épilepsie, maladie dont il est mort à l'âge de 13 ans.

Au moment de sa naissance, le père de John est l'héritier présomptif du roi Édouard VII. George V accède au trône en 1910 tandis que John devient cinquième dans l'ordre de succession au trône britannique.

Diagnostiqué épileptique à l'âge de 4 ans, John connaît à partir de 1916 une dégradation de son état de santé et est envoyé vivre à Sandringham House, loin des regards du public. Laissé à la charge de sa gouvernante, John se lie d'amitié avec des enfants de la région, que sa mère a réunis pour lui tenir compagnie. Il meurt en 1919, à la suite d'une grave crise d'épilepsie. Sa maladie n'est révélée au grand public qu'après sa mort.

Caché pendant une partie de sa vie, John tombe peu à peu dans l'oubli et disparaît même de certains arbres généalogiques officiels. Ce n'est qu'à partir de 1998 que l'existence du prince est redécouverte et commence à intéresser les historiens. Sa courte vie a ainsi donné lieu à la réalisation d'un téléfilm, diffusé sur la BBC en 2003.

Photographie en noir et blanc montrant une femme assise avec un bébé dans les bras et trois enfants (deux garçons et une fille) vêtus de blanc.
Le prince John, bébé, dans les bras de sa mère, la princesse Mary, et aux côtés de trois de ses frères et sœur : Mary, Henry et George (1905).

Le prince John est le plus jeune des six enfants du roi George V du Royaume-Uni (1865-1936) et de son épouse la princesse Mary de Teck (1867-1953). Par son père, il est donc le petit-fils du roi Édouard VII du Royaume-Uni (1841-1910), surnommé « l'oncle de l'Europe », et de son épouse la princesse Alexandra de Danemark (1844-1925), tandis que, par sa mère, il descend du duc François de Teck (1837-1900) et de son épouse la princesse Marie-Adélaïde de Cambridge (1833-1897).

John a ainsi la particularité généalogique d'être à la fois l'arrière-petit-fils de la reine Victoria du Royaume-Uni (1819-1901), surnommée « la grand-mère de l'Europe », et du roi Christian IX de Danemark (1818-1906), connu comme « le beau-père de l'Europe ». Il descend en outre, tant en ligne paternelle qu'en ligne maternelle, du roi George III du Royaume-Uni (1738-1820).

Frère de deux futurs souverains britanniques, Édouard VIII (1894-1972) et George VI (1895-1952), le prince John a également une sœur et deux autres frères aînés, la princesse Mary (1897-1965) et les princes Henry (1900-1974) et George (1902-1942).

Il est, par conséquent, l'oncle de la reine Élisabeth II du Royaume-Uni (1926-2022).

Naissance et baptême

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Photographie en noir et blanc d'un petit garçon vêtu de blanc.
Le prince John en 1906.

John du Royaume-Uni naît le , à h 5 du matin, à York Cottage dans le domaine de Sandringham, dans le comté de Norfolk, sous le règne de son grand-père paternel, le roi Édouard VII[2]. Au moment de sa naissance, son père George est prince de Galles et héritier présomptif du trône britannique. L'enfant est donc sixième dans l'ordre de succession au trône (après son père et ses quatre frères aînés). Prénommé John, nom pourtant considéré comme maudit au sein de la famille royale[b],[3], il est affectueusement surnommé « Johnnie »[4].

John est baptisé le à l'église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine de Sandringham par le révérend chanoine John Neale Dalton (en). Il reçoit pour parrains et marraines, le roi Charles Ier de Portugal, le prince Carl de Danemark (futur Haakon VII de Norvège), le duc de Fife, le prince Jean de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg, le duc et la duchesse de Sparte et la princesse Alexander de Teck. Le prince de Galles est chargé de représenter le roi Charles Ier, le prince Carl, le prince Jean et le duc de Fife, tandis que la princesse Victoria Alexandra du Royaume-Uni représente la duchesse de Sparte et la princesse Alexander[5].

Entre éducation et découverte de la maladie

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Photographie en noir et blanc de deux jeunes garçons assis côte à côte.
Le prince John et son frère George, photographiés par James Lafayette (1909).

John passe une grande partie de son enfance à Sandringham avec ses frères et sœur, Édouard, Albert, Mary, Henry et George, sous la garde de leur gouvernante Charlotte « Lala » Bill (en)[3]. Bien que très stricts[c], le prince George et la princesse Mary se révèlent des parents affectueux et incitent leurs enfants à se confier à eux[7]. En 1909, la grand-tante de John, l'impératrice douairière Marie Fedorovna de Russie, écrit à son fils : « Les enfants de George sont très gentils […]. Les petits, George et Johnny, sont tous deux charmants et très amusants[8]. » La princesse Alice, comtesse d'Athlone, tante de l'enfant, relate l'anecdote suivante : « Un soir, lorsqu'oncle George revint de la chasse, il se pencha sur tante May et l'embrassa, et ils entendirent Johnny murmurer : « Elle a embrassé Papa, le vilain vieillard ! » »[9]. Dans le documentaire qu'il consacre au prince John (voir infra), Paul Tizley indique que George V lui-même aurait déclaré au président américain Theodore Roosevelt que « tous [ses] enfants [étaient] obéissants, sauf John », parce qu'il aurait été le seul parmi les enfants du monarque à échapper aux punitions de leur père[10].

Décrit par le biographe James Pope-Hennessy comme un bébé « grand et beau »[11], John devient un enfant « charmant » mais « péniblement lent » au moment de son quatrième anniversaire[12]. Il connaît la même année une première crise d'épilepsie, et développe bientôt des signes de handicap, souffrant probablement d'autisme ou de troubles de l'apprentissage[3]. En 1910, le roi Édouard VII meurt et le prince de Galles, père de John, accède au trône. Devenu cinquième dans l'ordre de succession au trône britannique, l'enfant n'assiste pas au couronnement de ses parents, le , car sa présence est jugée trop risquée pour sa santé ; certains commentateurs affirment a posteriori que la famille royale craignait que sa réputation ne soit entachée par un quelconque incident impliquant le jeune prince. Bien que John ne soit pas jugé « présentable au monde extérieur »[13], le roi George V s'occupe malgré tout de son fils, lui offrant « gentillesse et affection »[14].

En 1912, le prince George, frère le plus proche de John, entre à l'école préparatoire St Peter's Court (en) à Broadstairs. L'été suivant, The Times rapporte que John ne fréquentera pas St Peter's Court et que ses parents n'ont pas encore décidé de l'envoyer à l'école. Après le début de la Première Guerre mondiale, il ne voit que rarement ses parents, qui sont souvent en représentation officielle, ou ses frères et sœur, qui se trouvent soit au pensionnat, soit dans l'armée. Peu à peu, il disparaît de la scène publique et aucun portrait officiel du jeune prince n'est commandé à partir de 1913[10].

Mise à l'écart et isolement à Wood Farm

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Photographie en noir et blanc d'un garçon debout, portant un costume et un chapeau, à côté d'un chien posé sur une table.
Le prince John avec son chien en 1918.

En 1916, ses crises d'épilepsie devenant de plus en plus fréquentes et graves, John est envoyé vivre à Wood Farm, une ancienne ferme située sur le domaine de Sandringham, propriété de la famille royale britannique. Confié aux soins de sa gouvernante Charlotte Bill[15], il s'intéresse au monde qui l'entoure et est capable de développer une pensée et une expression cohérentes[16]. L'éducation formelle du prince prend pourtant fin lorsque le dernier de ses tuteurs est remercié, alors que les médecins estiment peu probable qu'il atteigne l'âge adulte[10].

Selon l'historien Denis Judd, le prince John devient à Wood Farm « un satellite avec sa propre petite maison dans une ferme isolée du domaine de Sandringham […]. Les invités […] se souviennent de lui durant la Grande Guerre comme d'un garçon grand et musclé, mais toujours comme d'une silhouette lointaine aperçue dans les bois, escortée par ses propres serviteurs »[17]. Sa grand-mère, la reine Alexandra, entretient à son intention un petit jardin à Sandringham House[10] qui devient alors « l'un des grands plaisirs de [sa] vie »[16].

Après l'été 1916, John, confié uniquement à Charlotte Bill, est rarement vu en dehors du domaine de Sandringham. Après que la reine Alexandra a écrit que John « est très fier de sa maison mais qu'il a envie d'un compagnon »[18], la reine Mary fait venir des enfants de la région pour qu'ils soient ses compagnons de jeu, rompant avec la pratique royale. L'une d'entre eux se nomme Winifred Thomas, une jeune fille d'Halifax, envoyée chez sa tante et son oncle (chargés des écuries royales à Sandringham) dans l'espoir de guérir son asthme[10]. John et Winifred se sont rencontrés avant la Guerre ; devenus proches, ils s'adonnent à des promenades dans la nature et travaillent ensemble dans le jardin de la reine Alexandra[d]. John joue également avec ses frères et sa sœur lorsqu'ils viennent le voir : un jour, lors d'une visite de ses deux frères aînés, le prince Édouard « l'a emmené faire une course dans une sorte de charrette, et ils ont tous deux disparu de la circulation »[19].

Décès prématuré et inhumation

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Photographie d'une tombe ornée d'une croix de Cantorbéry.
Tombe du prince John à Sandringham (2019).

Au fil des années, les crises d'épilepsie de John s'intensifient, au point que Charlotte Bill n'ose plus le laisser avec ses frères et sœur[10]. Denis Judd estime que « l'isolement et « l'anormalité » de John ont dû perturber ses frères et sœur » car il était « un petit garçon sympathique et extraverti, très aimé de ses frères et sœur, une sorte de mascotte pour la famille »[17]. En 1918, le prince John passe le jour de Noël avec sa famille à Sandringham House, avant d'être ramené à Wood Farm dans la nuit[20].

Quelques jours plus tard, le , après une nouvelle crise d'épilepsie, le prince John meurt dans son sommeil à Wood Farm à 17 h 30[21]. Sa mère, la reine Mary, écrit dans son journal intime que la nouvelle a été « un grand choc, mais pour l'âme agitée du pauvre petit garçon, elle a été un grand soulagement »[17]. Le roi George V décrit quant à lui la mort de son fils comme « la plus grande miséricorde possible »[10].

Le , The Daily Mirror mentionne pour la première fois la maladie de John[10]. L'article indique aussi que « lorsque le prince s'est éteint, son visage arborait un sourire angélique »[21]. Les funérailles du prince sont célébrées par John Neale Dalton (en), à l'église Sainte-Marie-Madeleine de Sandringham, le [22]. À propos de la cérémonie, la reine Mary écrit :

« Canon Dalton & Dr Brownhill [John's physician] conducted the service which was awfully sad and touching. Many of our own people and the villagers were present. We thanked all Johnnie's servants who have been so good and faithful to him. »

— Poliakoff 2003, p. LXIII.

« Le chanoine Dalton et le Dr Brownhill [le médecin de John] ont dirigé le service qui était terriblement triste et émouvant. Beaucoup de nos concitoyens et de villageois étaient présents. Nous avons remercié tous les serviteurs de Johnnie qui ont été si bons et si fidèles à son égard. »

Le prince est inhumé dans le petit cimetière de l'église Sainte-Marie-Madeleine. La reine Alexandra écrit à la reine Mary que « désormais, [leurs] deux chers Johnnies reposent côte à côte »[23], se référant à son fils cadet, le prince Alexandre-John, mort le lendemain de sa naissance en 1871 et également enterré dans ce cimetière[24].

Postérité

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Photographie en noir et blanc montrant six enfants et adolescents : trois garçons en costume noir, deux garçons en uniforme de marin et une fille en robe blanche.
Les enfants de George V en 1910. De gauche à droite, apparaissent le prince Albert, le prince John, le prince Henry, la princesse Mary, le prince Édouard et le prince George.

Le prince Édouard considère la mort de son petit frère comme « à peine plus qu'une regrettable nuisance »[25]. Il adresse à sa mère, la reine Mary, une lettre insensible qui est ensuite perdue[10]. La souveraine ne lui répond pas mais le prince lui écrit plus tard une lettre d'excuses[25]. Quoi qu'il en soit, le prince Édouard n'est pas présent aux obsèques de son frère, George V l'ayant obligé à poursuivre sa visite des troupes britanniques stationnées en Belgique[26].

Dans la dernière mention qu'elle fait de John dans son journal, Mary écrit simplement que « ce cher enfant nous manque beaucoup »[10]. La reine offre à Winifred Thomas plusieurs livres de John, sur lesquels elle a inscrit : « En souvenir de notre cher petit prince »[10]. Charlotte Bill conserve un portrait de John au-dessus de sa cheminée, ainsi qu'une lettre disant : « Nanny, je t'aime »[10].

Après sa mort, John tombe peu à peu dans l'oubli, au point que son nom est même éliminé de certains arbres généalogiques officiels[27]. En 1998, la découverte de deux albums photographiques de la famille royale porte son existence à l'attention du grand public[26]. Aussi, certains historiens s'attèlent à retracer les étapes de sa courte vie. Certains d'entre eux affirment que la famille royale était « effrayée et honteuse de la maladie de John »[3] et pointent du doigt l'isolement imposé par le roi George V et la reine Mary à leur benjamin[26].

Pourtant, d'autres historiens justifient cette décision par le fait que l'épilepsie était, au début du XXe siècle, une maladie méconnue, tandis que l'Association britannique de l'épilepsie indique : « Il n'y avait rien d'inhabituel dans ce que [le roi et la reine] ont fait. À l'époque, les personnes atteintes d'épilepsie étaient mises à l'écart du reste de la communauté. Elles étaient souvent placées dans des colonies pour épileptiques ou des institutions psychiatriques. On pensait qu'il s'agissait d'une forme de maladie mentale[28]. »

Dans la culture

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La vie du prince John a fait l'objet d'un téléfilm en deux parties, The Lost Prince (en), réalisé par Stephen Poliakoff et diffusé sur la BBC en 2003[27].

Une brève allusion à John et à sa maladie est faite dans l'épisode « Le Principe héréditaire » (saison 4, épisode 7) de la série américano-britannique The Crown (2020)[29].

  •  : Son Altesse Royale le prince John de Galles[e] (naissance) ;
  •  : Son Altesse Royale le prince John (avènement de George V).

Quartiers du prince John

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16. Ernest Ier de Saxe-Cobourg et Gotha
 
 
 
 
 
 
 
8. Albert de Saxe-Cobourg-Gotha
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
17. Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg
 
 
 
 
 
 
 
4. Édouard VII du Royaume-Uni
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
18. Édouard-Auguste de Kent
 
 
 
 
 
 
 
9. Victoria du Royaume-Uni
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
19. Victoire de Saxe-Cobourg-Saalfeld
 
 
 
 
 
 
 
2. George V du Royaume-Uni
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
20. Frédéric-Guillaume de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg
 
 
 
 
 
 
 
10. Christian IX de Danemark
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
21. Louise-Caroline de Hesse-Cassel
 
 
 
 
 
 
 
5. Alexandra de Danemark
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
22. Guillaume de Hesse-Cassel-Rumpenheim
 
 
 
 
 
 
 
11. Louise de Hesse-Cassel
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
23. Louise-Charlotte de Danemark
 
 
 
 
 
 
 
1. John du Royaume-Uni
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
24. Louis-Frédéric de Wurtemberg
 
 
 
 
 
 
 
12. Alexandre de Wurtemberg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
25. Henriette de Nassau-Weilbourg
 
 
 
 
 
 
 
6. François de Teck
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
26. László Rhédey de Kis-Rhéde
 
 
 
 
 
 
 
13. Claudine Rhédey de Kis-Rhéde
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
27. Agnès Inczédy de Nagy-Várad
 
 
 
 
 
 
 
3. Mary de Teck
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
28. George III du Royaume-Uni
 
 
 
 
 
 
 
14. Adolphe de Cambridge
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
29. Charlotte de Mecklembourg-Strelitz
 
 
 
 
 
 
 
7. Marie-Adélaïde de Cambridge
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
30. Frédéric de Hesse-Cassel
 
 
 
 
 
 
 
15. Augusta de Hesse-Cassel
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
31. Caroline de Nassau-Usingen
 
 
 
 
 
 

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Sur le prince John

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Sur la famille royale britannique en général

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  • (en) Marlene A. Eilers, Queen Victoria's Descendants, Baltimore, Genealogical Publishing Company, , 235 p. (ISBN 0-8063-1202-5).
  • (en) Raymond Lamont-Brown, Royal Poxes & Potions, Londres, Sutton Publishing, , 320 p. (ISBN 978-0-750-93184-7). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Kenneth J. Panton, Historical Dictionary of the British Monarchy, Plymouth, Scarecrow Press, , 1186 p. (ISBN 978-0-8108-5779-7).
  • (en) John Van der Kiste, George V's Children, Londres, Alan Sutton, , 193 p. (ISBN 0-86299-816-6).
  • (en) Alison Weir, Britain's Royal Families : The Complete Genealogy, Londres, Vintage Books, , 391 p. (ISBN 978-0-099-53973-5). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Catherine Whitney, The Women of Windsor, Londres, HarperCollins, , 252 p. (ISBN 978-0-06-076584-2, lire en ligne Inscription nécessaire).

Biographies de membres de la famille royale

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Souvenirs et correspondance

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Documentaire

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  • (en) Prince John : The Windsors' Tragic Secret de Paul Tizley, Blakeway Associates, 2008, 48 minutes. Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

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Bases de données et dictionnaires

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Autres liens externes

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Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Prince John of the United Kingdom » (voir la liste des auteurs).
  1. En 1917, le sentiment antiallemand régnant au Royaume-Uni pendant la Première Guerre mondiale conduit la famille royale à changer tous ses titres et noms de famille à consonance allemande pour des titres et des noms à consonance anglaise. La maison et la famille royales sont ainsi rebaptisées Windsor par un décret en Conseil du roi George V.
  2. Cette superstition trouve ses origines au XIIe siècle avec le roi Jean Ier d'Angleterre (John I of England en anglais). Cinquième et dernier fils d'Henri II et d'Aliénor d'Aquitaine, il n'est destiné ni à monter sur le trône ni même à recevoir un quelconque territoire en héritage. Il est ainsi surnommé « Jean sans Terre » par son père. Après l'accession au trône de son frère Richard en 1189, Jean tente sans succès de prendre le pouvoir, alors que le monarque participe à la troisième croisade. Il devient finalement roi à la mort de ce dernier, en 1199. Son règne, notamment marqué par des tensions avec la noblesse et des pertes successives de territoires, est considéré comme l'un des plus désastreux de l'histoire de l'Angleterre.
  3. Le roi George V a déclaré un jour que « [son] père avait peur de sa mère, [il] avait peur de [son] père, et [il] était bien décidé à faire en sorte que [ses] enfants aient peur de [lui] »[6].
  4. Parmi les souvenirs de Winifred concernant son séjour à Wood Farm, évoqués par sa fille, figure une course cycliste entre le prince John et son cousin, le prince héritier Olav de Norvège, mais celui-ci ne pouvait pas se trouver en Grande-Bretagne pendant la Première Guerre mondiale[16].
  5. En tant que membre de la famille royale, le prince John n'a pas de nom de famille et porte le nom de l'apanage de son père, c'est-à-dire de Galles.

Références

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  1. (en) Darryl Lundy, « John Charles Francis Windsor, Prince of the United Kingdom », sur The Peerage, (consulté le ).
  2. (en) The London Gazette, no 27816, p. 4887, 13 juillet 1905.
  3. a b c et d Reynolds 2004.
  4. Zeepvat 2003, p. 1.
  5. (en) « A Royal Christening », The Interior, Western Presbyterian Publishing Company, no 36,‎ (OCLC 192107334).
  6. (en) Nigel Rees, Mark My Words : Great Quotations and the Stories Behind Them, New York, Barnes & Noble, , 640 p. (ISBN 0-7607-3532-8), p. 256.
  7. Ziegler 1991, p. 30-31 et 79.
  8. Bing 1937, p. 243.
  9. Athlone 1966, p. 78.
  10. a b c d e f g h i j k et l Tizley 2008.
  11. Pope-Hennessy 1959, p. 511.
  12. Edwards 1986, p. 196.
  13. Lamont-Brown 2003, p. 252.
  14. Lamont-Brown 2003, p. 253.
  15. Judd 2012, p. 15.
  16. a b et c Zeepvat 2003, p. 4.
  17. a b et c Judd 2012, p. 16.
  18. Poliakoff 2003, p. XIVI.
  19. Ziegler 1991, p. 47.
  20. (en) Christopher Wilson, « The lost prince : Written out of royal history, Prince John's friend recalls the happy joker sent away to die in isolation », Daily Mail,‎ (lire en ligne).
  21. a et b (en) « Death of Youngest Son of King and Queen », The Daily Mirror,‎ , p. 2.
  22. Dominique Bonnet, « Le tragique destin du prince John du Royaume-Uni, mort il y a 100 ans à l’âge de 13 ans », Paris Match,‎ (lire en ligne).
  23. Lamont-Brown 2003, p. 254.
  24. Weir 2008, p. 320.
  25. a et b Ziegler 1991, p. 70.
  26. a b et c Claire Sejournet, « Le prince John, le prince oublié », Point de vue,‎ (lire en ligne).
  27. a et b « L’histoire tragique du prince John, oncle d'Élisabeth II, isolé à Sandringham par la famille royale », Vanity Fair,‎ (lire en ligne).
  28. (en) « Photograph Reveals Tragedy of Prince John », Birmingham Post,‎ .
  29. (en) « The Crown (2016–…): Season 4, Episode 7 - Episode #4.7 - Full Transcript », sur Subslikescript (consulté le ).