Johnson Bwalya — Wikipédia

	Johnson Bwalya
Biographie
Nom	Amish Bwalya
Nationalité	Zambien
Naissance	3 décembre 1967 (56 ans) ; Mufulira
Taille	1,74 m (5′ 9″)
Poste	Milieu de terrain
Parcours senior1
0000-1986	Mufulira Wanderers FC
1987-1988	FC Fribourg
1988	→ FC Sion espoirs
1988-1989	MSV Duisbourg
1989-1992	FC Fribourg
1992-1998	FC Bulle
1994-1995	→ SC Kriens
1995-1996	→ FC Lucerne
1996-1997	→ SR Delémont
1998-1999	FC Grandvillard/Enney
Sélections en équipe nationale2
1987-1997	Zambie
	1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve.; 2 Matchs officiels.; Dernière mise à jour : 21 juin 2018;
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Johnson Bwalya, né Amish Bwalya le 3 décembre 1967 à Mufulira est un joueur de football internation zambien.

Il a notamment participé aux Jeux olympiques de 1988 et à la Coupe d'Afrique des nations en 1994 et en 1996. En 1993, il échappe au crash du vol 319 Zambian Air Force, qui a décimé l'équipe de Zambie de football.

Carrière

Johnson Bwalya naît le 3 décembre 1967 à Mufulira en Zambie sous le nom d'Amish Bwalya, avant de se voir attribuer le prénom de Johnson à l’école^[1]. Il commence le football dans le club local des Butondo Western Tigers. En 1986, il rejoint le Mufulira Wanderers Football Club et remporte le trophée de meilleur joueur de l’année dès sa première saison. En 1987, il fait ses débuts avec la Zambie lors d’un match de qualification pour les Jeux africains face au Malawi.

Fin 1986, il bénéficie d’une bourse d’une entreprise suisse, spécialisée dans la construction de matériel de brasserie active en Afrique et en Zambie, pour étudier en Suisse^[2]. Après des tests concluants, il est recruté par le FC Fribourg, alors pensionnaire de première ligue^[3].

Il commence la saison 1987-1988 en Suisse, au FC Fribourg, avant de rejoindre, durant l'hiver, le FC Sion^[4], avec les espoirs du club^[5] où il est prêté^[6].

Il participe, durant l’été, aux Jeux olympiques de 1988 et permet à son équipe de se qualifier pour les quarts de finale de la compétition, une première pour une nation africaine. Mais lors du match face à l’Allemagne de l’Ouest, il se blesse et perd sa place en sélection zambienne pour quatre ans. Il s’engage ensuite avec le MSV Duisbourg, qui évolue en Oberliga allemande^[7].

Durant la saison 1989-1990, Bwalya est de retour à Fribourg^[8], où il retrouve son compatriote Geoffrey Mulenga. Il quitte à nouveau le FC Fribourg en 1992, pour s’en aller au FC Bulle, alors néopromu en Ligue nationale A^[9]. Il échappe, le 27 avril 1993 au crash du vol 319 Zambian Air Force qui a décimé l’équipe de Zambie de football, alors qu’il devait rejoindre ses coéquipiers directement à Dakar^[10]. Bwalya fait ensuite partie des leaders de la nouvelle équipe formée, en compagnie de son homonyme Kalusha Bwalya. En 1994, il participe à la Coupe d'Afrique des nations, qu’il termine à la deuxième place. Après la relégation du FC Bulle en première ligue, il rejoint le SC Kriens^[11] où il est prêté par le club gruérien^[12]. Après une saison à Kriens, il est à nouveau prêté par Bulle, cette fois-ci au FC Lucerne, pensionnaire de Ligue nationale A^[13].

En 1996, il participe une nouvelle fois à la CAN et finit à la troisième place. Après le tournoi, son club, le FC Lucerne, se retrouve sans nouvelles de sa part^[14]. Après un passage aux SR Delémont, il revient au FC Bulle en 1998 en première ligue^[15], avant de jouer avec le FC Grandvillard/Enney en troisième ligue fribourgeoise^[16].

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Johnson Bwalya » (voir la liste des auteurs).

↑ Hervé Pralong, « A Lusaka devant 50 000 spectateurs », La Liberté,‎ 19 septembre 1992, p. 33.
↑ M.G., « Un international zambien au FC Fribourg : Johnson Bwalya, l’inattendu », La Liberté,‎ 12 décembre 1986, p. 21.
↑ (de) A.B., « FC Freiburg will endlich wieder in die NL B », Freiburger Nachrichten,‎ 6 mars 1987, p. 7.
↑ SI, « Fribourg engage », L'Impartial,‎ 4 janvier 1988, p. 9.
↑ Jean-Jacques Rudaz, « Un Zambien au FC Sion », Le Nouvelliste,‎ 11 février 1988, p. 19.
↑ J.M., « Deux précisions », Le Nouvelliste,‎ 13 octobre 1988, p. 5.
↑ Hervé Pralong, « Johnson Bwalya : Le joueur zambien a envie qu’on le laisse jouer pour prouver sa valeur », La Liberté,‎ 19 septembre 1992, p. 33.
↑ SI, « Sprint », L'Express,‎ 12 mai 1990, p. 27.
↑ SI, « Ça bouge à Lausanne », L'Express,‎ 10 juillet 1992, p. 11.
↑ AP et SI, « L’avion de la Zambie s’abîme », L'Express,‎ 29 avril 1993, p. 32.
↑ Win., « Johnson Bwalya veut donner la priorité à son nouveau club », La Liberté,‎ 30 juillet 1994, p. 31.
↑ Hervé Pralong, « Gross et Gaspoz vivent de très riches expériences alémaniques », La Liberté,‎ 24 février 1995, p. 43.
↑ « Johnson Bwalya au FC Lucerne », La Liberté,‎ 20 juin 1995, p. 25.
↑ SI, « Sur les traces de Johnson Bwalya », L'Impartial,‎ 15 février 1996, p. 13.
↑ Marcel Gobet, « J. Bwalya: « Battre Bienne et préparer la saison prochaine » », La Liberté,‎ 9 mai 1998, p. 45.
↑ Jean Ansermet, « Obstiné, Grandvillard/Enney remet l’ouvrage sur le métier », La Liberté,‎ 11 novembre 1998, p. 41.

Liens externes

Ressources relatives au sport :

[1] Hervé Pralong, « A Lusaka devant 50 000 spectateurs », La Liberté,‎ 19 septembre 1992, p. 33.

[2] M.G., « Un international zambien au FC Fribourg : Johnson Bwalya, l’inattendu », La Liberté,‎ 12 décembre 1986, p. 21.

[3] (de) A.B., « FC Freiburg will endlich wieder in die NL B », Freiburger Nachrichten,‎ 6 mars 1987, p. 7.

[4] SI, « Fribourg engage », L'Impartial,‎ 4 janvier 1988, p. 9.

[5] Jean-Jacques Rudaz, « Un Zambien au FC Sion », Le Nouvelliste,‎ 11 février 1988, p. 19.

[6] J.M., « Deux précisions », Le Nouvelliste,‎ 13 octobre 1988, p. 5.

[7] Hervé Pralong, « Johnson Bwalya : Le joueur zambien a envie qu’on le laisse jouer pour prouver sa valeur », La Liberté,‎ 19 septembre 1992, p. 33.

[8] SI, « Sprint », L'Express,‎ 12 mai 1990, p. 27.

[9] SI, « Ça bouge à Lausanne », L'Express,‎ 10 juillet 1992, p. 11.

[10] AP et SI, « L’avion de la Zambie s’abîme », L'Express,‎ 29 avril 1993, p. 32.

[11] Win., « Johnson Bwalya veut donner la priorité à son nouveau club », La Liberté,‎ 30 juillet 1994, p. 31.

[12] Hervé Pralong, « Gross et Gaspoz vivent de très riches expériences alémaniques », La Liberté,‎ 24 février 1995, p. 43.

[13] « Johnson Bwalya au FC Lucerne », La Liberté,‎ 20 juin 1995, p. 25.

[14] SI, « Sur les traces de Johnson Bwalya », L'Impartial,‎ 15 février 1996, p. 13.

[15] Marcel Gobet, « J. Bwalya: « Battre Bienne et préparer la saison prochaine » », La Liberté,‎ 9 mai 1998, p. 45.

[16] Jean Ansermet, « Obstiné, Grandvillard/Enney remet l’ouvrage sur le métier », La Liberté,‎ 11 novembre 1998, p. 41.

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