Jonathan Guémas — Wikipédia
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Parti politique | Parti socialiste (- |
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Jonathan Guémas est un conseiller et militant politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né en 1988[1], Jonathan Guémas est le fils d'un technicien et d'une assistante maternelle établis à Bédée[2]. Ancien élève de l'École normale supérieure de Lyon, il est licencié en géographie et titulaire d'un master en histoire[n 1] et d'un autre en administration des institutions de recherche[3]. Il est élu sur une liste de gauche modérée[4] au conseil d'administration de l'ENS, où il est repéré par Gérard Collomb[2].
Il fait ses débuts en 2010 comme chargé de rédaction au cabinet de Collomb, président du Grand Lyon[3]. Il le suit lorsqu'il est nommé ministre de l'Intérieur en 2017[2].
Il rencontre Emmanuel Macron en 2015[4]. En 2016, il participe à la rédaction de son ouvrage Révolution, écrivant notamment un passage sur la Chine[5]. En parallèle, il prend une part active à la campagne présidentielle, ainsi qu'aux négociations avec le Mouvement démocrate en vue des législatives[4].
En 2018, Macron l'appelle auprès de lui pour le conseiller dans la rédaction de ses discours[2]. Selon Nicolas Poincaré, il est en 2022 « un des plus proches » de Macron[6]. Il rédige notamment certaines de ses allocutions lors de la crise du COVID, ainsi que le discours au Panthéon du [6]. On lui doit aussi certaines expressions qui font florès, comme le « droit à la vie tranquille »[4]. À en croire Marcelo Wesfreid du Parisien, avec Patrick Strzoda et Bruno Roger-Petit, il est généralement considéré comme un tenant d'une « approche ferme de la laïcité » et un soutien du « tournant sécuritaire » de Macron[5]. D'autres sources soulignent son engagement à gauche et son ancrage social-régalien, "sensible à la question du déclassement et à la fin de mois de des gens"[7].
Il devient directeur associé[4] chez Publicis à l'été 2022, mais revient auprès de Macron au début de 2024[8]. Proche de Clément Léonarduzzi, il est alors formé par celui-ci aux relations avec la presse[9]. Avec des ministres comme Stéphane Séjourné ou Gérald Darmanin[10] ainsi que d'autres conseillers dont Alexis Kohler, Clément Léonarduzzi, Roger-Petit et Pierre Charon[11], il est associé à la décision prise par le président de dissoudre l'Assemblée nationale[12],[13],[14].
Engagement politique
[modifier | modifier le code]Lors des élections municipales de 2008, il est présent sur la liste de gauche emmenée par Loïc Berthelot[15] à Bédée[2].
Il adhère au Parti socialiste en 2010, qu'il quittera en 2015[2]. Il y est proche de la tendance représentée par Dominique Strauss-Kahn, et y fréquente déjà Emmanuel Macron[2].
Il se présente aux élections régionales de 2021 en Bretagne, sur la liste conduite par Thierry Burlot, en quatrième position pour l'Ille-et-Vilaine[2].
Vie personnelle
[modifier | modifier le code]Il a trois filles[4], dont une a pour parrain Clément Léonarduzzi[16].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Avec un master consacré aux députés ouvriers en France au XIXe siècle.
Références
[modifier | modifier le code]- Émilie Coste, « Jonathan Guémas a rejoint l'Élysée », Acteurs publics, (lire en ligne).
- Grépinet 2021.
- LesBiographies.com, « M. Jonathan GUEMAS - Conseiller spécial communication et stratégie au cabinet… », sur lesbiographies.com (consulté le ).
- Berdah et Bourmaud 2022.
- Wesfreid 2020.
- Poincaré 2022.
- « EXCLUSIF. Jonathan Guémas, le retour de l’enfant prodige à l’Élysée », sur Le Point, (consulté le )
- Perrotte 2024.
- Camille Vigogne-Le Coat, « De Macron aux grands patrons, enquête sur l’influent M. Léonarduzzi », L’Obs, (lire en ligne).
- « Dissolution de l’Assemblée nationale : les macronistes sous le choc et la tentation du sauve-qui-peut », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « « A force de jouer avec le feu, le chef de l’Etat pourrait finir par se brûler, en entraînant dans l’incendie le pays tout entier » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Dissolution de l’Assemblée nationale : les macronistes sous le choc et la tentation du sauve-qui-peut », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Ariane Chemin et Olivier Faye, « Auprès d’Emmanuel Macron, les apprentis sorciers de la dissolution », Le Monde, (lire en ligne).
- Laurent Telo, « Pierre Charon, « baron noir » de la Macronie », Le Monde, (lire en ligne) : « Dans le coup : [...] Jonathan Guémas ».
- https://www.interieur.gouv.fr/fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__municipales_2008/(path)/municipales_2008/035/35L023001.html.
- Vigogne-Le Coat 2024.
Sources
[modifier | modifier le code]- Marcelo Wesfreid, « Jonathan Guémas, la plume très politique d’Emmanuel Macron », Le Parisien, (lire en ligne).
- Mariana Grépinet, « Candidat en Bretagne, la plume de Macron sort de l'ombre », Paris Match, (lire en ligne).
- Nicolas Poincaré, « Qui est Jonathan Guémas, conseiller et plume d'Emmanuel Macron ? », RMC, .
- Arthur Berdah et François-Xavier Bourmaud, « Jonathan Guémas, la plume du président, part écrire la suite », Le Figaro, (lire en ligne).
- Derek Perrotte, « Jonathan Guémas : remplumer Macron », Les Échos, (lire en ligne).