José Millán-Astray — Wikipédia

José Millán-Astray y Terreros
José Millan-Astray jeune officier, vers 1900.
Fonctions
Procurateur aux Cortes franquistes
4e législature des Cortes franquistes (d)
-
Procurateur aux Cortes franquistes
3e législature des Cortes franquistes (d)
-
Procurateur aux Cortes franquistes
2e législature des Cortes franquistes (d)
-
Procurateur aux Cortes franquistes
1re législature des Cortes franquistes (d)
-
Commandant en chef
Légion espagnole
-
Eugenio Sanz de Larín (d)
Commandant en chef
Légion espagnole
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 74 ans)
Madrid
Drapeau de l'Espagne Espagne
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
José Millán AstrayVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Formation
Académie d'infanterie de Tolède (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme politique, militaire, légionnaire espagnolVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
José Millán Astray (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Pilar Millán Astray (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Idéologie
Membre de
Arme
Grade militaire
Conflits
Distinctions
signature de José Millán-Astray y Terreros
Signature
Vue de la sépulture.

José Millán-Astray y Terreros est un militaire espagnol né le à La Corogne, et mort le à Madrid.

Né à la Corogne le . En , il intègre l'académie d'Infanterie de Tolède, dont il sort officier diplômé à l'âge de 16 ans. En , il intègre l'École supérieure de Guerre.

Membre de l'état-major de l'armée lorsqu'une insurrection éclate aux Philippines, José Millán-Astray y Terreros s'engage comme volontaire avec le grade de sous-lieutenant. Sa conduite au combat lui vaut plusieurs décorations prestigieuses (Cruz de María Cristina, Cruz Roja al Mérito Militar, et Cruz Primera Clase al Mérito Militar). À seulement 18 ans, il défend la ville de San Rafael (Bulacan) à la tête d'une trentaine d'hommes contre environ deux mille indépendantistes philippins.

De retour à Tolède, il enseigne l'art militaire à l'académie d'infanterie.

Il fonde en 1920, avec l'appui du haut commissaire du Maroc, le général Dámaso Berenguer, la Légion espagnole, dont les caractéristiques sont similaires à celles de la Légion étrangère française, dans laquelle s'incorporent de jeunes militaires, tel Francisco Franco[1].

En 1921, pendant la guerre du Rif, la Légion vient, sous son commandement, rompre le siège de Melilla par des troupes marocaines. Pendant cette guerre, il est grièvement blessé à la poitrine, à la jambe, au bras gauche (qui sera amputé après un début de gangrène) et à l'œil droit (qu'il perdra). Des problèmes de personnalité vraisemblablement causés par ses nombreuses blessures et handicaps l'éloignent du commandement des troupes. Il participe au soulèvement militaire de 1936 qui débouche sur la guerre civile, mais ne participe pas à la conspiration.

Il est l'auteur du cri de ralliement franquiste pendant la guerre d'Espagne « Viva la muerte ».

Il aurait lancé aussi « À mort l'intellectualité traîtresse ! »[2],[3], en contre le philosophe Miguel de Unamuno à l’université de Salamanque, dont celui-ci était le recteur.

Il meurt le à Madrid, d'une défaillance cardiaque. C'est son médecin, le docteur Mauro-José Rodríguez Rey, qui était aussi son ami intime et son élève à la légion, qui se charge d'annoncer en personne son décès à Franco. Il est enterré au cimetière de l'Almudena, à Madrid.

Dans le film Lettre à Franco (2019), son rôle est interprété par Eduard Fernández.

Notes et références

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  1. Cyril Hofstein, « Légion étrangère espagnole, les "fiancés de la mort" », Le Figaro Magazine,‎ , p. 54-62 (lire en ligne).
  2. « Unamuno sin leyenda », par Lola Galán, El País, 18 octobre 2009.
  3. « Muera la intelectualidad traidora », voir « Filosofía, deconstrucción, fenomenología y religión en la crisis de nuestro mundo transmoderno », Juan Carlos Moreno Romo, Escritos, vol. 19 no 43 Bogotá, 2011.

Liens externes

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