Josef Tošovský — Wikipédia
Josef Tošovský | |
Josef Tošovský en avril 1998. | |
Fonctions | |
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Gouverneur de la Banque nationale tchèque | |
– (2 ans, 4 mois et 7 jours) | |
Prédécesseur | Pavel Kysilka |
Successeur | Zdeněk Tůma |
– (4 ans, 11 mois et 13 jours) | |
Prédécesseur | Fonction créée |
Successeur | Pavel Kysilka |
Président du gouvernement tchèque | |
– (7 mois et 5 jours) | |
Président | Václav Havel |
Gouvernement | Tošovský |
Législature | IIe |
Coalition | US-ODA-KDU-ČSL |
Prédécesseur | Václav Klaus |
Successeur | Miloš Zeman |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Náchod (Tchécoslovaquie) |
Nationalité | Tchèque |
Parti politique | KSČ (1976-1989) SE (depuis 1989) |
Diplômé de | École supérieure d'économie de Prague |
Profession | Économiste Banquier Homme d'affaires |
| |
Présidents du gouvernement tchèque | |
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Josef Tošovský, né le à Náchod, est un homme d'affaires et homme d'État tchèque .
Biographie
[modifier | modifier le code]Après des études à la VŠE (Institut d'économie de Prague) qu'il achève en 1973, il intègre la SBČS, la Banque d’État tchécoslovaque, où il devient à partir de 1985 conseiller du président. Il préside à partir de 1988 la Živnostenská banka (en).
Après la Révolution de Velours et la partition de la Tchécoslovaquie, il devient en 1993 gouverneur de la banque nationale tchèque. À partir de 2000, il dirige l'Institut pour la stabilité financière (en), filiale de la Banque des règlements internationaux. En , sa candidature est présentée à la présidence du Fonds monétaire international (FMI) par la Russie, contre Dominique Strauss-Kahn[1]. La Russie explique avoir voulu ainsi remettre en question la règle tacite disant que le président du FMI est toujours un Européen. Josef Tošovský est accusé par les médias tchèques d'avoir accepté cette candidature, qui a peu de chance de réussir, pour simplement étoffer son CV.
Il siège aux conseils d'administration de plusieurs établissements financiers et est considéré comme l'un des meilleurs spécialistes de la finance dans les anciens pays de l'Est.
Son rôle actif au sein du StB — la police secrète du régime communiste chargée de la répression et de l'élimination des dissidents — ne semble pas avoir nui à sa carrière, notamment en Suisse. Cette information était officiellement rejetée par l'ÚZSI (en).
Il est marié et a deux filles.
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Josef Tošovský adhère au Parti communiste tchécoslovaque (KSČ) en 1976. Outre des perspectives de carrière, cette adhésion lui permettra d'effectuer des séjours à l'étranger (Grande-Bretagne 1977, 1984, France 1980), où il œuvre (information révélée en 2007) pour le StB.
À la suite du scandale ayant entraîné la chute du gouvernement de Václav Klaus, il est nommé président du gouvernement le . Il dirige alors un gouvernement apolitique, constitué d'experts. Il occupe cette fonction jusqu'au .
Josef Tošovský réapparaît à la une des journaux tchèques en février 2007, lorsque son passé d'agent secret très actif au sein du StB sera révélé. Il n'est cependant pas traduit en justice.
Note et référence
[modifier | modifier le code]- Libération, 23 août 2007.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Leslie Lipschitz, Timothy Lane et Alex Mourmouras, « The Tošovský Dilemma - Capital Surges in Transition Countries », Finance & development (en), vol. 39, no 3, (lire en ligne) (article sur les économies émergentes d'Europe centrale)