Joseph-Honoré-Léonce Sieyès — Wikipédia

Joseph-Honoré-Léonce Sieyès
Fonctions
Député du Var
Corps législatif
-
Maire de Fréjus
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Sieyès (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Fratrie
Conjoint
Ursule-Catherine-Françoise Sieyès (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Félicité-Eulalie Sieyès (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Vue de la sépulture.

Joseph-Honoré-Léonce Sieyès (, Fréjus - , Paris), est un homme politique français.

Fils de Honoré Sieyès, bourgeois, et d'Anne Angles, c'est le frère de l'abbé Emmanuel-Joseph Sieyès. Nommé maire de Fréjus, fin 1789, il empêcha une émeute de détruire l'établissement du poids de la farine, ainsi que les moulins de la ville et rétablit l'ordre. Lors de la formation des corps administratifs le , il est nommé administrateur du département du Var.

Après la réunion d'Avignon et du Comtat Venaissin à la France, il est receveur de l'enregistrement à Frejus. En l'an II, il fut liquidateur des dettes du Comtat Vénaissin. En l'an III, il est nommé consul de la République à Valence, en l'an IV, consul général de la République dans les Deux-Siciles et à Naples.

Après l'invasion de la République romaine par l'armée napolitaine, les relations entre le royaume de Naples et la République française furent momentanément interrompues et il embarqua avec l'ambassadeur de France, sur un navire gênois qui fut arrêté par des croiseurs barbaresques et conduit à Tunis, comme prisonnier. Il dut payer une rançon pour retrouver la liberté. Il se rendit ensuite à Gênes, et reçut l'ordre de retourner à Naples, occupé par l'armée française. Il fut obligé de quitter cette résidence en avril 1800 (floréal VIII), et traversa l'Italie, insurgé contre les Français. En fructidor, il est nommé consul à Cadix, mais des problèmes de santé l’empêchèrent de rejoindre son poste.

En l'an VIII, il est nommé administrateur général des Postes, et le 4 nivôse de l'an VIII, il est élu député du Var au Corps législatif par le Sénat conservateur. Il en sortit en l'an XIV.

Il devient directeur de l'enregistrement à Chartres.

Joseph-Honoré-Léonce Sieyès meurt le à Paris et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (9e division)[1].

En savoir plus

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Références

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  1. appl, « SIEYES Joseph Honoré Léonce (1751-1830) », sur Cimetière du Père Lachaise – APPL, (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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