Joseph Risso — Wikipédia
Joseph Risso | ||
Surnom | Cadolive, Escartefigue, Escartebielles | |
---|---|---|
Naissance | Cadolive (Bouches-du-Rhône) | |
Décès | (à 85 ans) Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) | |
Origine | France | |
Arme | Armée de l'air française | |
Grade | Général de brigade aérienne | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Distinctions | Grand-croix de la Légion d'honneur, compagnon de la Libération | |
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Joseph Risso est un général de brigade aérienne français, né le à Cadolive (Bouches-du-Rhône) et mort le à Aix-en-Provence. Engagé dans l'Armée de l'air en 1938, il est pilote dans l'escadrille « Normandie-Niémen » sur le front de l'Est de la Seconde Guerre mondiale, puis poursuit sa carrière il a ensuite continué sa carrière dans l'Armée de l'air française.
Biographie
[modifier | modifier le code]Début de carrière militaire
[modifier | modifier le code]Engagé dans l'aviation en 1938, Joseph Risso entre à l'école de pilotage Caudron d'Ambérieu la même année. En 1939-1940, il termine son instruction à l'école d'Istres.
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Après l'armistice de 1940, Risso s'évade de Nouvion (aujourd'hui El Ghomri, Algérie) à bord d'un Caudron Simoun pour rejoindre Gibraltar. Après un atterrissage forcé à La Línea en Espagne, il réussit à rallier les FFL à Gibraltar puis en Angleterre. Pilote dans la chasse de nuit de la RAF, il est un des tout premiers éléments du groupe de chasse no 3 « Normandie ». En , il est envoyé à Ivanovo en Union soviétique pour rejoindre l'escadrille « Normandie-Niémen », unité dans laquelle il reste jusqu'en 1948, le retour en France ayant eu lieu en juin 1945.
Carrière militaire
[modifier | modifier le code]Risso occupe ensuite de nombreuses fonctions dans l'Armée de l'air. Il est notamment affecté à l'état-major de la 5e région aérienne d'Alger, puis devient commandant en second de la 11e escadre de chasse, et commandant de la 13e escadre de chasse tout temps. Il est aussi auditeur au Collège de défense de l'OTAN, puis affecté à la Direction de la sécurité militaire. Après un passage au Centre des hautes études militaires et à l'Institut des hautes études de défense nationale, il dirige le Centre d'opérations de la défense aérienne à Taverny en tant que général de brigade aérienne.
Mort
[modifier | modifier le code]Il meurt à Aix-en-Provence le 24 novembre 2005.
Décorations
[modifier | modifier le code]- Grand-croix de la Légion d'honneur[1]
- Compagnon de la Libération par décret du [2]
- Grand Croix de l'ordre national du Mérite
- Croix de guerre 1939-1945 (10 citations)
- Médaille de la Résistance par décret du 26 mars 1945[3]
- Croix du combattant volontaire de la Résistance
- Médaille commémorative française de la guerre 1939-1945
- Ordre du Drapeau rouge (URSS) (1944)
- Ordre de la Guerre patriotique de 1re classe (URSS) (1943)
- Ordre de la Guerre patriotique de 2e classe (URSS) (1944)
- Ordre d'Alexandre Nevski (URSS) (23.02.1945)
- Croix de Guerre tchécoslovaque
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Décret du 21 mars 2001 portant élévation
- « Joseph RISSO », sur ordredelaliberation.fr, Paris, musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
- « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, Paris, Tallandier, , 896-897 p. (ISBN 2-84734-060-2).
Liens externes
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- Ressource relative aux militaires :
- « JOSEPH RISSO », sur Ordre de la Libération (consulté le ).
- « Joseph Michel Risso », sur Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943 (consulté le ).
- « Joseph RISSO » (consulté le ).
- « Joseph Risso, compagnon de la Libération », sur Le Monde.fr, (consulté le ).