Judy Thongori — Wikipédia

Judy Thongori
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Judy Thongori en 2015
Pays de résidence Drapeau du Kenya Kenya
Activité principale
Autres activités

Judy Thongori est une avocate kényane et militante pour les droits des femmes.

Elle fait ses études supérieures à la Kahuhia Girls' High School puis est diplômée en droit de l'université de Nairobi[1]. Elle commence à travailler au bureau du procureur général. Elle quitte cet emploi pour rejoindre le cabinet Lee Muthoga and Associates. Elle se marie à un autre avocat et a deux enfants[2].

Elle crée son propre cabinet et devient avocate pour la défense des droits des femmes. Elle constate que la police kényane ferme les yeux sur les cas d'abus sur les femmes, là où les familles et les femmes n'ont que les revenus de l'homme pour vivre. Elle organise des sessions de formation pour la police. Elle passe cinq ans à diriger une association pour les avocates. Elle est reconnue par l'Institut pour la sécurité inclusive. La plus importante affaire de Judy Thongori est l'affaire qu'elle gagne contre le gouvernement kényan qui ne parvient pas à établir une représentativité de 30 % de femmes.

En 2015, elle est choisie pour être l'une des 21 femmes à se réunir pour une conférence à l'université Harvard Kennedy School of Government financée par Hunt Alternatives. Le groupe comprend Fauzia Nasreen (en) du Pakistan, Olufunke Baruwa, Esther Ibanga, Hafsat Abiola et Ayisha Osori du Nigeria[3].

Références

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  1. (en) Faith Wambura Ngunjiri, Women's Spiritual Leadership in Africa : Tempered Radicals and Critical Servant Leaders, SUNY Press., , 259 p. (ISBN 978-1-4384-2978-6, lire en ligne), p. 79–82
  2. (en) Njoki Karuoya et Harold Ayodo, « Judy Thongori: I derive energy from my husband », sur le site Standard Digital, (consulté le ).
  3. (en) Kristin Williams, « 17 Women Who Are Changing the World », sur le site Inclusive Security, (consulté le ).

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