Julien Massip — Wikipédia

Julien Massip
Fonction
Pasteur
Aimargues
-
Louis Fosse (d)
inconnu
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
AimarguesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jules Julien MassipVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Jules Massip (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Madeleine Massip (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Jeanne Massip (d)
Julie Massip (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Alice Massip (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Julien Massip (1865-1927) est un pasteur protestant français.

Né le à Codognan, Jules Julien Massip est le fils de Jules Massip (d), négociant à Calvisson, et de Madeleine Massip (d)[1].

Ayant entrepris des études à la faculté de théologie protestante de Montauban, il y soutient en 1888 une thèse de baccalauréat sur le style du prédicateur Pierre du Moulin[1].

Envoyé à Aimargues en remplacement de Louis Fosse (d)[2], il y officie pendant trente-sept ans[1]. Il dessert également le temple d'Aigues-Mortes, où en 1897 il participe à l'inauguration d'un temple[1]. En 1913, il y héberge l'assemblée annuelle de la Société de l'histoire du protestantisme français[1].

Versé dans l'histoire protestante, il conserve les Prisonnières huguenotes à la tour de Constance de Jeanne Lombard[1]. Surtout, il s'intéresse à la croix huguenote, à laquelle il consacre une étude[1]. Il dessine et grave de nouvelles déclinaisons de cette croix (« missionnaire », « de la paix », « supplémentaire », etc.) pour les vendre au profit de l'Église réformée[1]. Il développe également des instructions précises sur la façon de la porter[1]. Soutenue par Émile Doumergue ou le musée du Désert, elle connaît néanmoins peu de succès, ce qui s'explique probablement selon Patrick Cabanel par sa ressemblance avec la croix catholique ou avec des décorations militaires[1].

Le tableau de Jeanne Lombard.

Il meurt le à Aimargues[1].

Vie personnelle

[modifier | modifier le code]

Il épouse Alice Roger (d), fille de pasteur.

  • Un vieux prédicateur huguenot, essai sur les sermons de Pierre Du Moulin, Montauban, Massip, 1888 (BNF 30903524).
  • Fidélité et Progrès : la croix huguenote d'après guerre, étude de symbolisme religieux, Aimargues, chez l'auteur, 1924 (BNF 30903523).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f g h i j et k Cabanel 2024.
  2. Le Signal, 28 janvier 1888, p. 5 (lire en ligne).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]