Jules Turgan — Wikipédia

Julien Turgan
Julien Turgan, photographie de Nadar
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
ToursVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Julien François TurganVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Membre de
Distinction

François Julien Turgan (Paris, - Tours, [1]) est un chansonnier, ingénieur, médecin et journaliste français, connu pour ses ouvrages encyclopédiques portant sur l'industrie, les arts et métiers, les techniques de son époque.

Turgan fait ses études au collège royal de Saint-Louis où il se distingue en version latine (1838)[2]. Il est en 1842 le parolier d'Émile Bienaimé tout en faisant sa médecine. Interne des hôpitaux de Paris, il se distingue en 1848 par ses actes de dévouement lors des journées de juin puis au moment de l'épidémie de choléra[3].

Sous la Deuxième République, rédacteur scientifique au journal L'Événement puis au journal Le Bien-être universel, il fonde La Fabrique, la ferme, l'atelier (1851-1853), un journal de vulgarisation scientifique, marqué par l'esprit fouriériste, et auquel contribue le poète Gérard de Nerval. Il rallie la cause de Louis-Napoléon Bonaparte.

Directeur adjoint du Journal officiel (1852-1858), ami de Théophile Gautier[4], il devient directeur du Moniteur universel en 1852. Il est proche de La Librairie nouvelle, dirigée par le patron de presse Bourdilliat. Celui-ci lance sous sa direction une énorme somme sur Les Grandes Usines, associée à Michel Lévy, souscription internationale qu'il mène durant plus de vingt ans.

Sous la Troisième République, il est membre résidant de la section des sciences du Comité des travaux historiques et scientifiques (1870-1877).

Il est nommé officier de la Légion d'honneur en 1878[5].

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Pierre Larousse, Le Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, vol.7, 1898, p. 1159
  • Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, 1880, p. 1777
  • Notice nécrologique de Julien Turgan, La Nature, 1887
  • René Martin, La vie d'un grand journaliste, 1948, p. 106

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Acte de décès de François-Julien Turgan sur le site des Archives de l’Indre-et-Loire, commune de Tours, le 17 février 1887, acte n° 234, vue 59/416.
  2. Almanach de l'université royale de France, 1839, p. 236.
  3. Biographie sur le site du Conservatoire national des arts et métiers
  4. Bulletin de la Société Théophile Gautier no 23, 2001, p. 82
  5. Base Léonore, cote LH/2638/88.

Liens externes

[modifier | modifier le code]