Justo Rufino Barrios — Wikipédia

Justo Rufino Barrios
Illustration.
Gravure de William T. Brigham censée représenter Barrios
Fonctions
Président de la république d'Amérique centrale

(1 mois et 5 jours)
Prédécesseur Poste crée
Successeur Poste supprimé
Président de la république du Guatemala

(11 ans, 9 mois et 29 jours)
Élection 8 novembre 1873 (es)
Réélection 8 novembre 1880 (es)
Vice-président Premier vice-président :
Julian Salguero
José María Orantes (en)
Alejandro M. Sinibaldi
Second vice-président :
Manuel Barillas
Salvador Arévalo
Manuel Barillas
Prédécesseur Miguel García Granados
Successeur Alejandro M. Sinibaldi
Président du gouvernement provisoire de la république du Guatemala
(intérim)

(2 ans, 5 mois et 3 jours)
Président Miguel García Granados
Prédécesseur Poste créé
Successeur Julián Salguero (en tant que premier nommé à la présidence de la République)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance San Marcos (Amérique centrale)
Date de décès (à 49 ans)
Lieu de décès Chalchuapa (Salvador)
Nature du décès Mort au combat
Sépulture Cimetière général de Guatemala
Nationalité Guatémaltèque
Parti politique Parti libéral (en)
Conjoint
Diplômé de Université de San Carlos
Profession Notaire, militaire
Religion Catholicisme

Signature de Justo Rufino Barrios

Justo Rufino Barrios
Présidents de la république du Guatemala

Justo Rufino Barrios, né le à San Marcos (Amérique centrale) et mort le à Chalchuapa au Salvador, est un militaire et homme d'État guatémaltèque, président du Guatemala de 1873 à 1885.

Il poursuit la politique de modernisation des infrastructures du pays et mène une politique économique entièrement centrée sur la production de café afin de développer les exportations. Soucieux de favoriser l'instruction, il veut l'école primaire gratuite, obligatoire et sans éducation religieuse. L'école normale est créée, et la vieille université San Carlos est nationalisée. Il proclame par ailleurs la liberté de culte et procède à l'expropriation des biens de l’Église[1].

Il instaure un style de gouvernement très personnel qui conduit à l'apparition d'une dictature libérale. La liberté d'expression est fortement restreinte. Nombre d'intellectuels progressistes qui le soutenaient au départ, comme José Martí, prennent leurs distances ou s'exilent[1].

En 1875, durant la guerre pour l'indépendance de Cuba, toujours colonie de l'Espagne, il reconnait officiellement l'indépendance de l'île. Fervent partisan de la réunion des pays d'Amérique centrale en une seule entité, il est tué à la bataille de Chalchuapa en tentant d'imposer son projet par la guerre[1].

  1. a b et c Jean Lamore, José Martí. La liberté de Cuba et de l'Amérique latine, Éditions Ellipses, , p. 53-54, 260
  • Robert L. Scheina, Latin America's wars, vol. 1 : The age of the caudillo, 1791-1899, Washington, Brassey's, Inc, , 569 p. (ISBN 978-1-574-88449-4, OCLC 49942250)

Liens externes

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