Kassoum Coulibaly — Wikipédia

Kassoum Coulibaly
Illustration.
Kassoum Coulibaly en 2023
Fonctions
Ministre d'État
Ministre de la Défense et des Anciens combattants
En fonction depuis le
(1 an, 11 mois et 26 jours)
Président Ibrahim Traoré
Premier ministre Apollinaire Kyélem de Tambèla
Gouvernement Tambèla
Prédécesseur Paul-Henri Sandaogo Damiba
Biographie
Nationalité Burkinabè
Famille Ibrahim Traoré (neveu)
Profession Militaire

Kassoum Coulibaly est un militaire et homme politique burkinabè. Général de brigade au sein de l'armée, il est ministre de la Défense et des Anciens combattants depuis dans le gouvernement Tambèla.

Carrière militaire

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Originaire de la région de Sindou (ouest du pays)[1], Kassoum Coulibaly fait toute sa carrière au sein des forces armées du Burkina Faso, où il atteint le grade de colonel-major[2].

Il a également travaillé au sein de la mission conjointe des Nations unies et de l'Union africaine au Darfour, et a collaboré avec des organisations internationales telles que l'OTAN, les Nations unies ou encore la CEDEAO[3].

En octobre 2023, alors qu'il est ministre de la Défense, il est élevé au grade de général de brigade par Ibrahim Traoré, président de la Transition[4].

Ministre de la Défense

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Le , Kassoum Coulibaly est nommé ministre de la Défense et des Anciens combattants avec rang de ministre d'État. Il rejoint le gouvernement Tambèla[5], un gouvernement de transition mis en place à la suite du coup d'État de septembre 2022 et l'arrivée au pouvoir de son neveu, le capitaine Ibrahim Traoré[1].

Kassoum Coulibaly est l'un des 3 membres du gouvernement à être issu de l'armée, avec le colonel Augustin Kaboré (Environnement et Énergie) et le colonel Boukaré Zoungrana (Administration territoriale)[6]. Nommé à un poste-clé dans un contexte sécuritaire instable, il est tout particulièrement affecté à la lutte contre le djihadisme[7],[8], qu'il qualifie de « guerre » pour la « survie de la nation »[9]. Il prend officiellement ses fonctions le [3].

En , dans un contexte de réquisitions en faveur de l'armée, il lance l'opération « greniers vides » pour encourager les militaires hors du front ou retraités à faire don de leurs uniformes aux soldats engagés contre les groupes djihadistes. Le même mois, quand le président Ibrahim Traoré décrète une mobilisation générale, Kassoum Coulibaly soutient cette disposition[10],[11].

En mai 2023, après plusieurs violations de l'espace aérien du pays, il dénonce l'existence d'une « coalition internationale » contre le Burkina Faso (sans en nommer les pays membres) qui serait directement liée au rapprochement du gouvernement avec la Russie. Il en profite pour nier l'influence russe, assurant notamment que le groupe de mercenaires Wagner n'est pas présent au Burkina[12].

Vie personnelle

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Kassoum Coulibaly est l'oncle, côté maternel, d'Ibrahim Traoré, président de la Transition du Burkina Faso[13].

Références

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  1. a et b « Au Burkina Faso, qui sont les hommes du capitaine Ibrahim Traoré ? », sur jeuneafrique.com,
  2. « Burkina : Le colonel-major Kassoum Coulibaly, nommé ministre de la Défense nationale », sur aib.media,
  3. a et b Hamadou Ouedraogo, « Burkina : Le ministre en charge de la défense le Colonel-Major Kassoum Coulibaly installé », sur burkina24.com,
  4. « Forces armées nationales : le Colonel-major Kassoum COULIBALY reçoit ses attributs de Général de Brigade », sur lefaso.net,
  5. « Burkina Faso : Voici le premier gouvernement de Me Apollinaire Kyélem de Tambèla », sur faso7.com,
  6. « Burkina Faso : le capitaine Ibrahim Traoré nomme un gouvernement de 23 membres », sur afrique.latribune.fr,
  7. Michel Wendpouiré Nana, « Burkina Faso : le gouvernement d’Apollinaire de Tembela, de l’attente et des critiques », sur jeuneafrique.com,
  8. « Un gouvernement de 23 membres nommé pour diriger la transition », sur lapresse.ca,
  9. « Le Burkina en "guerre" pour sa "survie", selon le ministre de la Défense », sur voaafrique.com,
  10. Armel Baily, « Le Burkina décrète la "mobilisation générale" face aux attaques jihadistes », sur information.tv5monde.com,
  11. Michel Wendpouiré Nana, « Au Burkina Faso, Ibrahim Traoré décrète la mobilisation générale », sur jeuneafrique.com,
  12. « Au Burkina Faso, le ministre de la défense dénonce une « coalition internationale » contre son pays », sur lemonde.fr,
  13. Frédéric Garat & Franck Alexandre, « Burkina Faso : La galaxie Traoré », sur graphics.rfi.fr,