Katayamalite — Wikipédia
Katayamalite Catégorie IX : silicates[1] | |
Inclusions blanc-jaune pâle de katayamalite dans une matrice d'albite et de sugilite du Mont Kuresaka au Japon. Facilement identifiable à la lumière UV à ondes courtes. | |
Général | |
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Classe de Strunz | 9.CJ.25 |
Classe de Dana | 61.01.04.02 |
Formule chimique | KLi3Ca7Ti2(SiO3)12(OH)2 |
Identification | |
Couleur | incolore, blanc |
Système cristallin | monoclinique |
Classe cristalline et groupe d'espace | 2/m - prismatique B2/b |
Macle | le jumelage parallèle avec le plan de composition {001} est commun |
Clivage | parfait en {001} |
Habitus | tabulaire. Les dimensions sont minces dans une direction. |
Échelle de Mohs | 3,5 - 4 |
Trait | blanc |
Éclat | vitreux |
Propriétés optiques | |
Indice de réfraction | a=1,67, b=1,671, g=1,677 |
Biréfringence | δ = 0,0070 ; biaxiale (+) 2V = 46° (calculé), 32° (mesuré) |
Dispersion optique | forte, r > v |
Fluorescence ultraviolet | oui, UV courts = blanc bleu brillant. |
Transparence | oui |
Propriétés chimiques | |
Densité | 2,91(2) g/cm3 (mesurée), 2,899 g/cm3 (calculée) |
Propriétés physiques | |
Radioactivité | à peine détectable |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
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La katayamalite est un minéral cyclosilicate, nommé en l'honneur du minéralogiste et professeur japonais Nobuo Katayama (1910 - 1997). Elle a été approuvée en 1982 par l'Association minéralogique internationale (IMA) avec le symbole Kyl et décrite pour la première fois un an plus tard[2]. Elle a comme formule chimique KLi3Ca7Ti2(SiO3)12(OH)2[3].
Relation avec la baratovite
[modifier | modifier le code]La katayamalite est l'analogue hydroxyle de la baratovite et le membre terminal hydroxyle de la série[4], même si elle été décrite d'abord comme un minéral à dominante fluor. Certaines équipes de recherche avancent qu'elle est à dominante hydroxyle et non fluor, ce qui rendrait la baratovite isostructurale avec elle et ferait des deux minéraux la même espèce, la baratovite ayant la priorité. Son statut n'est pas clarifié et la katayamalite reste un minéral approuvé par l'IMA jusqu'à ce jour (mai 2023)[3].
Propriétés chimiques
[modifier | modifier le code]La katayamalite est principalement constituée d'oxygène (43,16 %), de silicium (24,25 %), de calcium (20,18 %), mais contient par ailleurs du titane (6,89 %), du potassium (2,81 %), du lithium (1,5 %). Elle contient également des traces de fluor (0,68 %), de sodium (0,41 %) et d'hydrogène (0,11 %) dans sa composition. Il se dégage une radioactivité à peine détectable du fait de la présence de potassium.
Elle a été décrite à l'origine comme ayant une symétrie triclinique en 1985, mais la structure a été requalifiée en monoclinique en 2013. Elle présente une fluorescence bleu-blanc rayonnante et une morphologie platine[3].
Gisements et gîtologie
[modifier | modifier le code]La katayamlite est trouvée dans sa localité type qui est le Mont Kuresaka sur l'île d'Iwagi (préfecture d'Ehime) au Japon, et au Kirghizistan dans le massif Hodzha-Achkan. Elle est associée à la sugilite, l'albite et l'aegirine[3]. Les cristaux sont généralement maclés. Ce minéral se trouve dans la syénite d'aegirine[4].
Références
[modifier | modifier le code]- La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- (en) Pete J. Dunn, Michael Fleischer, Carl A. Francis, Richard H. Langley, Stephen A. Kissin, James E. Shigley, David A. Vanko et Janet A. Zilczer, « New mineral names », American Mineralogist, vol. 69, , p. 811-812 (lire en ligne [PDF], consulté le )
- (en) « Katayamalite », sur Mindat.org (consulté le )
- (en) « Katayamalite Mineral Data », webmineral.com (consulté le )