Katiola — Wikipédia

Katiola
Katiola
Administration
Pays Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire
District Vallée du Bandama
Région Hambol
Maire Thomas Camara
Démographie
Gentilé Katiolos (en tagbana)
Katiolais (en français)
Population 90 641 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 8° 08′ 15″ nord, 5° 06′ 07″ ouest
Divers
Langue(s) parlée(s) Tagbana, français, Malinké(Dioula), Mangoro
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Côte d'Ivoire
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Katiola
Géolocalisation sur la carte : Côte d'Ivoire
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Katiola

Katiola (en tagwana : Katiokaha) est une ville située au centre du pays, à 55 km au nord de Bouaké, chef-lieu de la région du Hambol, en Côte d'Ivoire. Son département a été créé par décret en 1969[1]. Sa population s'élève à plus de 90 641 habitants en 2021.

La ville est habitée par deux ethnies, les Tagbanas appartenant au grand groupe Sénoufo, qui sont traditionnellement cultivateurs, et les Mangoros, dont l'activité essentielle tourne autour de la poterie et de la chasse. Une école de poterie très réputée y est installée.

Les catholiques, qui ont ouvert une mission en 1909 avec Jules Moury (SMA), y ont construit plus tard la cathédrale Sainte-Jeanne-d'Arc de Katiola, avec l'aide de tous les écoliers de la mission catholique.

Les quartiers de Katiola sont : Djoumekaha, Nanniankaha, Nandiéplékaha, Kaklinkaha, Gbédékaha, Kadjinkaha, Lafonkaha, Dioulabougou, Sopim (quartier résidentiel), Mangôrôsso,Gnèmonkaha, Konankaha, Adeska et Lafonkaha. Les quartiers se terminent en kaha sont des villages tagbanas. Mangôrôsso est un village Mangoro qui lui-même est divisé en plusieurs sous-quartiers notamment Gborogbodougou, Gôrôsso et Sakpésso. Dioulabougou représente quant à lui, le quartier où se regroupe l'ensemble des peuples à majorité Malinké ayant immigré à Katiola. Mais à l'origine avant l'arrivée des colons français, ces quartiers étaient des villages.

Géographie

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La ville jouit d'un climat de type sub-soudanais qui comporte quatre saisons, dont deux saisons de pluie allant du mois de mars à celui de juin et du mois de septembre à octobre. Celles-ci sont entrecoupées de deux saisons sèches qui s'étalent de novembre à février et de juillet à août. La pluviométrie annuelle oscille entre 1 100 mm et 1 200 mm avec une température moyenne autour de 27 °C.

Administration

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Une loi de 1978[2] a institué 27 communes de plein exercice sur le territoire du pays.

Liste des maires successifs
Date d'élection Identité Parti Qualité Statut
1980 Général Thomas d'Aquin Ouattara PDCI-RDA Homme politique élu
1985 Général Thomas d'Aquin Ouattara PDCI-RDA Homme politique élu
1990 Touré Lakoun PDCI-RDA Homme politique élu
1995 Ouattara Gnelbien PDCI-RDA Homme politique élu
2001 Touré Maurice RDR Homme politique élu
2013 Camara Thomas RDR Homme politique élu

Le département compte les sous-préfectures de Fronan, Niakaramandougou, Tafiré, Tortiya, Sakassou.

Après les évènements de 2002, la ville, comme toutes les localités du nord du pays, a été placée sous l'administration du MPCI puis des Forces nouvelles de Côte d'Ivoire[3] et se trouvait de fait sous l'autorité unique d'un « commandant de zone » (« com-zone »). Ce « commandant de zone » est désigné par le secrétaire général des Forces nouvelles de Côte d'Ivoire, Guillaume Soro, comme pour chacun des 10 secteurs de la zone nord ivoirienne, Katiola étant désignée depuis 2006 sous le terme de Zone no 2[4]. Depuis 2007, il s'agit de Touré Hervé Pélikan, dit Vetcho. Cette autorité existe toujours en 2008 et cohabite avec les fonctionnaires de l'état, préfet et sous-préfet, revenus dans la région.

Représentation politique

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Députés de Katiola
Date d'élection Identité Parti Qualité Statut
2001 Ouassenan Koné Gaston PDCI-RDA Homme politique élu

Le mandat de l’Assemblée nationale élue en 2001 s'achevait le . Mais, en raison de la crise politico-militaire de 2002, les élections législatives n'ont pas eu lieu et l’Assemblée nationale en place est demeurée en fonction et a conservé ses pouvoirs.

Démographie

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Évolution démographique
Rec. 1975 Rec. 1988 Est. 2010 2021[5]
18 625 33 813 64 007 90 641

Le département compte 6 établissements préscolaires, 95 écoles primaires, 6 établissements secondaires, 2 établissements secondaires techniques.

Enseignement primaire
Public

  • École primaire publique

Enseignement secondaire
Lycée public

  • Lycée moderne

Collège public

  • Collège moderne

Le département compte aussi une Institution de Formation et d'Éducation Féminine située au chef-lieu, l'un des 90 centres de cette nature existant dans le pays. Cette institution a pour objet de permettre aux femmes analphabètes, aux jeunes filles non scolarisées ou déscolarisées, aux femmes agricultrices de trouver une opportunité pour le développement d'aptitudes nouvelles permettant leur insertion ou leur autonomisation[6].

Katiola est le siège d'un évêché catholique. L'Ethnie Tagbana qui est l'ethnie majoritaire à Katiola est majoritairement catholique. L'Islam est également présent depuis les djihad menés par Samory Touré au 19e Siècle. Le catholicisme a été amené par des missionnaires venus de France au 20e Siècle.

Le département compte 2 hôpitaux généraux à Katiola, 7 centres de santé urbains, 11 centres de santé ruraux et 3 services de santé scolaires.

Les compétitions sportives se déroulent exclusivement au chef-lieu du département, les autres localités ne disposant d'aucune infrastructure dédiée : la ville dispose d'un clubs de football, l'AS Juventus de Katiola, qui évolue en Championnat de Division Régionale, équivalent d'une 4e division[7]. Comme dans la plupart des villes du pays, il est organisé, de façon informelle, des tournois de football à 7 joueurs qui, très populaires en Côte d'Ivoire, sont dénommés Maracanas.

Personnalités liées à la ville

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Villes voisines

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L'époque samorienne

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Au XIXe siècle, Samory Touré arrive à Katiola qui en ce moment là était composée de plusieurs villages. Samory Touré, lors de son arrivée à Katiola demande à la population de se convertir à la religion musulmane. La plupart des habitants refusent alors des massacres eurent lieu. Certains fuirent au pays Baoulé qui était tout proche, certains devinrent esclaves. L'occupation se termine vers la fin du XIXe siècle.

Époque coloniale

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La cathédrale Sainte Jeanne d'Arc est l'une des cathédrales les plus jolies de Côte-d'Ivoire[réf. nécessaire]. La cathédrale a été construite par les élèves du professeur Jules-Joseph Moury.

Bibliographie

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  • Benoit Lootvoet, L'artisanat et le petit commerce dans l'économie ivoirienne - Éléments pour une analyse à partir de l'étude de quatre villes de l'intérieur : Agboville, Bouaké, Dimbokro, Katiola, éditions de l'ORSTOM ;
  • Chatrier, Le cercle de Tagbana, Bulletin du Comité d’études historiques et scientifiques de l’Afrique Française, no 11, , p. 229-74.

Notes et références

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Liens externes

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Articles connexes

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