Kembé — Wikipédia
Kembé | ||
Chutes de la Kotto | ||
Administration | ||
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Pays | République centrafricaine | |
Préfecture | Basse-Kotto | |
Pcode commune | 6131 | |
Démographie | ||
Population | 9 166 hab. (2003[1]) | |
Population communale | 28 488 hab. (2015) | |
Densité | 36 hab./km2 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 4° 37′ 04″ nord, 21° 53′ 09″ est | |
Superficie communale | 78 583 ha = 785,83 km2 | |
Divers | ||
Site(s) touristique(s) | Chutes de Kembé | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : République centrafricaine | ||
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Kembé est une ville située au sud-est de la République centrafricaine, chef-lieu de sous-préfecture de la préfecture de Basse-Kotto.
Géographie
[modifier | modifier le code]La ville est traversée par la route nationale RN2, à 618 km à l'Est de Bangui, elle est située sur la rive droite de la rivière Kotto. La commune s'étend au sud-est de la préfecture de Basse-Kotto.
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1930, la société cotonnière Kotto installe une usine d'égrenage, cette société devient plus tard la Cotonbangui[2]. En 1937, Kembé devient un chef-lieu de subdivision du département de la Basse-Kotto, elle remplace la subdivision de Foroumbala[3] établie depuis 1908. Le , la République centrafricaine indépendante instaure Kembé en sous-préfecture de la préfecture de Basse-Kotto[4].
Quartiers et Villages
[modifier | modifier le code]La commune compte 25 quartiers en zone urbaine recensés en 2003 : Aboukari, Anciens-Combattants, Arabe, Baguirmi, Batangangou, Cafbangui, Domolomo, Ganambi, Langba, Ma’Ons, Mbangui, Ndoumbala, Ngabe, Ngbadja, Ngbayou, Ngbeda, Ngbougou, Nguele, Nguendere, Rounga, Volamon, Wele, Yapende, Zaolo, Zo Kwe Zo.
En zone rurale, la commune s’étend sur 44 villages : Beguere, Be-Ndjoni, Bidangou, Doungouare, Foulata, Garako, Gbagba, Gbalakadja, Goula, Kedja, Koudoukou, Ligui, Lihou-Kembe, Mboutou 1, Mboutou 2, Mboutou 3, Mene, Ndakiti, Ngalia, Ngama, Ngbema 1, Ngbema 2, Ngboda, Ngboda 2, Ngoukiri, Ngouli, Ngounda 2, Nguele, Nguenze, Ouazika, Pandik Gbo, Pandikpo, Ronga 2, Rongaa, Rowo, Sago, Samia, Sara, Sawa, Siriki 1, Siriki 2, Tayanda, Vounda, Yalaga[5].
Société
[modifier | modifier le code]La ville est le siège de la paroisse catholique du Cœur Immaculé de Marie de Kembé depuis 1957, elle dépend du diocèse d'Alindao[6].
Éducation
[modifier | modifier le code]La commune compte 9 écoles : mixte centre 2, centre fille, mixte centre et Koropo à Kembé, mixte (A/B) de Dimbi, Makombo de Ndikassi , Ngangou, Ndakiti, Mbingo[7].
L'enseignement secondaire est assuré au lycée scientifique Cécile Digo de Kembé et le lycée moderne.
Économie
[modifier | modifier le code]La ville abrite la ferme Bata Ngi Ndu, un complexe agricole industriel appartenant au général André Kolingba, président de la République Centrafricaine de 1981 à 1993[réf. nécessaire].
Politique
[modifier | modifier le code]La Sous-préfecture de Kembé constitue une circonscription électorale législative depuis 1993.
Date d'élection | Identité | Parti |
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1993 | Camille Koussolo | RDC |
1998 | Désiré Kolingba | RDC |
2005 | André Ndjogo | RDC |
2011 | Ghislain Gaël Yago | KNK |
2016 | Ghislain Gaël Yago | UNDP |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Population des villes de RCA
- Auguste Chevalier, Revue internationale de botanique appliquée et d'agriculture tropicale : La culture du Cotonnier au Congo belge et en Afrique Equatoriale Française (no 343-344), , bulletin p. 275-279
- Gallica, Journal officiel de l'Afrique équatoriale française 1937 N°22, Arrêté 3.459, p. 1241
- Loi 60-179 du 23 janvier 1961 portant création des préfectures et des sous-préfectures sur le territoire de la République Centrafricaine
- RGPH 2003, Recensement général de la population et de l’habitat, 2003
- Conférence épiscopale centrafricaine, Cinquantenaire de l'ouverture du Concile Vatican II, Réflexions, octobre 2012
- Tableau des écoles de République centrafricaine, exercice du 14 mars 2015