Klaus Huber — Wikipédia
Naissance | Berne, Suisse |
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Décès | (à 92 ans) Pérouse, Italie |
Activité principale | Compositeur, pédagogue |
Formation | Conservatoire de Zurich, Staatliche Hochschule für Musik |
Maîtres | Boris Blacher |
Enseignement | Staatliche Hochschule für Musik de Fribourg en Brisgau |
Élèves | Brian Ferneyhough, Wolfgang Rihm, Michael Jarrell. |
Klaus Huber est un compositeur et pédagogue suisse né le à Berne (Suisse) et mort le à Pérouse (Italie)[1],[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Il étudie à l'école normale d'instituteurs de Küsnacht.
De 1947 à 1949, Klaus Huber étudie au conservatoire de Zurich le violon avec Stefi Geyer. De 1947 à 1955, toujours à Zurich, il étudie la théorie et la composition auprès de Willy Burkhard. De 1950 à 1960, il enseigne le violon au conservatoire de Zurich et, de 1955 à 1956, il étudie à la Staatliche Hochschule für Musik (aujourd'hui Université des arts de Berlin) de Berlin avec Boris Blacher.
De 1961 à 1972, il enseigne à la Musikakademie de Bâle, et de 1969 à 1990 à la Staatliche Hochschule für Musik de Fribourg en Brisgau. Il est compositeur en résidence du conservatoire à rayonnement régional de Strasbourg et du Festival Musica en 1992. Parmi ses élèves, on trouve notamment Brian Ferneyhough, Kaija Saariaho, Wolfgang Rihm, Michael Jarrell ou Werner Bärtschi.
Il est élu membre de l'Académie des arts de Berlin en 1986[3].
Œuvres
[modifier | modifier le code]- 1959 : Paroles de l'ange adressées à l'homme
- 1959-1960 : Soliloquia
- 1966-1967 : Tenebræ
- 1980 : Humiliés - Asservis - Abandonnés - Méprisés (sur des textes d'Ernesto Cardenal)
- 1985 : Canciones de circulo gyrante
- 2002-2004 : À l'âme de descendre de sa monture et aller sur ses pieds de soie, sur des vers de Mahmoud Darwich
- 2007 : Quod est Pax ? Vers la raison du cœur..., sur un message de Jacques Derrida
Prix et récompenses
[modifier | modifier le code]- 2007 : Prix du Festival européen de la musique ecclésiastique de la ville de Küsnacht
- 2009 : Prix Ernst-von-Siemens
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) Daniele Orlandi, « Perugia. È morto il Maestro Klaus Huber. Aveva scelto Panicale come sua città. », sur Umbria notizie web (consulté le )
- « Klaus Huber, maître de la composition, est mort », Le Monde, 4 octobre 2017.
- (de) « Klaus Huber - Von 1986 bis 1993 Mitglied der Akademie der Künste, Berlin (West), Sektion Musik. Seit 1993 Mitglied der Akademie der Künste, Berlin, Sektion Musik » sur le site de l'Akademie der Künste
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Ensemble Al-Kindî (1983-)
- Bernd Alois Zimmermann (1918-1970)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Portail de la musique contemporaine »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le Portail de la musique contemporaine — Extraits d’archives sonores d’œuvres de Klaus Huber
- Andrea Weibel, « Klaus Huber » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « Klaus Huber », sur le site de l'Ircam