Konstantin Olshansky (navire de débarquement) — Wikipédia
Konstantin Olshansky | |
Type | Navire de débarquement |
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Classe | Classe Ropucha |
Fonction | militaire |
Histoire | |
A servi dans | Marine soviétique Marine ukrainienne Marine russe |
Constructeur | Stocznia Północna, Gdańsk Pologne[1] |
Fabrication | acier |
Commission | 1985[1] |
Statut | Transféré à la marine ukrainienne en 1996, capturé par la Russie le 24 mars 2014, mis hors de combat en mars 2024 par les ukrainiens |
Équipage | |
Équipage | 98 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 112,5 m |
Maître-bau | 15,01 m |
Tirant d'eau | 4,26 m |
Déplacement | 2812 tonnes |
À pleine charge | 4076 tonnes |
Propulsion | 2 moteurs diesel Zgoda-Sulzer 16ZVB40/48 de 9600 ch (7159 kW) |
Vitesse | 17,59 nœuds (32,58 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement |
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Rayon d'action |
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Carrière | |
Pavillon | Union soviétique |
Port d'attache | Sébastopol |
Indicatif |
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Le Konstantin Olshansky (en ukrainien : Костянтин Ольшанський), anciennement connu sous le nom de BDK-56, est un grand navire de débarquement du projet 775 de la marine russe, anciennement de la marine ukrainienne. Le navire a été construit à Gdańsk en Pologne et lancé en 1985. Il a d’abord servi dans la marine soviétique, où il a été renommé d’après l’officier d’infanterie de marine soviétique Konstantin Olchanski. Le navire de débarquement a été transféré à l’Ukraine en 1996. Le 24 mars 2014, le navire a été capturé par les forces russes pendant l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014[2]. Dix ans plus tard presque jour pour jour après l’avoir perdu, la marine ukrainienne a déclaré le 26 mars 2024 avoir attaqué le Konstantin Olshansky et l’avoir mis hors de combat lors d’une frappe de missiles contre la Crimée occupée[3].
Historique
[modifier | modifier le code]Le navire a été construit au chantier naval Stocznia Północna à Gdańsk, en Pologne, et lancé en 1985 sous le nom de BDK-56[1]. En 1990, le navire a été renommé Konstantin Olshansky, en l’honneur de Konstantin Olshansky, un officier d’infanterie de marine soviétique.
À la mi-1996, lors de la dissolution de la flotte soviétique de la mer Noire, le navire de débarquement a été transféré à la marine ukrainienne et le pavillon ukrainien a été hissé sur le navire le 27 mars 1996.
En mars-avril 2011, pendant la première guerre civile libyenne, le Konstantin Olshansky a participé à l’évacuation de Libye de spécialistes étrangers et de membres de leurs familles, amenant à Malte 193 citoyens de 15 pays différents[4].
Le 24 mars 2014, le navire a été capturé par les forces russes lors de l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014. Le Konstantin Olshansky a été capturé par des soldats russes à son quai dans la base navale sud[2].
Le 26 mars 2024, l’Ukraine a affirmé avoir frappé le Konstantin Olshansky avec un missile R-360 Neptune. Le navire était en train d’être réaménagé pour être utilisé contre l’Ukraine[5],[6].
- Le Konstantin Olshansky en 1990
- Le Konstantin Olshansky sur le Lac Donouzlav en 2011
- Les navires de débarquement Kostiantyn Olshansky (le grand) et Iouriy Olefirenko (le petit)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ukrainian landing ship Konstantin Olshansky » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Large landing ships - Project 775 » [archive du ], sur russian-ships.info, (consulté le )
- (uk) « Моряки понівечили "Костянтина Ольшанського" перед штурмом – ЗМІ » [archive du ], sur pravda.com.ua, (consulté le )
- (en) Max Hunder et Tom Balmforth, « Ukrainian missile attack hits Russian warship and reconnaissance vessel, navy says », sur Reuters, (consulté le ).
- (uk) « Корабель Костянтин Ольшанський взяв курс на Севастополь » [archive du ], sur korrespondent.net, (consulté le )
- Max Hunder, « Ukraine says it hit warship that Russia took from it in 2014 with a missile », sur Reuters, (consulté le ).
- Thomas Burgel, « L'Ukraine, avec l'un de ses propres missiles Neptune, a détruit l'un de ses propres navires (et elle en est fière) », sur GEO.