L'Étape (Québec) — Wikipédia
L'Étape | |
Géographie | |
---|---|
Pays | Canada |
Province | Québec |
Localisation | Lac-Jacques-Cartier |
Coordonnées | 47° 33′ 36″ nord, 71° 13′ 39″ ouest |
Caractéristiques | |
Type | Relais |
Emplacements | 108 administrés par la Sépaq |
Sanitaires | Oui |
Restaurant(s) | Oui |
Administration | |
Création | 1869 (relais) 2006 (actuel) |
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L'Étape[1] est une aire de service et un hameau situé en bordure de la route 175, sur les rives du lac Jacques-Cartier, à mi-chemin entre les villes de Québec et de Chicoutimi. Elle fait partie du territoire non-organisé Lac-Jacques-Cartier, situé dans la municipalité régionale de comté La Côte-de-Beaupré, en Capitale-Nationale. L'endroit se trouve à une altitude de 800 mètres au cœur de la réserve faunique des Laurentides, là où transitent 1,7 million de personnes chaque année[2]. La route suit sensiblement l’ancien sentier des Jésuites du XVIIe siècle et le « chemin des Poteaux » du début du XXe siècle[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Un premier relais est construit à cet emplacement en 1869. Il ne s'agit alors que d'une cabane en bois muni d'un four à pain. Ce genre de relais est fréquent à plusieurs endroits sur le territoire. Durant l'entre-deux-guerres, l'Étape est pendant un temps le terminus de la route 54. Un poste de protection des forêts y est installé. En 1951, la route est parachevée jusqu'à Chicoutimi et le gouvernement du Québec décide d'y construire un complexe hôtelier avec un restaurant et une station-service[4].
L'Étape est entièrement rasée par un violent incendie le . Temporairement remplacée par un petit dépanneur, la halte est reconstruite en 2006. Dans la soirée du , c'est au tour de la station-service adjacente de passer aux flammes. Heureusement, le nouveau bâtiment principal est épargné.
Évoquant les nombreux accidents survenus dans le secteur de L'Étape, le Ministère des transports du Québec fait abaisser la limite de vitesse de 90 km/h à 70 km/h en 2012[5].
Chapelle Notre-Dame-de-L'Assomption
[modifier | modifier le code]La chapelle Notre-Dame-de-L'Assomption est érigée en 1950, à la demande de Camille Pouliot, ministre de la Chasse et des Pêcheries au sein du gouvernement de Maurice Duplessis. Le ministre est à l'époque chargé du développement des installations d’accueil et de restauration sur le boulevard Talbot, inaugurées l'année précédente[6]. Le bâtiment a vocation de lieu de mémoire. Sa construction est demandée par le ministre Pouliot à la suite de l'écrasement d'avion du mont Obiou, où 58 personnes de retour de Rome, dont de nombreux pèlerins québécois, perdent la vie[6],[7].
La chapelle est alors rattachée à la paroisse de Stoneham, puis le , la chapelle Notre-Dame-de-L'Assomption ouvre ses registres. Elle est désaffectée le [6],[8]. La bâtiment à l'abandon depuis est démoli par la Sépaq en 2022[9],[7].
Services
[modifier | modifier le code]- Station service Petro-Canada
- Restaurant Le Coq Rôti Express & Dépanneur
- Service de remorquage S.O.S. Saguenay
- Réseau Sépaq
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « L'Étape - Lac-Jacques-Cartier (Territoire non organisé) », sur gouv.qc.ca (consulté le ).
- « Halte routière dans le parc des Laurentides : des promoteurs visitent les lieux », sur radio-canada.ca via Wikiwix, Radio-Canada (consulté le ).
- « Portrait - Réserve faunique des Laurentides - Réserves fauniques - Sépaq », sur www.sepaq.com (consulté le )
- « Portrait - Réserve faunique des Laurentides », sur sepaq.com (consulté le ).
- lapresse.ca
- Pascal Huot, « La chapelle de l’Étape : en mémoire de la tragédie du mont Obiou », Histoire Québec, vol. 25, no 2, , p. 7–10 (ISSN 1201-4710 et 1923-2101, lire en ligne, consulté le )
- « La petite chapelle de la Réserve faunique des Laurentides disparaît du paysage », sur Le Quotidien, (consulté le )
- « 097 097.JPG », sur mwlandry.ca (consulté le ).
- Zone Société- ICI.Radio-Canada.ca, « Sylvain Gaudreault outré par la démolition de la chapelle de L’Étape », sur Radio-Canada.ca (consulté le )