Léon Flameng — Wikipédia

Léon Flameng
Image illustrative de l’article Léon Flameng
Léon Flameng aux Jeux olympiques de 1896 à Athènes.
Contexte général
Sport Cyclisme
Biographie
Nom dans la langue maternelle Léon Flameng
Nationalité sportive Française
Nationalité France
Naissance
Lieu de naissance Paris 17e
Décès (à 39 ans)
Lieu de décès Ève (Oise)
Palmarès
Compétition Or Arg. Bro.
Jeux Olympiques 1 1 1

Marie Léon Flameng, né le à Paris[1] et mort pour la France le à Ève dans l'Oise, est un coureur cycliste français.

Licencié à l'Association vélocipédique internationale (AVI), il a été champion olympique du 100 km lors de la première olympiade de l'ère moderne des Jeux d'Athènes en Grèce en 1896.

Léon Flameng est le fils du peintre Marie-Auguste Flameng (1843-1893).

En 1896 lors des Jeux olympiques d'Athènes, il devient champion olympique du 100 km en 3 h 8 min 19 s avec quatorze tours de piste d'avance sur le deuxième. La performance est d'autant plus remarquable que Léon Flameng a chuté lourdement pendant la course. Grâce à ce succès indiscutable, il est porté en triomphe par les spectateurs, et quand le drapeau français est hissé au mât en l'honneur de sa victoire, la foule se découvre en marque de respect. Jamais jusque-là, la levée du drapeau en l'honneur d'un vainqueur n'avait été salué ainsi par les spectateurs, au nombre de 20 000 au vélodrome, dont la famille royale grecque.

Après ce succès, Léon Flameng prend part à trois autres épreuves et remporte deux nouvelles médailles, une d'argent et une de bronze respectivement lors des épreuves du 10 km et du sprint 2 km.

Le sergent Léon Flameng, à l'été 1916 après sa blessure à la tête.

Il résida au 162, boulevard Malesherbes à Paris[2]. Lors de la Première Guerre mondiale, il est sergent pilote spécialiste des bombardements de nuit à l’escadrille 25. Lui et son pilote sont touchés une première fois le par onze balles de mitrailleuses criblant leur appareil, puis à nouveau le lorsqu'il est cette fois-ci blessé à la tête. Reprenant la guerre au sein de l'escadrille, il trouve la mort au combat lorsque son avion chute à Ève dans l'Oise le [3].

Il est décoré de la Croix de guerre avec deux citations.

  • Jeux olympiques 1896 :
    • Médaille d'or, Jeux olympiques Champion olympique du 100 km
    • Médaille d'argent, Jeux olympiques médaille d'argent sur le 10 km
    • Médaille de bronze, Jeux olympiques médaille de bronze de la vitesse individuelle (2 km)
    • 5e du contre-la-montre (tour de piste de 333 m)

Notes et références

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  1. Archives de l’état civil de Paris en ligne, acte de naissance no 17/1029/1877.
  2. Fiche de décès militaire sur mémoire des hommes.
  3. Stéphane Gachet, Le dictionnaire des médaillés olympiques français, Litie éd., .

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Bibliographie

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  • Serge Laget, « Masson, Flameng : Vive la France ! », in: Les Jeux Olympiques, t. 1, 1896-1960, Paris, L'Équipe, 2003, pp. 34-35.
  • Jean Grégoire, « Les héros disparus », La Guerre aérienne illustrée, , p. 837 (en ligne sur Gallica).

Liens externes

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