Léon Herbart — Wikipédia

Léon Herbart
Illustration.
Fonctions
Président de la Chambre de commerce de Dunkerque

(5 ans)
Prédécesseur Alfred Petyt
Successeur Jean-Baptiste Trystram fils

(7 ans)
Prédécesseur Jean-Baptiste Trystram fils
Successeur Marcel Hutter
Conseiller municipal de Dunkerque

(5 ans)
Sous-préfet de Dunkerque

(moins d’un an)
Biographie
Nom de naissance Léon, Auguste, Oswald Herbart
Date de naissance
Lieu de naissance Bruxelles (Belgique)
Date de décès (à 77 ans)
Lieu de décès Paris (Seine)
Nationalité Drapeau de la France Français
Profession Directeur des Chantiers de France

Léon, Auguste, Oswald Herbart, ancien directeur des Ateliers et Chantiers de France-Dunkerque. Né le à Bruxelles et mort le à Paris.

Fils de Louis Herbart (1796-1850), ancien commandant des Gardes du corps du roi, lui-même issu d’une vieille famille de marins de Dunkerque.

Peu porté vers les études, il quitte prématurément le lycée pour s'engager comme mousse sur un transporteur assurant la route des Indes.

Il participe à la Guerre de Crimée en tant qu'aspirant de Marine. Démobilisé après la signature du Traité de Paris (1856), il rentre à Dunkerque où il s'engage chez le courtier Leroy, dont il épouse la fille.

Carrière à Dunkerque

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Grande figure de la bourgeoisie dunkerquoise sous le Second Empire et la IIIe République, Léon Herbart fut cumulativement armateur (à partir de 1860), commissaire d’avaries (dès 1865), représentant du Lloyd's of London (à compter de 1875) puis fondateur, directeur général[1] et administrateur conseil des Chantiers de France.

Élu deux fois président (1894-1899 et 1907-1914) de la Chambre de Commerce de Dunkerque, il fut même, quoique fort brièvement, nommé sous-préfet de Dunkerque en 1874[2].

Il eut pour petit-fils l'écrivain et résistant Pierre Herbart.

Distinctions

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  • Officier de la Légion d’honneur[3]
  • Officier de l'Ordre de la Couronne de Belgique
  • Pierre Herbart, Souvenirs imaginaires, Gallimard, 1968

Notes et références

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  1. Le titre exact était alors : administrateur délégué.
  2. En remplacement du sous-préfet en titre, Jean-Baptiste Trystram, qui avait démissionné pour se présenter à l'Assemblée constituante. Les élections pour celle-ci ayant été ajournées, J.-B. Trystram reprit ses titre et fonctions.
  3. Décret du 1er novembre 1912 - Réf. : Léonore 1290/7.