Löllingite — Wikipédia

Löllingite
Catégorie II : sulfures et sulfosels[1]
Image illustrative de l’article Löllingite
Lollingite Sainte-Marie-aux-Mines Haut-Rhin
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique As2Fe FeAs2
Identification
Masse formulaire[2] 205,688 ± 0,002 uma
As 72,85 %, Fe 27,15 %,
Couleur blanc argenté et gris, ternissant vers le bronze pâle et gris-acier
Système cristallin orthorhombique
Réseau de Bravais Primitif P
Classe cristalline et groupe d'espace Dipyramidal -
Pnnm
Macle Sur [001] et polysynthétique sur [101] ; extrêmement fréquents, les cristaux non maclés sont rares
Clivage distinct sur [001] et[101]
Cassure irrégulière
Habitus Massif, cristaux prismatiques
Échelle de Mohs de 5,00 à 5,50
Trait noir gris
Éclat Métallique
Propriétés optiques
Fluorescence ultraviolet aucune
Transparence opaque
Propriétés chimiques
Densité 7,43
Propriétés physiques
Magnétisme oui près chauffage
Radioactivité aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La löllingite est une espèce minérale composée d'arséniure de fer FeAs2 pouvant présenter des traces de Co, Ni, Bi et S. Elle fait partie du groupe de la marcassite et y forme un sous-groupe portant son nom.

Historique de la description et appellations

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Inventeur et étymologie

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Décrite par Wilhelm Karl Ritter von Haidinger en 1845. Le nom dérive de la localité type.

Mine de Wolfbauer, Lölling, Huttenberg en Carinthie, Autriche.

D'après le BRGM[3] :

  • arsenokrokit,
  • arsénosidérite
  • fer-arsenical (terme commun avec l'arsénopyrite)
  • hüttenbergite,
  • leucopurite,
  • loellingite,
  • pharmakopyrite,
  • saetersbergite,
  • sätersbergite.

Caractéristiques physico-chimiques

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  • geyérite : (synonyme : guerite, geièreite) variété contenant jusqu'à 6 % de soufre de formule Fe(As,S)2 [4].
  • glaucopyrite : variété contenant jusqu'à 7 % de cobalt de formule (Fe,Co)As2.

Critères de détermination

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Cristallochimie

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  • Elle forme une série avec la safflorite.
  • Elle fait partie du groupe de la marcassite. Elle est elle-même le chef de file d'un sous-groupe.

Sous-groupe de la löllingite

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  • Costilbite (sulfo-antimoniure de cobalt)
  • Löllingite (sulfure de fer)
  • Nisbite (antimoniure de nickel)
  • Rammelsbergite (arséniure de nickel)
  • Safflorite (arséniure de cobalt)
  • Seinajokite (arséno-antimoniure de nickel)

Cristallographie

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  • Paramètres de la maille conventionnelle : a = 5,25, b = 5,92, c = 2,85, Z = 2 ; V = 88,58
  • Densité calculée = 7,71

Gîtes et gisements

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Gîtologie et minéraux associés

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Gîtologie
  • La löllingite se trouve dans les dépôts hydrothermaux associés aux sulfures sur gangue de calcite et également dans les pegmatites.
Minéraux associés

Skuttérudite, bismuth, nickéline, nickelskuttérudite, arsénopyrite, pyrrhotite, chalcopyrite, biotite, analcime, sodalite, vésuvianite, calcite et sidérite.

Gisements producteurs de spécimens remarquables

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  • Autriche
Wolfbau, Revier Lölling, Hüttenberger Erzberg, Hüttenberg, Region Friesach - Hüttenberg, Carinthie (topotype)[5]
  • Canada
Carrière Poudrette (Demix quarry, Uni-Mix quarry, Desourdy quarry), Mont Saint-Hilaire, Rouville Co., Québec[6],
  • France
Mine Gabe Gottes Sainte-Marie-aux-Mines Haut-Rhin[7]
Mine de Montbelleux, Luitré, Ille-et-Vilaine [8]
Bois du Roi, Les Chaillats (Chaillat), Servant, Puy-de-Dôme[9],
Mine Stari Trg, Trepča complex, Kosovska Mitrovica[10],

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Notes et références

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  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. « Index alphabétique de nomenclature minéralogique » BRGM
  4. Cours de minéralogie Par Albert Auguste Cochon de Lapparent 1908
  5. G. Niedermayr, I. Praetzel: Mineralien Kärntens (1995)
  6. Horváth, L and Gault, R.A. (1990), The mineralogy of Mont Saint-Hilaire Quebec. Mineralogical Record: 21: 284-359
  7. William Ebenezer Ford (1915) Third Appendix to the 6th ed. of Dana's System of Mineralogy, John Wiley & Sons, New York (NY), 6e éd., 87 p. 45; (en) Charles Palache, Harry Berman et Clifford Frondel, The System of Mineralogy of James Dwight Dana and Edward Salisbury Dana, Yale University 1837–1892, vol. I : Elements, Sulfides, Sulfosalts, Oxides, New York (NY), John Wiley & Sons, , 7e éd., 834 p. (ISBN 978-0471192398), p. 327
  8. François Pillard, Louis Chauris, Claude Laforêt, Inventaire minéralogique de la France n°13 - Ille-et-Vilaine, Éditions du BRGM, 1985, p. 60-66
  9. G. Aubert : "Les coupoles granitiques de Montebras et d'Echassières (Massif Central Français) et la genèse de leur minéralisations (BRGM, 1969)
  10. Féraud J. (1979) - La mine " Stari-Trg " (Trepca, Yougoslavie) et ses richesses minéralogiques. Avec la collaboration de Mari D. et G. (1979) Minéraux et Fossiles, no 59-60, p. 19-28