Léonnie Kandolo — Wikipédia
Ministère du Genre, de la Famille et des Enfants Gouvernement Suminwa | |
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Père | Damien Kandolo Lopepe |
Léonnie Kandolo Omoyi, née le à Kinshasa en République Démocratique du Congo[1], est une personnalité politique congolaise, consultante et formatrice dans le cadre des droits de l'homme ; elle est ministre du Genre, de la Famille et de l’Enfant au sein du gouvernement Suminwa[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Léonnie Kandolo est née en république démocratique du Congo[3],[4],[5],[6],[7]. Elle est la fille de Damien Kandolo[8], premier PDG de la Générale congolaise des minerais (GECOMIN, qui deviendra plus tard la Gécamines). À l'âge de 3 ans, elle part pour la Belgique et passe son enfance et son adolescence à Bruxelles, élevée par une famille belge, elle ne rentre que pendant les vacances au Zaïre[8].
Elle obtient une licence en gestion et marketing en 1982 à l’Institut des hautes études économiques et sociales de Bruxelles.
En 1998, son mari avec qui, elle a eu ses enfants, meurt à Lubumbashi[8].
Carrière
[modifier | modifier le code]En 1982, elle retourne au Zaïre, puis commence sa carrière professionnelle à SOZACOM, elle y passe trois années avant d'aller à Lubumbashi, où elle dirige l'imprimerie familiale Impaza[3],[8]. Elle est ensuite élue vice-présidente de l’Association Nationale des Entreprises du Zaïre (ANEZA), l'actuelle Fédération des entreprises du Congo (FEC), pour la province du Katanga[3]. Initiatrice de Protection Enfant-sida dont elle est présidente, elle est primée en 2009 par l'Arasa[8].
Sur les questions des droits des femmes, Kandolo devient membre de women's international league for peace and freedom (WILPF), puis cadre permanent en 2005 de la concertation de la femme congolaise (CAFCO).
Elle est comptée parmi les rédacteurs et signataires du Manifeste du citoyen congolais « ESILI » déclarant à Paris la fin du pouvoir de Joseph Kabila[8]. Léonnie Kandolo est également parmi les organisateurs des marches du comité laïc de coordination (CLC), et en même temps porte-parole de ce mouvement, qui exige la tenue des élections en décembre 2018 en RDC, de ce fait, elle vit près de treize mois en clandestinité, à la suite du mandat de justice émis à l'encontre des organisateurs des marches du CLC, jusqu'à l'arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi[1],[2],[3],[7],[8]. En 2020, elle est nommée par Félix Tshisekedi membre du groupe consultatif des « femmes d’exception »[2].
Politique
[modifier | modifier le code]Le 29 mai 2024, Léonnie Kandolo est nommée ministre du Genre, de la Famille et des Enfants, au sein du gouvernement Suminwa, succédant à Mireille Masangu Bibi Muloko, elle a la responsabilité d’exécuter la stratégie nationale de lutte contre toutes les formes des violences basées sur le genre[2],[9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « RDC: derrière les marches interdites, des intellectuels qui vivent cachés » , sur africanews.com, (consulté le )
- « Mme Léonie Kandolo, une défenseure des droits des femmes et des enfants à la tête du ministère du Genre » , sur Radio Okapi, (consulté le )
- « RDC – Léonnie Kandolo : « Tout n’est pas parfait, mais nous sommes en marche vers un État de droit » » , sur Jeune Afrique (consulté le )
- « Léonnie Kandolo, la foi d’une «Femme d’exception» », sur La Croix Africa, (consulté le )
- « Vidéo - En RDC, le comité laïc de coordination se dit traqué par le pouvoir » , sur TV5 Monde, (consulté le )
- « Une militante anti-Kabila met fin à une année de clandestinité », sur VOA (consulté le )
- « « Les médias doivent véhiculer des images positives de la femme africaine.» Mme Léonie Kandolo », sur www.afriquespoir.org (consulté le )
- « Pourquoi Léonnie Kandolo a quitté le CLC » , sur Le Soft international, (consulté le )
- « En RDC, le nouveau gouvernement enfin dévoilé : les entrants et les sortants - Jeune Afrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )