La Chrysalide — Wikipédia
Fondation |
---|
Type | |
---|---|
Pays |
La Chrysalide est une association bruxelloise d'artistes progressistes de la fin du XIXe siècle.
Historique
[modifier | modifier le code]Les membres fondateurs
[modifier | modifier le code]Le cercle La Chrysalide est fondé en 1875 par Eugène-Henri Dubois, Victor Fontaine, Célestin Gilleman, Théodore Hannon, Charles-Auguste Navez, Périclès Pantazis, Auguste-Ernest Sembach et Alfred Verhaeren.
Les Salons
[modifier | modifier le code]L'objectif principal de l'association est d'organiser des expositions d'avant-garde, avec l'appui d'amateurs d'art (médecins, avocats, fonctionnaires), afin de présenter les travaux de ses membres dans des cabarets Bruxellois[1]. Le carton d'invitation à la première exposition en 1876 est conçu par Félicien Rops[2].
Seuls quatre Salons sont organisés. Les trois premiers se sont tenus dans de mauvaises conditions, dans les salles enfumées d'un établissement public. Le premier au café Le Ballon au Cantersteen (du au ), le second au café La Bouteille du Brabant, également au Cantersteen (en ), et le troisième au café Le Petit Louvain, place de Louvain (de à )[3].
Le dernier des quatre Salons a lieu dans la salle Janssens, Petite rue de l'Écuyer no 9, véritable espace d'exposition (du au ). Des artistes renommés y participent : Constantin Meunier, Jean De la Hoese, Léopold Speekaert, ou encore Célestin Gilleman, Théodore Hannon, Jean Mayné, Léon Mundeleer, Périclès Pantazis, et Alfred Verhaeren[4],[5].
Les membres adhérents
[modifier | modifier le code]Par après, de nombreux artistes aux idées plus ou moins aux progressistes rejoignent La Chrysalide, comme Henri Arden, Charles-Louis Bellis, Charles Dratz, E. Vander Meulen, Guillaume Vogels, James Ensor, Alfred Verwée[6], Louis Artan de Saint-Martin[7], Léopold Speekaert, Victor Uytterschaut, Maurice Hagemans, Willy Finch, Georgette Meunier[8] et George Wilson.
La fin
[modifier | modifier le code]Le groupe La Chrysalide existe jusqu'en 1881, puis s'est effondré. Le groupe peut être considéré comme le précurseur du groupe des XX.
À la même époque, deux autres cercles artistiques sont actifs à Bruxelles, L'Union des Arts et L'Essor, mais ils sont plus conservateurs.
Références
[modifier | modifier le code]- Paul Haesaerts, Histoire de la peinture moderne en Flandre, Éditions de l'Arcade, , 276 p., p. 257.
- Erastène Ramiro, Catalogue descriptif et analytique de l'œuvre gravé de Félicien Rops, Paris, Librairie Conquet, , 429 p. (lire en ligne), p. 245.
- Rédaction, « L'exposition de la Chrysalide », L'Indépendance belge, no 71, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
- Rédaction, « La Chrysalide », L'Écho du Parlement, no 151, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
- Rédaction, « L'exposition de la Chrysalide », Journal de Bruxelles, no 134, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
- Les XX and Belgian Avant-gardism, 1868-1894, Jane Block, UMI Research Press, 1984 - 185 pages
- L'art moderne en Belgique, Marc Eemans, 1974 - Page 41
- Pacco V, « Dictionnaire des Peintres belges : 3874 MEUNIER, Georgette », sur peintres.kikirpa.be (consulté le )