La Compagnie des spectres — Wikipédia

La Compagnie des spectres
Auteur Lydie Salvayre
Pays France
Genre Roman
Éditeur Seuil
Collection Cadre Rouge
Date de parution
Nombre de pages 187
ISBN 2020289458

La Compagnie des spectres est un roman de Lydie Salvayre paru le aux éditions du Seuil et ayant reçu la même année le prix Novembre ainsi que le prix du roman des Meilleurs livres de l'année du magazine Lire. Ce roman contribua grandement à faire connaître son auteure[1].

C'est une jeune fille qui parle, elle s'adresse dans un long monologue à un huissier venu saisir le peu de biens qu'elles possèdent elle et sa mère. Son propre monologue contient en insert le discours maternel qu'elle connait par cœur. Ressassant ses souvenirs, cette mère atteinte d'une folie douce se croit toujours cernée par Philippe Pétain et Joseph Darnand. La période de l'occupation, la philosophie de la simplicité et la transmission des douleurs familiales sont au centre du récit. Tandis que la jeune fille présente le pauvre intérieur pièce après pièce et tente de justifier sa mère qui insulte régulièrement l'huissier, celui-ci accomplit sa besogne sans broncher. Elles finiront par le mettre dehors dans un mouvement exultant.

Adaptations théâtrales

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Selon Marie-Pascale Huglo, la « dominante tonale » de La compagnie des spectres est théâtrale[2]. Cette dimension théâtrale peut sans doute expliquer que le roman ait fait l’objet de nombreuses adaptations scéniques, dont :

Références

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  1. Corinne Grenouillet, « Mémoire de l’événement dans La compagnie des spectres et Pas pleurer de Lydie Salvayre », Études françaises, vol. 54, no 3,‎ , p. 110 (lire en ligne)
  2. Marie-Pascale Huglo, « La Pythie de Créteil : voix et spectacle dans La compagnie des spectres de Lydie Salvayre », Études françaises, vol. 39, no 1,‎ , p. 41 (lire en ligne)