La Femme de nulle part — Wikipédia
La Femme de nulle part est un film français réalisé par Louis Delluc en 1922. Ce film est considéré comme son chef-d'œuvre. Alors quasiment ignoré par le public, il fit l'unanimité dans la presse : « le plus beau film français que nous ayons jusqu'à ce jour » affirmait le journal L'Ère Nouvelle. Le film a été financé avec l'aide de l'éditeur Félix Juven. L'affiche a été dessinée par Bernard Bécan.
Synopsis
[modifier | modifier le code]« Une femme âgée, usée, finie, fait un ultime pèlerinage à la maison qu'elle quitta pour son malheur il y a trente ans, elle y retrouve une jeune femme dans la même situation et surtout l'image de ses heures de joies, et elle ne regrette pas d'avoir payé si durement le bonheur enfui. Ces thèmes me tourmentent et me poursuivent. Ces évocations doivent trouver chez le spectateur une compréhension profonde. Chacun a une chose en lui ou une histoire qu'il croit morte et que les fantômes de l'écran ont tôt fait de ranimer. » Louis Delluc
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre : La Femme de nulle part
- Réalisation : Louis Delluc
- Scénario : Louis Delluc
- Décors : Robert-Jules Garnier et Francis Jourdain
- Photographie : Alphonse Gibory et Georges Lucas
- Musique : Jean Wiener
- En 1993, à la demande de la Cinémathèque Royale de Bruxelles et des Giornate del Cinema Muto à Pordenone en Italie, Wim Mertens composa une musique d'accompagnement (album Epic that never was).
- Production : Félix Juven
- Tournage : entre et
- Lieux : Paris et Italie (extérieurs près de Gênes)
- Pays de production : France
- Format : Noir et blanc - Muet - 1,33:1 - 35 mm - Son mono
- Durée : 61 minutes
- Date de sortie :
- France :
Distribution
[modifier | modifier le code]- Ève Francis : l'inconnue de cinquante ans
- Gine Avril : la jeune femme
- Roger Karl : l'époux
- André Daven : le jeune amant
- Michel Duran : l'amant d'autrefois
- Noémie Scize : la nurse
- Pauline Carton[1]
Autour du film
[modifier | modifier le code]En septembre 1922, Louis Delluc échange avec l' Allemagne les droits de diffusion de La Femme de Nulle Part contre ceux de Nosferatu le Vampire de Murnau[2].
Références
[modifier | modifier le code]- « On l'aperçoit assise à une table de café, une forêt de plumes sur la tête », Yves Uro, Pauline Carton. Itinéraire d'une actrice éclectique, L'Harmattan, 2009, p. 54
- « Bonsoir, 25 septembre 1922 - page 3 - 5ème colonne milieu - "La Femme de Nulle Part..." », sur Retronews
Liens externes
[modifier | modifier le code]- « La Femme de nulle part » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database