La Guerre sociale (1977) — Wikipédia
La Guerre sociale est une revue d'ultragauche publiée de 1977 à 1985 et dont le principal artisan a été Dominique Blanc[1]. Pierre Guillaume, Alain Guionnet et Jean-Pierre Tillenon y collaborent également[2]. Gilles Dauvé qui a participé à la revue était un ancien de La Vieille Taupe 1[3].
Le groupe La Guerre sociale se livre à un certain nombre de provocations comme le saccage de la Librairie des femmes[4]. Des tracts de La Guerre sociale soutiennent également Robert Faurisson, au nom de la recherche de la vérité, mais aussi sur une base « anticapitaliste », la « mythologie de l'Holocauste » ayant pour fonction de « permettre au camp stalino-démocrate de se distinguer de celui des nazis... et de justifier beaucoup d'ignominies »[5].
À partir de 1980, les militants se divisent sur la question du soutien à Robert Faurisson. Avec d'autres militants de la « première » Vieille Taupe, Gilles Dauvé écrit une lettre à Pierre Guillaume pour lui exprimer son désaccord et quitte La Guerre sociale pour fonder la revue La Banquise en 1983[6],[7].
Liens externes
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- Page regroupant les scans de l'intégralité des numéros de La Guerre sociale
- Site du collectif Aufhebung regroupant de nouvelles éditions revues et corrigées de certains textes clés de La Guerre sociale
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Valérie Igounet, Histoire du négationnisme en France, Seuil, 2000, p.281
- ↑ Christophe Bourseiller, dans Histoire générale de l'ultra-gauche, Denoël, 2003, p.433-434, cite d'autres noms, mais l'appartenance de ces personnes au groupe est sujette à caution, l'une d'entre elles s'en explique ici
- ↑ Christophe Bourseiller, Histoire générale de l'ultra-gauche, Denoël, 2003, p.426.
- ↑ Igounet, p.280
- ↑ Igounet, p.282-284
- ↑ Igounet, p.285-287
- ↑ Christophe Bourseiller, Histoire générale de l'ultra-gauche, Denoël, 2003, p.446.